La pêche au pain: une des "pêches à papa"

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LA PÊCHE FINE AU BREAD PUNCH (SUITE)



F) L’action de pêche au pain de mie anglais :

1) En saison froide :
Nous sommes à la mi-janvier, un temps froid et sec est installé sur notre région depuis le début de la semaine. Il a gelé la nuit à -4° mais le soleil est au rendez-vous : pas un nuage et pas de vent sensible du nord qui nous transperce souvent en cette saison. C’est du temps idéal pour pêcher au bread punch. J’ai acheté, hier, un pain de mie anglais tout frais, et avant de partir à la pêche, j’ai préparé 6 demi- tartines pour escher et ai passé au bol-mixer 10 tranches sans la croûte pour amorcer.
Le meilleur moment pour pêcher en cette saison se situe de 11 à 15 heures, c’est-à-dire pendant la période où le soleil est le plus intense. J’arrive au bord de la « petite rivière », on l’appelle ainsi, mais en fait, il s’agit d’un bras large d’une douzaine de mètres et profond d’un mètre vingt environ, au courant lent, et qui relie deux étangs recouverts actuellement d’une pellicule de glace. Il s’agit d’un bon coin où je pratique aussi à la pâte tendre en automne. Il recèle beaucoup de gardons de petite et moyenne taille, quelques brêmes et tanches. Aujourd’hui, on va plutôt miser sur les premiers et pour cette raison, je sors de mon fourreau deux « mitraillettes » de 3,50 m que j’équipe chacune d’une petite ligne en fil de 8/100 en corps et de 7/100 en bas de ligne, munie d’un petit flotteur (portance 0,25 g) « maison » en plume de paon sans antenne pour l’une et d’un petit flotteur carotte (de même portance) pour l’autre, parfaitement équilibrés par une plombée étalée en styls carrés dégressifs et dotée pour la première d’un hameçon n° 22/24 et d’un n° 20 pour la seconde. J’ai préparé aussi un peu de pâte « longue conservation » au cas où les gardons préféraient celle-ci : en toutes circonstances, ce sont toujours eux qui décident. Même si les eaux sont claires, je pêche toujours au plus court (5m maxi) pour gagner en efficacité surtout dans ces bras, les petits canaux et rivières étroites.
Mon matériel est allégé au maximum : mon panier-siège, un grand seau avec un couvercle et aérateur pour y mettre les poissons (pas de bourriche pour ne pas les effrayer), une desserte, un jeu d’emporte-pièces, un compteur à poissons, une petite bassine pour amorcer et un support de canne. Je m’installe dans la plus grande discrétion. Je commence par un sondage précis et discret (pour ne pas apeurer les poissons), réalisé à l’aide d’une petite sonde fabriquée à partir d’une chevrotine de 3 g (voir pêche à la pâte : VI) quelques trucs). Je règle mon flotteur à 1 ou 2 cm du fond et prends bien les repères sur ma canne avec deux petits élastiques et les reporte sur l’autre pour éviter de resonder ultérieurement. Selon l’évolution des touches, on aura tout loisir de modifier la profondeur de pêche.
Je dépose dans la petite bassine un faible volume de mie de pain pulvérisée qui sera renouvelé selon les besoins (sans gravier ni sablon du fait de la faible profondeur et du courant très lent), et commence l’amorçage par 3 pincées serrées entre les doigts. L’amorce au contact de l’eau « travaille » immédiatement en dispersant ses fines particules dans un petit nuage qui descend lentement. Ensuite, je procède à l’envoi d’une pincée à chaque coup de ligne et quand les poissons commencent à s’intéresser à notre noquette, j’espace, après la capture de plusieurs poissons, l’envoi de l’amorce toutes les 2 ou 3 prises. En cette période de l’année, le poisson est vite rassasié. Amorcer n’est pas gaver, il faut donc amorcer peu mais régulièrement : c’est là encore une clé de la réussite. Je débute la pêche avec ma ligne munie d’un hameçon n° 22/24 et me sers des poinçons de 2,5 et de 3 mm pour confectionner mes pastilles qui descendent lentement dans les petits nuages d’amorce, grâce à la plombée étalée. J’anime la ligne par des aguichages discrets si le courant est quasi inexistant, et en présence de ce dernier je préfère laisser dériver la ligne naturellement à son gré.
Au bout d’une vingtaine de minutes, j’enregistre ma première touche qui se traduit par deux petits « coups de nez » suivis d’une plongée nette du flotteur qui appelle un ferrage immédiat : un petit gardon est piqué à la lèvre supérieure, ce sera le premier d’une longue série. Après une heure, mes prises étant, de temps à autre, plus grosses, je décide de changer de canne et pêche avec la ligne avec un hameçon n° 20 et des pastilles de pain confectionnées avec le poinçon de 4 mm, ce qui nous fait une belle bouchée qui sélectionne et tente immédiatement de plus beaux gardons. On pourra même passer à un hameçon n°18 s’il y a lieu.
Remarque : Lorsque les gardons sont de petites tailles, les anglais, dont le grand champion Bob Nudd, préconisent d’espacer la fréquence des jets d’amorce de mie pulvérisée et de les remplacer par des pincées de 4 à 5 graines de chènevis pratiquement à chaque coulée. Cela suffirait souvent pour attirer en tête de coulée notamment, de plus gros gardons. Il est à préciser que la graine de chènevis coule bien plus vite, et donc plus en amont que l’amorce de pain de mie pulvérisé et que les touches des plus gros spécimens sont « enregistrées » à peu de distance de l’impact des graines lancées lorsque le courant est lent. Il pourra être intéressant d’essayer la graine à l’hameçon : on pourrait avoir des surprises.
La bannière doit toujours bien tendue, le ferrage s’en trouvera plus rapide. En vérité, il s’agit plus d’un léger relevé de canne qu’un ferrage sec (scion souple oblige).


Cette pêche d’hiver au pain de mie anglais au bread punch est une des meilleures techniques, pour pêcher le gardon en saison froide dans les eaux claires, elle surpasse souvent celle au ver de vase et fouillis, particulièrement coûteuse: elle permet souvent de réaliser à faible coût de plus belles bourriches tant en nombre qu’en taille de poissons. L’emploi des bread punches est un atout indéniable pour façonner impeccablement les pastilles de pain de mie, en modifier le calibre à tout instant et ce, à grande vitesse sans y mettre les doigts engourdis par le froid. Le pain de mie en pastille constitue, avec la pâte, un appât d’hiver incontournable et bon marché, qui méritait d’être largement évoqué dans notre forum.




J’en ai terminé pour aujourd’hui, j’aborderai plus tard l’action de pêche pour la période du printemps à l’automne, où cet appât est encore d’une redoutable efficacité.

Amicalement, ch'pateu.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Si avec des explications pareilles on ne fait pas de poissons au pain !!!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

merci ch'pateu!.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

J'en salive [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , me vois déjà avec ce matos ultra light pour cette pêche ultra-fine et discrète, et donc sûrement la plus productive [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] et merci ch'pateux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

super poste felicitation ; mais je conprend pas coment marche l enporte piece pouver vous m expliquer bien amicalent francois

boulette59540 a écrit:

super poste felicitation ; mais je conprend pas coment marche l enporte piece pouver vous m expliquer bien amicalent francois

Bonsoir,
ci-jointes illustrations: (cliquer sur agrandir l' image)
Amicalement, ch'pateu

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Suite des illustrations:cliquer sur agrandir cette image.
Amicalement, ch'pateu.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Ch'pateu, tes écrits sont passionnants.
J'ai pratiqué pendant de longues années la peche au coup avec des amorces fabriquées à bases de différentes farines, avec des esches comme le pinkie, le ver de vase, et voila maintenant bientot 5 ans que je me suis à fond dans la peche au pain, et je dois dire que c'est là que j'ai fait de trés gros gardons, des bremes et tanches, et meme avec des minis poinçons des ablettes ( poinçons Drennan), je remarque que les touches sont souvent trés marquées. L'amorçage au pain est également un point trés important dans la manière de procéder, quelques petites boulettes de chapelures au départ, puis ensuite c'est en fonction du comportement du poisson sur le coup que je module mon amorçage par petites pincées entre deux doigts.
Pour les flotteurs je me cantone aux flotteurs type carotte que je trouve bien adaptés.
Cette peche au pain, c'est mon père qui la pratiquais avec de trés bons résultats, lorsque j'ai commencé à pecher, mon amorce n'était composée que de pain trempé la veille, puis bien essorée le jour de la partie de peche, comme le faisait mon père.
Je voudrais rajouter une dernière chose, c'est la simplicité de cette peche qui me fascine(quoique tous les compsants de cette pratique peuvent etre "fignolés")point n'est besoin de beaucoup de matériel, des lignes assez fines, trés bien équilibrées, une amorce et un eschage trés économique, et vous obtenez des résultats sensationnels.................comme quoi les anciens( que je respecte beaucoup) avaient de trés bonnes techniques, on peut également rajouter la peche à la graine avec du chènevis ou du blé, qui sont assez complémentaires
Encore un grand coup de chapeau à ch'pateu pour tous ces écrits, qui j'espère donneront envie à d'autres de les pratiquer..............

Sptifire a écrit:

Ch'pateu, tes écrits sont passionnants.
J'ai pratiqué pendant de longues années la peche au coup avec des amorces fabriquées à bases de différentes farines, avec des esches comme le pinkie, le ver de vase, et voila maintenant bientot 5 ans que je me suis à fond dans la peche au pain, et je dois dire que c'est là que j'ai fait de trés gros gardons, des bremes et tanches, et meme avec des minis poinçons des ablettes ( poinçons Drennan), je remarque que les touches sont souvent trés marquées. L'amorçage au pain est également un point trés important dans la manière de procéder, quelques petites boulettes de chapelures au départ, puis ensuite c'est en fonction du comportement du poisson sur le coup que je module mon amorçage par petites pincées entre deux doigts.
Pour les flotteurs je me cantone aux flotteurs type carotte que je trouve bien adaptés.
Cette peche au pain, c'est mon père qui la pratiquais avec de trés bons résultats, lorsque j'ai commencé à pecher, mon amorce n'était composée que de pain trempé la veille, puis bien essorée le jour de la partie de peche, comme le faisait mon père.
Je voudrais rajouter une dernière chose, c'est la simplicité de cette peche qui me fascine(quoique tous les compsants de cette pratique peuvent etre "fignolés")point n'est besoin de beaucoup de matériel, des lignes assez fines, trés bien équilibrées, une amorce et un eschage trés économique, et vous obtenez des résultats sensationnels.................comme quoi les anciens( que je respecte beaucoup) avaient de trés bonnes techniques, on peut également rajouter la peche à la graine avec du chènevis ou du blé, qui sont assez complémentaires
Encore un grand coup de chapeau à ch'pateu pour tous ces écrits, qui j'espère donneront envie à d'autres de les pratiquer..............

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Bonsoir à tous et merci à toi Spitfire pour tes précieuses remarques issues de ton expérience qui viennent étayer ce sujet !

Dans le même esprit que ce que vient d'écrire notre ami, je vous dévoile ci-après mon action de pêche du printemps à l'automne.



PECHE FINE AU BREAD PUNCH (l'action de pêche) SUITE

2) Du printemps à l’automne :
Dans ma présentation sur le forum du 22/07/2009 (§2), j’avais écrit :
« J'affectionne avant tout la pêche au coup à la ligne flottante des gardons et autres au chènevis, au pain de mie et à la pâte, ces trois esches en alternance durant chaque séance selon une méthode très personnelle ».
Je vais vous exposer, ci-après, ma méthode de pêche actuelle durant cette longue période du printemps à l’automne, où les noquettes de pain de mie demeurent incontournables, comme en hiver, pour réaliser de belles pêches. J’ « amorce » déjà ici mon prochain propos sur la pêche au chènevis, pour vous inciter aussi à la découvrir ou redécouvrir, tant elle est passionnante aussi.


Personnellement, bien que j’affectionne, avant tout, la pêche au chènevis pour la technicité qu’elle exige, notamment dans la conduite de la ligne et dans l’amorçage de rappel qui conditionne aussi sa réussite, et pour sa faculté naturelle à sélectionner les beaux gardons, j’associe, systématiquement à la graine de chanvre, la pâte demi-ferme et le pain de mie anglais.
Il faut reconnaître que, sauf exception, il est révolu le temps de mes débuts où beaucoup d’emplacements que ce soit en rivière, en étang ou canal étaient pêchés de mars à octobre à la graine. Il suffisait alors de débuter la pêche en lançant une poignée de graines et de rappeler régulièrement avec quelques grains pour obtenir des résultats très rapides et satisfaisants. Le temps d’accoutumance au chènevis étant très variable d’un lieu de pêche à l’autre, cette pêche peut demander, dans beaucoup de cas, une préparation d’au moins 3 ou 4 jours avant d’être opérationnelle. De plus, hormis un emplacement qui vous est réservé en domaine privé ou l’usage d’un bateau, il subsiste un risque important de voir votre place « subtilisée » le jour J par un confrère peu scrupuleux.
Même si je dispose d’un tel emplacement en étang, je ne prépare plus systématiquement mes pêches à la graine avec un amorçage d’accoutumance, tout en obtenant, malgré tout, de bons résultats (quoique moins réguliers), les gardons réagissant souvent vite ici à cet appât.
Pour l’étang, je monte ma ligne pour la graine avec un hameçon n° 18, et une autre sur un kit pour la petite pastille de pain et la pâte demi-tendre avec hameçon n° 22 /24 (voir E 2 a) et b)).
Je prends mon fond minutieusement à l’aide de ma petite sonde même si je connais l’emplacement. En début de pêche, je le règle pour la pâte pour que l’hameçon se trouve à 5 cm du fond, et à ras du fond pour la graine, mais on pourra à tout moment modifier ces réglages selon la profondeur où évoluent les poissons. Je place des repères sur les kits, puis j’amorce avec 4 à 5 boulettes (voir D 2)) d’amorce de fond, une petite poignée de graines, puis j’effectue un rappel régulier de 4 à 5 grains toutes les 2 ou 3 mn et d’une petite noix d’amorce toutes les demi-heures jusqu’aux premières touches suivies au chènevis. J’arrête alors l’envoi des boulettes et je ralentis la fréquence des jets de graines de rappel.
Je débute toujours avec la fine ligne, à la pâte et insiste aussi au pain de mie avec les poinçons de 2 ou 2,5 mm puis de 3mm si les poissons sont plus gros qu’à la pâte. De temps en temps, j’essaie la graine avec l’autre ligne en insistant un peu. Si je n’ai pas de touche au chènevis, je fixe à l’hameçon une belle pastille de pain de mie à l’aide du poinçon de 4 ou 5 mm. Je n’hésite pas à procéder à des manœuvres d’aguichage toujours discrètes en début de pêche. S’il y a présence de ramassages (de bulles) sur le coup, je tente une traînée de la noquette sur le fond : une belle tanche, une belle brême, un très gros rotengle peuvent créer la surprise, à moins que ça soit une mémère carpe qui nous fausse compagnie. J’ai remarqué que les jours de vent étaient souvent propices à une pêche avec une petite traînée, même avec la petite ligne : les noquettes tiennent bien à l’hameçon et permettent de le faire, contrairement à la pâte.
Si les beaux poissons ne mordent plus, je reprends la fine ligne pour la pâte et la petite pastille pour tenter de plus petits et ainsi de suite.
Si les gardons boudent la graine, la pâte et surtout les noquettes de pain de mie nous permettront de pêcher à la fois les beaux comme les petits poissons grâce aux bread punches de différents calibres: les touches sont franches et les loupés assez rares, dans la mesure où votre flotteur est sensible et parfaitement équilibré.

Je ne compte plus les fois où ces dernières m’ont permis de prolonger une belle pêche sur le soir après que le poisson ait bien mordu à la graine en journée, et qu’il ait fini par être « saturé » de chènevis (notamment si le coup a été préparé et même si cet amorçage a été raisonnable en quantité) et ce, même par fortes chaleurs.
Même lorsque je pêche au vaseux (quelques séances en début et en fin de saison) le pain de mie sur la ligne à graine permet, souvent à ras ou sur le fond, la capture de belles prises.



Ces 3 esches que sont le chènevis, la pâte et la pastille de mie de pain anglais, utilisées en alternance, se complètent à merveille et permettent, à très faible coût, des pêches fines, très rapides, et productives : la noquette de pain de mie étant, de loin, la plus polyvalente dans son emploi facilité par les bread punches (taille variable des noquettes), et par la diversité des prises de toutes tailles qu’elle assure, le coup se trouve ainsi « pleinement exploité », en limitant les risques de temps morts que l’on rencontre lors d’une utilisation exclusive de la graine, les deux premières exigeant, cependant, dans leur domaine respectif , une bonne technicité pour être parfaitement maîtrisées.

Certains penseront peut-être qu’il s’agit de pêches de « vieux » : je leur répondrais que « le principal c’est que ça marche encore très bien ». Il ne vous reste plus qu’à les essayer pour en être convaincu !

La prochaine fois nous apporterons la conclusion à notre propos sur la pêche au pain.

Amicalement,ch'pateu.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

j ai esaiyer hiere j ai fait pas mal de gardon avec (ca doit peut etre etre bon pendant la fraiye) je retanterai a la prochaine sortis merci pour tout les infos

le site remarche reviend parmis nous

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Bonsoir,


LA PÊCHE AU PAIN (FIN)

G) La Pêche au pain : Conclusion :


Notre propos sur la pêche au pain touche à sa fin. Nous avons successivement développé les différentes possibilités que nous offre le pain en matière d’appâts. Nous avons longuement décrit la pêche au bouquet de mie de pain frais, méthode la plus ancienne, qui est encore utilisée en toutes saisons en grande rivière pour les beaux gardons, la croûte qui l’est moins et le pratique pain de Chaillou qui mérite d’être davantage employé pour sa longue conservation et pour sa bonne tenue à l’hameçon, pouvant être encore améliorée par les procédés que je vous ai présentés.

Nous avons aussi largement détaillé la pêche au pain de mie anglais au bread punch qui a été, pour certains d’entre vous, une véritable découverte. Pour moi, elle a permis, une « renaissance de la pêche au pain » dans toutes les eaux et durant toute l’année. Les pastilles de mie calibrées grâce aux emporte-pièces constituent des appâts « universels » et incontournables, de premier ordre pour toutes les pêches précises des cyprins de toutes tailles. Elles ont optimisé la pêche au pain et méritent une large utilisation par tous les pêcheurs au coup. Les Britanniques les emploient spécialement, depuis longtemps, en saison froide tant en pêche de loisirs qu’en concours avec d’excellents résultats et je les utilise aussi, quant à moi, de mars à novembre avec succès en alternance avec chènevis et pâte. Les poinçons à pain peuvent être « bricolés » facilement à partir de dégorgeoirs ou autres, ou achetés sur le Net. Il faut espérer que leur vente soit davantage vulgarisée dans le commerce.


Je pense que si vous faites connaissance avec cette pêche propre, écologique, économique et efficace, vous ne la lâcherez pas de sitôt : comme quoi les "pêches à papa" revisitées ou non, ont encore un bel avenir devant elles !


Bientôt je vous parlerai de la pêche à la graine de chènevis, considérée comme la "pêche reine" du gardon, la plus technique et la plus subtile des pêches au coup, héritage transmis par nos pères et grands-pères et qui n'a pas pris une ride.
Amicalement,ch'pateu.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

moi je dit chapeaux pour ce partage super sympa vivement la suite sur le chénevis [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

yep, moi aussi j'attends avec impatience la pêche au chénevis [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Après la pêche à la pâte, le sujet sur la pêche au pain était tout aussi passionnant, nous pouvons remercier ch'pateu de nous faire partager tous ses secrets. Nous nous délectons à la lecture de ses articles aux explications claires et précises, ça donne envie d'aller à la pêche pour mettre en pratique tous ces conseils judicieux. Merci encore.
Bern@rd

Juste une idée ( ou deux) ;
Pour faire des emporte-pièces destinés au pain; une antenne téléscopique hors d'usage de poste de radio à transistors ( ou de téléphone sans fils ancien modèle ) est constituée de plusieurs petits tubes d'acier de différents diamètres........[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Pour le porte appât destiné à faciliter le montage sur l'hameçon; un porte mine en plastique équipé d'une petite gomme, lui ressemble terriblement.....[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

très judicieux l'antenne Fm ancien modèle, et le porte mine duquel une mie dépasse aussi bien qu'une gomme [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Magnifique sujet !!!!! merci !!!! très impatient pour le futur sujet sur la peche au chènevis !!!!!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je connais c'est super efficace.

genial c etait complet de complet un vrai plaisir a lire merci :cheers:

merci pour toutes les détails ,sur cette fameuse pêche au pain.
pour ma part au niveau de la pêche a la croute(très bien expliquée)pour les anciens qui ont connus la "pince"pour carton de tiércé(pmu)
mon père et moi même l'utilisée pour préparer des croutes d'avance.peut être en trouve t'on encore dans les brocantes.
pour les conserver la journée de pêche,un tube d'aspirine avec dans le fond un petit bout de mousse mouillée,et hop dans la poche.
ps:ne pas oublié d'enlever le produit anti-humidité du couvercle.
voila voilou

Bonjour à tous,

Nouveau venu sur ce forum, j'ai lu avec beaucoup d'intérêt le superbe exposé sur la pêche au pain de ch'pateu.
Grand merci à lui pour cet article très fouillé. J'ai pratiqué parfois la pêche au pain mais en formant simplement une boulette de mie entre les doigts. J'ai aussi utilisé la pilule Maréchal dont j'avais lu la description dans un livre de M. Duborgel. Habituellement je pratique la grande canne à la pâte ou avec des pinkies.
Bravo et merci pour ce forum trés interessant.

Papy50

Merci merci merci ! j'ai hâte d'essayer

bonjour,

je voudrais savoir si aussi on pouvait avec du pain de mie ?

Bonjour,
Moi je pêche avec du pain que je pétris dans mes doigts puis je le pince sur la hampe de l'hameçon.
J'ai déjà attrapé des gros gardons, des ablettes et une grosse brême.
Voici un gros gardon pris dans la Mayenne.


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Bonne continuation

A bientôt

Ch'pateu, comment quitter cet article sans te remercier? J'ai lu tous tes posts plusieurs fois avec beaucoup d'attention, de minutie, et j'en reviens toujours à une conclusion : c'est un vrai héritage que tu nous livre, ton savoir que tu nous transmet ; et en dehors de la morale que tu livre, sur la société de consommation qui vient même à atteindre la pêche, un loisir qui ne devrait pas être atteint par toutes ces marques, ces pubs, ces concurrences : tu m'as, en plus de m'avoir appris une technique de pêche à part entière, fait réfléchir sur la pêche en elle-même, alors, MERCI
Continue à partager ton savoir : si tu le fais avec autant de passion que cet article là, tu peux être certain que tu passionneras toujours autant de pêcheurs, jeunes ou non