LE GARDON ET SA PÊCHE

LE GARDON AU CHENEVIS
La pêche au chènevis est d’une redoutable efficacité pour pêcher les gardons durant les grandes chaleurs estivales.

Privilégiez une canne classique de type télescopique ou à emboîtement qui se termine par un scion plein et fin permettant d’utiliser sans trop de risques de casse, des nylons de faible diamètre.

Quel est le secret de cette graine, véritable aimant pour les gardons ? Peut-être sa couleur qui la met en évidence sur des fonds clairs et sablonneux. Ou sa taille, idéale pour la bouche d’un gardon. Sa densité qui permet au gardon de l’aspirer facilement. Ou encore son lien de parenté avec le chanvre indien, cannabis... agit-il sur le système nerveux des gardons qui s’en nourrissent régulièrement ?
Indiscutablement sa forte teneur en huiles le rend très laxatif, la durée de digestion raccourcie oblige les gardons à se nourrir à nouveau. Mais également son odeur très spécifique et forte qui emmenée par le courant, bat le rappel sur plusieurs centaines de mètres.



Le choix du poste

Un bon poste se caractérise par un courant régulier en rivière ainsi qu’un fond parfaitement propre et qui si possible, remonte légèrement en fin de coulée. Il est souhaitable que l’emplacement soit lumineux. Pour votre confort, quelques arbres en bordure maintiennent un peu de fraîcheur appréciée également par les poissons.
Si vous pêchez du bord, le poste idéal d’une profondeur de 2 à 4 m est situé à 4 ou 5 m de la berge, plane et ombragée. Le fond est sablonneux, la bordure couverte de nénuphars. Le courant est lent et constant.
Si vous possédez une barque, vous pouvez pratiquer jour après jour sur le même poste en limitant le risque d’y rencontrer un autre pêcheur. Des bons postes situés à 8, 10, 15 m et plus du bord deviennent ainsi accessibles et facilement pêchables. L’emploi d’une canne courte dont la longueur est de deux mètres supérieure à la profondeur, contribue à une pêche précise.


La stratégie d’amorçage

Si vous disposez d’une semaine, l’idéal est de réaliser un amorçage d’accoutumance. Quelques poignées de graines de chènevis, lancées chaque jour le matin, suffisent pour habituer progressivement les gardons au lieu mais aussi au produit. Plus le courant est fort, plus la quantité de graines est importante. Prévoyez entre 500 g et 1 kg par jour.
Si vous disposez de 3 jours, optez pour le pain de chènevis*, vendu dans le commerce prêt à l’emploi. Grâce à sa densité importante, il est stable sur le fond. De plus, il se dégrade lentement assurant ainsi une dispersion progressive des particules le composant.
Il existe des pains de chènevis plus au moins durs. Après les avoir fractionnés en trois ou quatre morceaux, lancez chaque jour sur le coup deux pains : un dur et un tendre. Terminez l’amorçage par deux ou trois poignées de graines.
Si vous disposez d’une seule journée réalisez une amorce à base de farines et choisissez une rivière où la pêche au chènevis est déjà pratiquée.
Dans un kilo d’amorce du commerce, spéciale gardon, incorporez trois pleines mains de chènevis d’amorçage. Mouillez l’ensemble à l’aide de l’eau de cuisson. Laissez reposer le mélange 10 à 15 minutes pour bien hydrater les particules d’amorce. Réalisez des boules et lancez-les sur le coup.



Eléments de la ligne : hameçon n° 20 à 22, rond, fin de fer, à tige longue; 15 cm plus haut 1 plomb, 10 cm plus haut 2 plombs, 8 cm plus haut 4 plombs, 6 cm plus haut le reste de la plombée;



C’est parti !

Même si vous connaissez parfaitement le poste, la première chose à faire est d’effectuer un sondage méticuleux, juste là où passera la ligne, au début, milieu et fin coulée. Réglez le flotteur de façon à débuter la pêche juste sur le fond, pour que la graine y traîne de 1 à 2 cm.
Démarrez l’agrainage en lançant 5 à 6 graines toutes les trois ou quatre coulées. Dès les premières touches, positionnez le flotteur de manière que la graine évolue 1 ou 2 cm au dessus du fond. A partir de ce moment là et quoi qu’il arrive, la quantité, le rythme et le lieu d’agrainage doivent demeurer constants.
L’action de pêche consiste en une succession de dérives, d’arrêts, de blocages, d’aguichages... le tout bannière tendue afin de garder en permanence le contact avec le flotteur.
Le ferrage doit intervenir sans retard. Sanctionnez le moindre comportement anormal du flotteur par un simple coup de poignée. Certains pêcheurs ont pour habitude de retenir la ligne en fin de coulée et de réaliser un ferrage systématique.
S’adapter constamment aux conditions du moment est la grande règle ! Car d’un jour à l’autre les poissons réagissent différemment. Si les touches se font attendre, n’hésitez pas à changer le fond, augmenter le nombre de graines à chaque agrainage ou modifier le rythme...

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Très belle présentation de cette magnifique technique qu'est la pêche au chènevis.

Juste 2 petites remarques :

- la pêche au chanvre n'est pas seulement efficace en été. Contrairement à ce qui a longtemps été dit. J'ai fait mes plus belles pêches à cette graine en plein hiver.

- Pour la taille de l'hameçon, je préconise plutôt un 16, au minimum un 18, eu égard à la taille de l'appât. Fin de fer et à tige longue.

Désolé de faire encore une remarque à propos de ton schéma :

Je ne mets jamais le plomb de touche sur le bas de ligne.

D'une part, ça risque de le fragiliser, d'autre part ça limite les possibilités de déplacement de la plombée.

Evidemment, mes bas de ligne ne font pas 40 cm. Plutôt entre 15 et 20 cm selon la pêche du jour.

LE GARDON A LA PATE

bonjour à toutes et à tous.
qui a déjà pêcher le gardon à la pâte??????????:?:
et qui connaît une recette de pâte qui tienne à l'hameçon???????:?:
pas facile du tout à faire!!!!
c'est une pêche difficile, mais très amusante, gardons et ablettes adorent.
bien à vous,
papy71

Bonsoir papy,moi ,j'ai de vieux souvenir,un peu de farine un oeuf auquel j'ajoutais un peu de safran,mais je reconnais que pas facile à faire tenir.

salut
je connait une recette
c'est celle de bremix

1cm d'eau pour une tasse on peut metrre des colorants un sucre qu'il faut dilué on ajoute de la farine jusqu a obtenir une pate colante et homogène


je repete c'est celle de bremix
voila

gamin je faisais, une pomme de terre cuite ecrasée, de la farine, de l'eau et ça faisait une belle pate homogèneavec laquelle en hiver on pêchaient l'ablette , les petits gardons, et même les goujeons

Comme Gardondefond.............jamais de plomb de touche sur le bas de ligne pour moi mais ils font 15 cms pour le gardon.............la principale raison à ça, c'est que si tu casses, tu n'es pas sur de remettre le même plomb de touche et les résultats peuvent être différents et puis c'est vrai aussi que le chènevis l'hiver est redoutable

topher,oui,en général tu essais au décortiquer lorsque le pêche devient trés difficile,et à chaque fois que j'ai essayé ,j'ai tapé davantage d'ablettes que du gardons.
en ce qui concerne l'hameçon ,d'accord avec gardondefond,un 18 est le minimum,moi j'emploie toujours un plomb de touche à environ 15 cm pour cette pêche.

Bremix49 a écrit:

Pour la pêche au chènevis, il faut de préférence utilisé un flotteur de forme carotte assez long, afin de pouvoir faire les manœuvres d'aguichage , avec une bannière courte pour pouvoir ferrer à la moindre touche...

Style Versailles avec ou sans antenne au choix mais courte l'antenne.

Les gardon fétiche des pêcheurs au coups , le gardon est aussi l'une des espèces les plus communes dans nos eaux . Intéressé par la plupart des esches végétales ou animales , plustôt facile à prendre , il constitue la base de nos bourriches en secondes catégorie .

On différencie le gardon du rotengle , très proche , à l'implantation de sa nageoire dorsale située à l'aplomb exact des pelviennes , entre autres .

C'est un poisson populaire menbre à part entière de la famille des cyprinidés , le gardon est l'un de nos poissons blancs les plus typiques . Vous le reconnaîtrez à son corps recouvert d'écailles brillantes , à ses nageoires tirant sur le brun , les pelviennes et la caudale étant même parfois rougeâtres .

La forme du corps assez effilée , est en revanche , plus variable dans la mesure où les hybri dations sont fréquentes et nombreuses avec le rotengle ou la brème . A l'origine , il semble toutfois que les " vrais " gardons soient plutôt allongés , au contraire des rotengles et de leurs hybrides , qui se distinguent par un dos plus bombé .

Le dos du gardon est assez sombre , avec des teintes allant du brun très soutenu au vert légèrement bleuté . le bas du corps et le ventre sont plus clairs , prusque blancs .

En périodes de reproduction voire de mai en juin et juillet , les mâles présentent des tubercules nuptiaux blancs qui recouvent la tête et une partie du corps . La femelle , qui peut pondre jusqu'à 100 000 oeufs , dépose sa ponte au sein de la végétation aquatique , dans très peu d'eau : bordure herbeuses et herbiers de pleine eau en rivière , queues d'étang , plateaux littoraux , roselières et hauts - fonds en plan d'eau sont des lieux de reproduction privilégies .

Après fécondation , l'incubation dure entre 10 et 20 jours , au bout desquels les alevins éclosent . La croissance sera ensuite relativement lente , les 10 cm étant atteints aux alentours de 2 ans . Mis , lus tard , les gardons peuvent encore grossir , les poissons records dépassent mêmes les 40 cm et les 2kg ! Ses postes préférés .

Le gardon apprécie les fonds propres de sable , de gravier ou de roche . il fréquente les postes de moyenne profondeur dont le fond enregiste une légère dénivellation sur quelques mètres puis retrouve ensuite sa hauteur habituelle . Notre gardon se plaît le long des quais , en aval des chutes , aux abords des confluents près des herbiers , des couches immergées ou des racines , surtout si ces coups sont ( léchés ) par un léger courant .

Durant la période froide , on le rencontre dans les remous , en bordure de la rive , près des péniches à l'arrêt , et à l'embouchure de certains tributaires en provenance d'usines d'où sortent régulièrement des eaux tièdees .

Les gardon fétiche des pêcheurs au coups , le gardon est aussi l'une des espèces les plus communes dans nos eaux . Intéressé par la plupart des esches végétales ou animales , plustôt facile à prendre , il constitue la base de nos bourriches en secondes catégorie .

On différencie le gardon du rotengle , très proche , à l'implantation de sa nageoire dorsale située à l'aplomb exact des pelviennes , entre autres .

C'est un poisson populaire menbre à part entière de la famille des cyprinidés , le gardon est l'un de nos poissons blancs les plus typiques . Vous le reconnaîtrez à son corps recouvert d'écailles brillantes , à ses nageoires tirant sur le brun , les pelviennes et la caudale étant même parfois rougeâtres .

La forme du corps assez effilée , est en revanche , plus variable dans la mesure où les hybri dations sont fréquentes et nombreuses avec le rotengle ou la brème . A l'origine , il semble toutfois que les " vrais " gardons soient plutôt allongés , au contraire des rotengles et de leurs hybrides , qui se distinguent par un dos plus bombé .

Le dos du gardon est assez sombre , avec des teintes allant du brun très soutenu au vert légèrement bleuté . le bas du corps et le ventre sont plus clairs , prusque blancs .

En périodes de reproduction voire de mai en juin et juillet , les mâles présentent des tubercules nuptiaux blancs qui recouvent la tête et une partie du corps . La femelle , qui peut pondre jusqu'à 100 000 oeufs , dépose sa ponte au sein de la végétation aquatique , dans très peu d'eau : bordure herbeuses et herbiers de pleine eau en rivière , queues d'étang , plateaux littoraux , roselières et hauts - fonds en plan d'eau sont des lieux de reproduction privilégies .

Après fécondation , l'incubation dure entre 10 et 20 jours , au bout desquels les alevins éclosent . La croissance sera ensuite relativement lente , les 10 cm étant atteints aux alentours de 2 ans . Mis , lus tard , les gardons peuvent encore grossir , les poissons records dépassent mêmes les 40 cm et les 2kg ! Ses postes préférés .

Le gardon apprécie les fonds propres de sable , de gravier ou de roche . il fréquente les postes de moyenne profondeur dont le fond enregiste une légère dénivellation sur quelques mètres puis retrouve ensuite sa hauteur habituelle . Notre gardon se plaît le long des quais , en aval des chutes , aux abords des confluents près des herbiers , des couches immergées ou des racines , surtout si ces coups sont ( léchés ) par un léger courant .

Durant la période froide , on le rencontre dans les remous , en bordure de la rive , près des péniches à l'arrêt , et à l'embouchure de certains tributaires en provenance d'usines d'où sortent régulièrement des eaux tièdees .

Bonsoir est il intéréssant de pêcher au coup l'hiver enfin en ce moment , j'adore la pêche du gardon mais comme je suis débutant je me demande si en ce moment au canal ,il serait intéréssant de pêcher ?

J'ai rencontré deux à trois pêcheur sur un canal du Nord et ma fois ils avaient de bien belle bourriche de blanc

Ils pêchaient au vaseux pour info.

Si tu trouves un lieu où les poissons se rassemblent pour l'hiver, il y a moyen de faire des pêches magnifiques en cette saison, surtout de gardons.

J'ai fait jeudi 80 gardons pour un peu plus de 6 kg au pinky dans un canal en plein centre de Strasbourg.

Gardondefond

Le gardon mord très bien l'hiver en canal ...
Priviligie un endroit bien à l'abris du vent et une amorce pauvre et qui travaille vite.

Une amorce foncée et ça roule

l'pekeu a écrit:

la peche du gardon reste possible l'hiver à condition de pecher la ou il y a du poisson ,contrairement à beaucoup d'idees reçues le gardon ne s'envase pas,combien de fois j' ai entendu ça par des pecheurs en plus

On en entend effectivement des bêtises au bord de l'eau.... et même des dirigeants..... des champions du monde par chez moi !!! ..... va discuter avec les autorités après ça !!!

Le gardon reste effectivement actif tout l'hiver.... c'est même plutôt l'été qu'il mord moins....

capidgio a écrit:

c bien vrai ca , en plus nous sommes a trois a pêché a 11.50 donc bien choisir un endroit sans vent , ca ce trouve en cherchant bien

Allez en ville.... c'est plus abrité.... et les poissons s'y regroupent l'hiver.... c'est un peu plus chaud !!

Les poissons désertent complètement les endroits les plus ventés et les plus froids l'hiver..... ils se regroupent en ville, dans les ports, les bras morts, les écluses désaffectées....bref partout où l'eau peut être un peu plus chaude.... à vos thermomètres !!

Et en plus..... les pêcher avec le kit suffit souvent comme longueur de canne !!

Bonjour à tous,
Je suis nouveau sur ce forum enchanté de faire votre connaissance.

Voilà je pêche sdans un canal près de chez moi ou il y pas mal de poissons gardons,perches etc...
J'aimerait savoir si vous avez une technique au quel les gros gardons ne résistes pas pareil pour les perches ?
Car j'attrape que des que des gardons ou des perches de même pas 8cm alors que les gros gardon en font 20 mais il n'ause pas s'approcher de l'appat ils ont peur?? Je pensait essayer au pain ?
Voilà quesque vous en pensez?
PS:Je pêche au vers de terre!
Voilà merci d'avance pour vos réponses

booba92 a écrit:

Sinon en amorce j'amorce avec de la terre de taupinière mélangée a des vers de terre ?
Car j'ai peur qu'il mange l'amorce et que après ils est plus faim si je leur présente un vers ?

Ton idée d'amorcer uniquement avec de la terre et des vers ....coupés, je pense ?.... est très bonne.... éventuellement.... vu la pauvreté du mélange, tu peux aromatiser ta terre avec un additif du genre viandox, nuoc mâm, bouillon kub, sirop de fruits ou boissons aux fruits + de la cassonade pour coller.

Moi je pense que tu devrais pecher sur le fond il y a de gros gardons tu amorces avec de la terre de taupinière mélangée a des asticots ou de l'amorce de fond bien foncée au pire si tu veux toucher des pépéres mets dans ton amorce avec de la farine de mais et là tu auras de meilleurs poissons genre brémes gros gardons et ensuite carpe

Il existe une variation saisonnière du régime des deux espèces : les détritus dominent l'alimentation du gardon en hiver ; ils sont progressivement remplacés par le zooplancton (Cladocères) et, en quantité moindre, par les macroinvertébrés (Chironomidae) à partir de mars. Détritus et zooplancton (Copépodes) dominent le régime de la perche en hiver et sont remplacés plus ou moins rapidement suivant la taille des poissons par les macroinvertébrés (Chironomidae) et les Ostéichtyens (alevins de gardons). Le phytoplancton (Diatomophycées) est ingéré en grande quantité par les gardons, mais sa contribution pondérale est toujours faible ; il est exclu du régime des perches. Les deux espèces se nourrissent activement pendant toute la période d'étude : les gardons de façon assez opportuniste, les perches de manière plus sélective.
Les meilleurs appâts sont les asticots, les casters, le ver de vase etc...En hiver, essayez de trouver les secteurs les plus chauds du point d'eau, par exemple une arrivée d'eau.

totof a écrit:

Les meilleurs appâts sont les asticots, les casters, le ver de vase etc...En hiver, essayez de trouver les secteurs les plus chauds du point d'eau, par exemple une arrivée d'eau.

Ne pas oublier le pain et surtout le chènevis qui, contrairement à une idée longtemps véhiculée, est une esche exceptionnelle l'hiver. Et qui sélectionne les plus beaux spécimens.

Gardondefond

Le ver de terre n'est pas l'esche idéale pour le gardon.

Essayes plutôt le pinky qui est beaucoup plus polyvalent.

Utilises une amorce gardon fine mouture et de couleur sombre, voire noire, et appauvrie avec de la terre de somme.

Si tu cibles essentiellement les gardons, le chènevis est excellent en cette saison.

Tu n'as pas parlé de ta ligne. Il faut qu'elle soit la plus fine, la plus légère et la plus sensible possible.

Gardondefond