La pêche au pain: une des "pêches à papa"

Hormis les bread punch que j'ai, celui dont je me sers le + pour les gardons, est fait dans un tube de stylo Bic.... impeccable et pas cher.

Contrairement à ce que préconise ch'pateu, je trouve que; pour les empote-pièces fabriqués "maison", les autres étant déjà bien coupants; il peut être bon de ne pas trop affûté la partie conique qui dépoupe le pain.... pourquoi ?... bonne question Alexis!, je vois que tu suis, malgré ton attaque par un opossum!!!

Pourquoi, donc ? et bien quand le tranchant n'est pas net, cela écrase la mie de pain sur tout le tour de la noquette en "collant" si on peut dire le bord, ce qui fait que la pastille tient mieux à l'hameçon et seul le centre de la pastille gonfle, ce qui fait comme une perle et qui donc offre moins d'angles au poisson pour "tirer" dessus sans se piquer et limite ainsi le nombre de ratés..... c'est mon expérience!

Tu m'as devancé pour le "pourquoi".
Tu commence à me connaitre

Parait que toi aussi t'as subit une attaque d'opposum au retour du boulot :affraid:

Je n'ai jamais vu de ces emporte-pièce à pain, mais je vais m'en bricoler un[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] . Déjà demain, retentative de pêche de gros gardons au pain, mais avec du chaillou, à quand l'emporte piéce pour le chaillou?[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Bon aujourd'hui victoire[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , ch'pateux m'avait redonné le goût du pain[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] . Dans cette belle pêche de gardons en plein courant, pour ne pas dire "torrent", les plus beaux sujets que j'ai pris aujourd'hui c'était au pain de chaillou et au mystic[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , sans pour autant n'avoir fait que des gros avec ces appâts (comme à l'asticot d'ailleurs), je dois dire que les plus gros ont mordu au pain [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , pain de chaillou préparé au sopalin en trempant dans de l'eau de pluie additionnée du produit que je voulais essayer [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] . Pis malheureusement 5 casses, et à peu près le double de décroches dûes au fait que l'hameçon s'ouvrait légèrement sur les poissons les plus coriaces [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

En tous cas, pour être sûr qu'un nouveau produit ne rebute pas le beau poisson, quoi de mieux que de pêcher au pain trempé avec ce produit[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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LA PECHE AU PAIN DE MIE ANGLAIS AU BREAD PUNCH (SUITE)

B) Le pain de mie anglais :


1) caractéristiques :
Les Anglais consomment, par tradition culinaire, du pain de mie qu’ils achètent dans des grandes surfaces. Il n’y a, en Angleterre, que peu de boulangeries qui vendent quotidiennement du pain frais. Le pain anglais se caractérise par sa mie bien blanche et très dense. Il est moins cuit que le pain frais français, sa croûte est souple, fine et de couleur claire. Pour la pêche au bread punch, je préfère acheter directement du pain « spécial anglais blanc » (white bread ou encore recette anglaise…) en supermarché ou dans certains discounts : Non pas qu’il n’y ait pas de pains de mie « français » valables pour notre loisir, mais le spécial anglais constitue un « must » pour sa mie, très dense, particularité rarement égalée avec nos pains de mie français. De toute façon, la différence de prix n’est pas énorme, d’autant plus qu’on peut également amorcer avec et faire ses sandwichs.
Ce pain présente l’avantage, par rapport au pain frais, d’avoir une longue conservation.
Ainsi les tartines préparées et non utilisées pour l’eschage pourront servir pour d’autres parties de pêche : c’est appréciable pour les périodes de vacances et les séjours-pêche prolongés et pour nos amis retraités.
Comme la mie de pain frais et la pâte, le pain de mie anglais est un appât valable toute l’année. Il est beaucoup utilisé l’hiver, par les Britanniques, qui en ont fait une spécialité, mais il constitue une esche de premier ordre que j’utilise, également du printemps à l’automne, en alternance avec le chènevis et la pâte demi-ferme.
De plus, sa tenue à l’hameçon est bonne et peut-être rendue encore meilleure par une petite préparation.


2) préparation pour l’eschage :
Même s’il peut être utilisé très frais et tel quel, le pain de mie sèche très vite à l’air, surtout à la belle saison, et s’il devient un peu rassis, sa tenue à l’hameçon s’en trouve compromise. Pour cette raison, je le prépare toute l’année, très frais comme un peu sec, de la manière suivante :
- prendre 3 ou 4 tranches de pain de mie anglais, enlever les croûtes à l’aide d’un couteau tranchant ;
- faire bouillir dans une casserole assez grande ¼ de son volume d’eau. Quant la vapeur d’eau est bien apparente, couvrir la casserole avec un tamis anti-projection (qu’on utilise sur les poêles) ou avec un morceau de grillage métallique à fines mailles ;
- y poser une tartine à la fois et laisser ébouillanter chaque côté 20 à 30 secondes pour la ramollir à la vapeur ;
- rouler la tartine sur une planche à découper à l’aide d’un rouleau à pâtisserie ;
- couper chaque tartine en 2 avec votre couteau tranchant et envelopper chaque partie dans un morceau de film plastique étirable ;
- mettre toutes les demi-tartines ainsi préparées dans un petit sac congélation fermé par un lien après en avoir chassé l’air, puis mettre au frigo en dessous du compartiment à œufs.
Les tranches de pain préparées de cette façon, présentent un aspect mi-pâte, mi-pain. Les pastilles confectionnées auront une tenue excellente et cette préparation n’empêchera les noquettes de gonfler, de cacher ainsi complètement l’hameçon et leur consistance molle facilitera le ferrage.
A la pêche, on ne sortira qu’une demi-tartine à la fois.


3) l’eschage :
On positionne la tranche de pain de mie sur une surface dure et propre telle votre desserte ou une boîte en plastique. Après avoir ouvert partiellement le film plastique pour ne pas dessécher trop rapidement le reste de la tartine, on enfonce l’emporte-pièce dans la mie en faisant un léger mouvement circulaire. La pastille se trouve alors dans l’embout, prête à l’eschage. Il suffit alors d’enfoncer la pointe de l’hameçon dans la fente latérale et de faire pivoter l’hameçon pour traverser et extraire la pastille. C’est aussi simple que cela et c’est très rapide à réaliser.
Un hameçon de forme crystal assure un bon maintien de la noquette. Sa pointe se trouvera souvent piquée au centre de la pastille.



J’en ai fini pour aujourd’hui. Nous parlerons, la prochaine fois, des lieux de pêche, des amorces et de l’amorçage ; du matériel adapté, notamment des lignes ; puis de l’action de pêche d’hiver et nous terminerons notre propos par la manière dont j’utilise la pastille de pain du printemps à l’automne.

Amicalement,ch'pateu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .

Merci ch'pateux[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , ça tombe vraiment bien, car en ce qui concerne l'amorce alternative, j'utilise comme me l'a montré un pote, des boules de pain de mie anglais moulu et prétrempé [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] . Donc pouvoir mettre à l'hameçon ce même pain de mie plutôt que du challiou, c'est le must [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .

Amicalement, yodiar[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Merci pour ces conseils. J'ai testé la mie de pain samedi lorsque ça ne voulait plus mordre aux pinkies et effectivement j'ai fait de beaux gardons [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

yodiar a écrit:

pain de chaillou préparé au sopalin en trempant dans de l'eau de pluie additionnée du produit que je voulais essayer

C'est quoi comme produit ?

Oups, désolé Olivier[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , c'est un produit que j'avais en tête depuis 10 ans et en stock depuis 3ans, je l'ai essayé cette fois avec un succés inespéré, mais ce n'est peut-être pas le produit.. Faut que je réessaye dans des conditions différentes, mais même si je crois que c'est le produit, je n'en parlerai pas, en premier ce serait ouvrir des portes vers des utilisations inconsidérées sur le dosage, en deuxième ce serait perdre l'avantage de la découverte, et en troisième ce serait ruiner une marque manufacturée que j'admire et qui m'a toujours permis de faire du fish même avec très peu de moyens[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .

Donc, pour essayer un produit, n'hésitez pas à en imbiber le pain d'eschage, s'il faut le dégorgeoir un peu plus souvent qu'avec un autre appât, il n'est pas impossible que "yabon le produit" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je reprends ce sujet en lecture, j'en profite pour l'inclure en sujet du mois tiens

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LA PÊCHE FINE AU PAIN DE MIE ANGLAIS AU BREAD PUNCH (SUITE)

C) les emplacements :


1) du printemps au début de l’automne :
Pour les pêches du printemps à l’automne, vos coups habituels conviendront parfaitement. Comme je l’avais précisé dans mon propos sur « la pêche à la pâte : chapitre V, B) », on recherchera les poissons au printemps dans les zones peu profondes et ensoleillés jusqu’à la période du frai. Dès le début des chaleurs, on privilégiera les coups situés près des herbiers qui leur apporteront ombrage, oxygène, nourriture et protection contre les carnassiers. Ces places seront favorables jusqu’à la chute des feuilles. Par fortes chaleurs, les embouchures de ruisseaux, les rigoles d’amenée, les sources compteront aussi parmi les meilleurs postes.
Dans les plans d’eau traversés par une rivière, ou des dérivations, on choisira les emplacements où l’apport d’eau forme une rigole, un chenal permettant la communication des parcelles d’eau entre elles, présentant un fond propre et souvent une profondeur correcte car creusé par le courant régulier. Si ce chenal est facilement accessible et s’il présente des herbiers en bordure, ce coup est à « dormir sur place ». J’ai eu la chance de tomber sur ce type d’emplacement dans un grand étang traversé par la Somme. J’y ai effectué des fritures mémorables de gardons au chènevis, notamment avec un kit de moins de 4 mètres. Les poissons stationnaient en permanence dans cette voie d’eau bordée sur toute sa longueur par un grand herbier, guettant la nourriture apportée par un courant plus sensible qu’ailleurs : l’action de pêche consistait à laisser dériver la petite ligne à la limite de l’herbier et cela dans la plus grande discrétion, les gardons se tenant « presqu’à mes bottes ».
En rivière, les coulées profondes à courant lent et régulier s’avèreront bonnes, si leur fond non vaseux est plutôt uniforme ou s’il remonte légèrement en fin de coulée, mais évitez ceux qui s’abaissent sensiblement à la fin de la coulée, vous pêcheriez alors hors de portée des poissons.

On comprendra que le sondage très minutieux d’un emplacement nouveau, sur toute sa longueur et sa largeur s’impose absolument, même si cette opération, souvent négligée par les pêcheurs, prend beaucoup de temps. Il vous permettra de connaître les profondeurs et de suivre les variations de ces dernières en cas d'éclusées ou de mouvements d'eaux liés aux barrages, la nature, le relief du fond avec ses cuvettes, ses obstacles, et vous aidera à choisir la bonne décision de le conserver ou de l’abandonner « au cas où », et dans le cas de la première option, d'échafauder la stratégie de pêche à suivre et notamment les manoeuvres d'aguichages( retenues et relâchers) à mettre en oeuvre en fonction du relief de ce fond. Cette connaissance du fond est un atout indéniable qui fera souvent la différence. Michel DUBORGEL, dans son traité pratique de la pêche, écrivait à ce sujet que " le bon pêcheur à la ligne flottante se reconnaît infailliblement à ce qu'il se sert de sa sonde aussi indispensable pour lui qu'une canne pour un aveugle!"
Je pense que ce rappel n'était pas inutile.


2) de la fin d’automne à l’hiver :
En période froide, la pêche au pain de mie anglais donne de bons résultats dans les eaux claires, à courant lent des canaux, des petites et moyennes rivières, notamment lors des journées froides et ensoleillées. J’y ai réussi également, en étang, mais avant la période des grands froids, de novembre à décembre, ce durant les après-midis ensoleillés suivant des gelées nocturnes. Je ne l’ai pas expérimentée de janvier à début mars du fait de la fermeture de nos plans d’eau pour cause de rempoissonnements.
Il ne faudra pas négliger en canal ou rivière les zones de retour des eaux de refroidissement des usines qui entretiennent un courant chaud qu’affectionnent tous les cyprins. Même par grands froids ces emplacements sont excellents : la température de l’eau étant plus élevée qu’ailleurs, favorisant l’activité et l’appétit des poissons.

Nous évoquerons, la prochaine fois, la question des amorces et de l'amorçage toujours dans le cadre de la pêche au pain de mie anglais au bread punch.
Amicalement,ch'pateu.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

très complet l amie[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Ah ch'pateux, tu m'enlèves le pain de la bouche en parlant de Michel Duborgel [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , c'est lui que je ressens dans ma jeunesse, que je ressens quand je te lis [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , je voulais le citer à ta dernière lecture, mais je me suis dit qu'aujourd'hui personne n'y comprendrait rien, j'avais tort [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] . Je me souviens de lui, ses articles palpitants qui allumaient mon feu d'espoir fou du pêcheur, en ayant si souvent raison [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .
Je me souviens de bien des choses, et aussi de certains "secrets" dont il devait parler plus tard, et aussi de son chien "de races" (notez le pluriel) commme je me souviens aussi d'un de ses amis, auteur de "la musette à Matthieu" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image], je parle d'henri Limouzin, de Victor Borlandelli, de ces grans hommes que je n'ai jamais connu mais qui m'ont avec à l'époque "la pêche et les poissons", en accompagnement de Michel Duborgel et de son "saumon du pauvre" qu'est la carpe avec ses moulinets Mitchell, insufflé la passion de la pêche au travers de leurs écrits [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

yodiar a écrit:

Ah ch'pateux, tu m'enlèves le pain de la bouche en parlant de Michel Duborgel [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , c'est lui que je ressens dans ma jeunesse, que je ressens quand je te lis [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , je voulais le citer à ta dernière lecture, mais je me suis dit qu'aujourd'hui personne n'y comprendrait rien, j'avais tort [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] . Je me souviens de lui, ses articles palpitants qui allumaient mon feu d'espoir fou du pêcheur, en ayant si souvent raison [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .
Je me souviens de bien des choses, et aussi de certains "secrets" dont il devait parler plus tard, et aussi de son chien "de races" (notez le pluriel) commme je me souviens aussi d'un de ses amis, auteur de "la musette à Matthieu" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image], je parle d'henri Limouzin, de Victor Borlandelli, de ces grans hommes que je n'ai jamais connu mais qui m'ont avec à l'époque "la pêche et les poissons", en accompagnement de Michel Duborgel et de son "saumon du pauvre" qu'est la carpe avec ses moulinets Mitchell, insufflé la passion de la pêche au travers de leurs écrits [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Yodiar, saches que tous les grands noms de la pêche que tu cites et on pourrait en ajouter encore beaucoup d'autres: Daniel Maury, illustre rédacteur en chef de "la pêche et les poisons", remarquable pêcheur et journaliste charismatique; Marcel Bourgeois,auteur et dessinateur halieutique de grand talent; Roland Trumeau (auteur,champion et praticien); Jérôme Nadeau (Larousse de la pêche); Jérôme Favard, pêcheur et auteur d'ouvrages raffinés sur la pêche, Paul Boyer....et pour les plus anciens:Louis carrère, le colonel François, le docteur Barbellion, Michel Pollet et Raoul Renault (pour tous leurs ouvrages chez Borneman), A gobinot, Louis Matout et Georges Empire (praticien remarquable que je vénère) etc.....
"nous ont insufflé la passion de la pêche au travers de leurs écrits" comme tu l'écris si bien,...Tu remarqueras, au passage, qu'ils étaient "généralistes". Ils nous manquent infiniment...
On ne retrouve plus dans la plupart des revues et ouvrages actuels "l'âme, l'authenticité, la poésie , la probité" des auteurs qui ont marqué notre jeunesse et qu'on a plaisir à relire!
Maintenant on "formate", on conditionne les pêcheurs du dimanche et les autres à consommer avant tout et vous remarquerez que souvent les prises ne sont pas proportionnelles aux dépenses....Ne perdez pas de vue que beaucoup des personnes qui écrivent (je n'écrirai pas: journalistes) dans certaines revues n'ont d'autre dessein que de faire vendre, à travers leurs articles, le matériel qu'ils distribuent directement ou vendent sur le net...
Daniel Maury, s'il voyait cela,"se retournerait certainement dans sa tombe"!
La réflexion s'impose dans toutes les pêches.On pêche avec la tête et non avec la main qui tient la canne.L'art de prendre du poisson s'élabore dans la matière grise et se transmet du poignet à la pointe de l'hameçon, pour se terminer dans le panier en passant par l'épuisette" écrivait en 1959 Louis Carrère et sa pensée demeure, tout à fait d'actualité.Le matériel ne fait pas tout!

L'objectivité n'est plus de mise en ce monde. On ne peut pas être juge et parti! journaliste et représentant d'une marque d'articles de pêche! Arrêtons de prendre tous les pêcheurs pour des gogos!
Vous en conviendrez facilement, à moins que nous n'ayons pas les mêmes valeurs!
Amicalement,Ch'pateu![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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Ah!!! Michel Pollet, Marcel Bourgeois et Raoul Renault , ils m'ont enflammé avec les pêches en étang, les croquis sans couleur au crayon levé qui inspiraient les pêches de tanches, de gardons de goujons ou de brèmes [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .j'ai même tenté la pêche de la brème dans la glace en étang et en plein hiver tellement ils me flanquaient le virus [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .
Et Daniel Maury, je dévorais ses éditoriaux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , et Jo nivers pour la carpe, et ces pêcheurs qui partaient faire un gros poisson avec une boule de pâte de pain non cuite du boulanger [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] . Maintenant quand je vois juste un "histoire" naturelles" d'Etienne Lalou et d'Igor Barrere, même si ça ne vaut pas tout ça, je frémis et je dévore, car c'est le peu qu'il reste.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Qu'est ce qu'on a perdu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , quand je vois tout ce commerce j'ai envie de dire comme les bretonnes "pirates!! y nous ont volé not recette!". C'est vrai, il n'y a plus de vértité, plus de simplicité, plus de bon sens, mais encore et toujours des moyens techniques et financiers, où est la pêche dans tout ça??? Où est le bohneur de partir pêcher au carnassier avec un petit lancer et 2 cuillères mepps agglia long ou suissex? ou est le bonheur de partir pêcher avec une télescopique, une ligne et une petite boite de chénevis??? Que pourrai t'on prendre avec une canne de moins de 3 métres et quelques vers trouvés sur place???

Les moyens se sont multipliés tandis que l'essentiel s'en allait, le bonheur, la richesse des milieux, l'écoute nécessaire à l'apprentissage des néophytes, le "coup de main", et malheureusement la simplicité. Mais rien n'est encore perdu, car à travers nos messages on peut en restituer une partie, et de ce côté là, je n'ai pas encore vu mieux que toi ch'pateux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Amicalement yodiar[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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LA PÊCHE FINE AU PAIN DE MIE ANGLAIS AU BREAD PUNCH (SUITE)

D) Les amorces et l’amorçage :


1) amorces et amorçage en période froide :
On peut utiliser soit la mie de pain anglais pulvérisée soit la chapelure blonde. C' est encore ici, le parti de la simplicité qui rime avec efficacité : pas de sophistication inutile.

a) la mie de pain anglais pulvérisée :
Elle s’obtient simplement en passant au bol mixer, le jour de la pêche, deux tranches à la fois de votre pain "anglais" frais dont vous aurez, au préalable, retiré la croûte. Une dizaine de tranches suffisent pour amorcer en étang ou en petit canal. Vous obtiendrez une chapelure très fine que vous conserverez dans un sachet plastique bien fermé. Ce pain de mie contient assez d’humidité pour confectionner, en la pressant dans votre main, des petites boulettes qui pourront être lancées jusqu’à 9 ou 10 mètres sans problème, ou des pincées en la serrant entre l’index, le majeur et le pouce pour amorcer en bordure jusqu’à 5 mètres. Au contact de l’eau, ces dernières éclatent en diffusant dans l’eau leurs fines particules qui descendent tout doucement dans la couche d’eau en créant un nuage attractif. Vous serez surpris, la première fois, du "travail" de cette amorce, qui n’est faite que de pain.
Si vous pêchez à plus de 6 mètres, l’emploi d’une petite coupelle fixée sur votre scion sera un « plus » pour amorcer avec précision, notamment pour approcher la berge opposée d’un petit canal ou d’un bras mort. Si la profondeur ou le courant l’exigent, il vous faudra alourdir votre chapelure avec du gravier très fin humidifié avant l’emploi ou du sablon, comme on l’a vu pour la pêche au bouquet de mie de pain.
Le pain étant un aliment très nourrissant, il faut avoir la main légère pour amorcer, surtout à cette époque de l’année : pour la pêche de bordure jusqu'à 5 mètres une petite pincée de mie à chaque coup de ligne suffit. Au-delà, une toute petite boulette à la main ou à la coupelle à chaque coup de ligne ou tous les 3 ou 4 poissons, si ça mord bien, sera de mise. Là encore, la devise est d’amorcer peu mais régulièrement.


b) la chapelure blonde :
On la choisira la plus fine et la plus blanche possible .Un sachet de 500 à 700g de chapelure sèche suffira, généralement, pour une partie de pêche. On la passera au bol mixer pour l’affiner si besoin est. On la mouillera très progressivement comme on le fait pour l’amorce, en la brassant énergiquement. On la fera, une première fois, gonfler au moins quinze minutes. On renouvellera l’opération et on peaufinera, le cas échéant, le mouillage une dernière fois à l’aide d’un vaporisateur. On la passera ensuite au tamis à fines mailles pour homogénéiser l’ensemble. Une bonne demi-heure est donc nécessaire à sa confection. Un mélange, pas trop mouillé, travaillera en étang, en canal comme en petite rivière lente et peu profonde de la même manière que la mie de pain pulvérisée dont nous venons de parler.
On pourra également alourdir la chapelure avec le gravier fin s’il y a lieu.
Les modalités d’amorçage restent également identiques à celles évoquées au a).


2) Les amorces du printemps à l’automne :
Les pêcheurs qui voudraient pêcher au bread punch "en spécialité" toute l’année peuvent reprendre les amorces et les techniques d’amorçage relatées pour la saison froide.

Pour l’emploi de la pastille de pain en alternance avec d’autres esches comme le chènevis et la pâte demi-ferme, je me contente de mes amorces habituelles.
Que mon coup à la graine en étang ait été préparé à l’avance avec du pain de chènevis traditionnel ou "maison" (voir l’amorçage du gardon au chènevis : post du 23/07/09, rubriques amorces), ou non préparé, je jette toujours sur mon coup, avant de débuter la pêche, une petite poignée de graines cuites et 4 à 5 boulettes de mon amorce de fond habituelle mélangée avec du chènevis moulu cuit et je procède ensuite à un rappel régulier de 4 à 5 graines.
Il m’arrive aussi d’amorcer avec un mélange de chapelure blonde ou grillée selon mes stocks auquel j’ajoute du chènevis moulu cru et cuit et un peu d’huile de chènevis.
Lorsque je pêche le gardon à la pâte tendre (voir pêche à la pâte), j’amorce avec mon amorce d’ "entre deux eaux" et je procède à des essais à la pastille de pain avec des poinçons de 2 à 2,5 mm, mais avec une ligne à plombée plus haute, montée sur une autre « mitraillette ».


C’est là l’occasion d’aborder la prochaine fois le matériel et notamment les lignes avant d’aborder l’action de pêche d’hiver et la manière dont j'utilise les noquettes de pain de mie, le reste de l’année.

Amicalement,ch'pateu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Une très bonne démonstration de la pêche au pain.... merci![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Merci l'ami [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , mais les noquettes de pain de mie, et le pain de chénevis maison, tu peux préciser, ça m'intéresse beaucoup [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , pour le pain de chénevis maison, tu parles de chénevis gras moulu lié au sucre ou d'autre chose ?[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

amicalement yodiar

eh ben je te tire mon chapeau pour ce magnifique sujet

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Tout d'abord, je suis heureux que ces "pêches à papa" à la pâte et au pain vous intéressent, voire vous passionnent et que vous puissiez découvrir ou redécouvrir pour les plus anciens, ces modes de pêche qui sont à la fois simples et productifs, naturels et passionnants et qui ne nécessitent pas un "arsenal hyper coûteux" actuellement très "tendance".

Nos anciens possédaient, pour beaucoup la maîtrise de ces pêches au coup comme également celle du gardon à la graine de chènevis dont l'apprentissage accompli constituait, pour eux , "l'examen de passage en cours supérieur". Je suis en train de vous préparer une vaste étude sur cette pêche à la graine qui mérite, elle aussi, un hommage particulier pour la technicité qu'elle requiert et les résultats qu'elle procure. Elle a été considérée pendant longtemps comme la pêche "reine" du gardon et certainement la plus subtile et elle le demeure encore, de nos jours.

Amicalement, ch'pateu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .... ah ce Duborgel... il a tout inventé ou presque!

Merci ch'pateux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , je suis impatient de découvrir cette pêche au chanvre exposée par tes soins [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] , je m'y suis aussi essayé il y a de nombreuses années, elle me plaisait bien mais mes pêches à la patate en eau calme avaient ma préférence [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] . Au chénevis, je n'ai bien réussi à plusieurs reprises qu'à la décortiquée, à la noire j'ai eu quelques réussites mais de trop nombreux échecs, mais ce n'était pas cette pêche qui était en cause, car des fous passionnés de cette pêche au chénevis réalisaient des paniers dont je rêverai encore [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .



Et peut-être bientôt, quelqu'un nous expliquera t'il la pêche de la carpe à la pâte grise par Michel Duborgel? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] En tous cas pour moi ça me ferait plaisir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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LA PECHE AU BREAD PUNCH (SUITE)

E) Le matériel :


1) les cannes :


a) Pour les pêches en saison froide en petit canal, dans les petites rivières à courant lent, les bras de rivières qui alimentent des étangs, tous ces lieux de pêche ayant en commun d’être peu larges (12 à 15 mètres maxi), peu ou moyennement profonds et d’être animés par un léger courant, on privilégiera, comme pour la pêche à la pâte, les cannes de 3 à 4 mètres (voire 5 mètres grand maximum) : un kit de votre grande canne, une « mitraillette » de 3,5 à 4 mètres, voire une « allegria »(garbolino) petit modèle (4,85 m) constituent un bon compromis. Un scion souple est idéal pour ces pêches rapides de petits et moyens gardons au pain de mie. Même si les eaux vous semblent claires, il faut commencer, de préférence, à pêcher à ces longueurs de cannes. On y gagnera en vitesse d’exécution et en précision pour amorcer avec nos pincées ou nos toutes petites boulettes d’amorce.
On allongera la longueur des cannes pour pêcher, le cas échéant, près de la rive d’en face et on se servira, dans ce cas, d’une petite coupelle d’amorçage comme on l’a vu précédemment. En étang, lac, grandes rivières des cannes de 6 à 9 mètres, voire plus longues en grand canal, seront souvent nécessaires. Là encore l’usage de la coupelle sera le bienvenu. L’allongement des cannes rend, certes, la pêche plus difficile, mais on piquera des poissons plus gros, notamment en rivière large et grand canal, la taille des noquettes de pain de mie sera alors plus importante

b) Pour les pêches du printemps à l’automne, vous utiliserez vos cannes habituelles. Je ne dépasse jamais, de toute façon la longueur de 8 mètres, sauf exception. Vous trouverez sur le marché des cannes de qualité à des prix corrects : point besoin d’une treize mètres et de 6 kits pour se faire plaisir et réussir, en pêche de loisir.

A la pastille de mie de pain, à la graine et à la pâte demi-ferme, en étang, j’affectionne mes « allegria » de 5,85 et 6,85 m, super légères (respectivement 170 g et 230 g) et très fines. C’est un réel bonheur de pratiquer avec ce type de cannes. Elles disposent d’une tête télescopique de 2 ,75 m et d’un scion souple et autorisent des pêches très rapides et un contrôle parfait de la ligne en cas de vent. Il m’arrive, de remplacer le scion plein par un creux avec un élastique intérieur sur 2 brins, surtout lorsque j’ai préparé le coup à la graine. Je monte toujours, en plus, un kit avec une ligne fine pour la pâte et la petite noquette de pain. Ces cannes sont la version française des « whips » anglais (fouets) beaucoup utilisés en Grande-Bretagne pour les pêches rapides dont celle au pain de mie.


2) les lignes :


a) Pour les pêches fines en saison froide en petit canal, petite rivière et en étang ou « en spécialité », on montera des lignes fines en 7/100 d’un seul tenant ou avec un corps de ligne en 8/100 et bas de ligne en 6,5 ou 7/100, et en 10/100 en corps et 8/100 en bas de ligne pour les beaux poissons. Le flotteur sera fusiforme, très sensible et muni d’une antenne fine en métal pour l’étang et le canal, et en plastique pour la rivière. Il sera équilibré au maximum de manière à ce que le bas de l’antenne soit immergé. Les touches, plus nettes qu’à la pâte, seront ainsi bien marquées et les poissons bien piqués. On notera que la noquette de pain est plus légère qu’une boulette de pâte de même taille. Pour le grammage, par temps calme, on appliquera la règle des 0,20 g par mètre d’eau et des 0,30 g en cas de vent.
Personnellement, mon choix se porte, le plus souvent s’il n’y a pas trop de vent, sur une plume de paon sans antenne, mince, longue et bien quillée qui, très stable n’offre pas de prise au vent et qui, équilibré à ras d’eau « part impeccablement sur la moindre touche » (voir post du 12/12/09 sur la pêche à la pâte : chapitre matériel, B)les lignes c) le flotteur), et en cas de vent sensible sur un même modèle mais un peu plus porteur et doté d’une courte et fine antenne métallique ou plastique.


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Flotteurs « maison » en plume de paon sans antenne : mes préférés



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Flotteurs « maison » en plume de paon avec antenne courte (ici en plastique)


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Flotteurs carotte « maison » avec fine antenne métallique (sauf les 5è et 6è à partir de la gauche en plastique fluo)



La plombée sera plus étalée que celle utilisée pour la pâte tendre. En effet, la pastille de pain doit descendre très lentement, aussi naturellement que possible dans le nuage de pain de mie pulvérisé ou de chapelure blanche. Pour cette raison, je positionne relativement haut ma plombée principale, composée de styls carrés dégressifs (limités à 8 et presqu’accolés pour limiter les emmêlages, c’est-à-dire à plus du tiers de la profondeur, suivie de 2 styls carrés eux aussi dégressifs, suivis aussi de 3 styls n° 13 que je place à 15 centimètres de l’hameçon. Ces derniers sont « baladeurs » selon la pêche et il peut arriver en pêche difficile de petits gardons de ne garder qu’un plomb de touche, les 2 autres prenant la place des 2 initialement placés au dessus. On pourra redescendre la plombée vers le bas si les poissons sont mordeurs : à la pêche, rien n’est figé et il faut sans cesse s’adapter.
L’hameçon nickelé à tige longue ou demi longue sera, en pêche très difficile, un n° 24 ( lion d’or 1207 N par exemple), on se servira alors du poinçon de 2 ou 2,5 mm, mais un n° 22 (B 511 kamasan par exemple et un poinçon de 2,5 à 3 mm), voire n°20 (poinçon de 3 à 4 mm) sera plus couramment utilisé. La pastille de pain de mie en gonflant beaucoup dans l’eau permet l’utilisation d’un hameçon plus gros qu’à la pâte. Si les poissons sont de belle taille un n° 18 (poinçon 4 à 5 mm) leur offrira une belle bouchée. Les ardillons trop prononcés des hameçons seront écrasés pour ne pas abimer les poissons et pour pouvoir être retirés facilement des mailles de l’épuisette ou du tablier….

La prochaine fois, nous parlerons des lignes pour la période du printemps à l'automne et de l'action de pêche en saison froide.
Amicalement, ch'pateu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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LA PÊCHE FINE AU BREAD-PUNCH (SUITE)


b) Pour les pêches de printemps à l’automne, j’utilise mes lignes habituelles qui, pour l’étang, sont la réplique de celles précisées en a). En effet pour la petite pastille de pain de mie et la pâte demi-ferme le modèle de ligne fine précité avec hameçon de 24/22 convient parfaitement avec un éventuel déplacement du ou des plombs de touches vers le bas.

Pour la « belle » noquette de pain de mie et le chènevis, le type de ligne avec plombée étalée dont la masse principale (olivette coulissant « dur » ou plombée dégressive en gros styls carrés) pourra être placée parfois encore plus haut en cas de pêche difficile ( pour une descente très lente du pain ou de la graine), sera parfait avec un corps de ligne en 10/100 voire en 12/100 en présence de gros poissons et un bas de ligne (longueur d’au moins 15 cm) respectivement en 8 et 10/100.
Je précise toutefois que mes flotteurs pour la graine sont plus porteurs que pour la pâte, du fait de l’animation quasi permanente dont doit faire l’objet la ligne. Je les fabrique en balsa de très faible densité en diamètre de 4 mm et leur taille pour l’étang, le canal et les rivières lentes va de 60 à 120 mm. Ils sont biconiques et réversibles. Ils ne comportent ni antenne ni quille ni anneaux. En fait, les pointes très affinées des cônes, colorées en jaune, rouge fluo ou noir servent d’antenne. On peut les retourner (pour une meilleure visibilité) facilement du fait qu’ils sont maintenus sur le fil grâce à des bagues plastique très fines. Equilibrés au maximum, c’est-à-dire dépassant de quelques millimètres à peine de la surface, ils n’offrent pas de prise au vent et sont super sensibles au relâché: le fait de les soulever partiellement et de les laisser repartir les font s’enfoncer de plusieurs centimètres sous l’eau. Ils supportent une masse incroyable de plombs pour leur volume, cela n’a rien à voir avec les flotteurs du commerce. Cela tient au fait du balsa employé de très faible densité et que je ne les recouvre que de 2 fines couches de vernis polyuréthane, la première couche étant, de plus, minutieusement poncée au papier abrasif 400. Les extrémités des pointes sont peintes en blanc sur 1,5 cm avant d’être vernies au fluo jaune ou rouge, ou noircies au marqueur.

Si le vent monte en cours de pêche, il m’arrive d’ôter un ou deux plombs pour gagner en visibilité sans trop sacrifier pour autant la sensibilité de la ligne. Je procède également de cette façon pour pêcher à la traînée, souvent très bonne quand le vent est de la partie, aussi bien à la graine, au pain qu’au bouquet de vers de vase que j’emploie quelques séances en début et fin de saison. Je réussis, d’ailleurs souvent mieux « au vaseux » tant en nombre et grosseur de poissons, dans ces conditions, avec ce type de montage qu’avec une ligne plus ténue munie d’un flotteur hyper sensible à antenne métallique très fine : la ligne, plus lourde et plus stable dans la vague et les contre-courants, assure une meilleure présentation de l’esche aux poissons et facilite un meilleur contrôle de l’action de pêche.



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Flotteur « maison » biconique réversible en balsa pour la graine et les noquettes de pain de belles tailles.


Vous trouverez dans le commerce des flotteurs parfaitement adaptés à cette pêche à la noquette de mie de pain de belle taille et à la graine : je pense notamment à ceux de forme effilée, « carotte » type « Tesse »…..et ceux dont vous avez l’habitude d’utiliser et dont vous connaissez parfaitement les réactions à la touche.

Je voudrais aussi vous « brancher » sur l’utilisation des flotteurs à antenne plastique courte et de fort diamètre (3 à 4 mm pour les plus grosses) .Ces flotteurs de forme oblongue ou « carotte » sont à plomber « à ras d’eau ». Ils sont très visibles et de loin, c’est le fort diamètre de leur antenne teintée dans la masse qui vous permet de visualiser un point fluo qui s’enfonce à la moindre touche. De plus, lestés à l’extrême, ils n’offrent pas de prise au vent, favorisent la tenue et le contrôle de ligne et les relâchés. De plus, souvent dotés d’une quille en carbone plus ou moins longue, ils se mettent en place plus lentement que si celle-ci était métallique et permettent de déceler plus facilement les touches à la descente de l’esche, ce qui arrive souvent avec ces types d’esches : nous en reparlerons plus longuement lors de notre étude sur la pêche au chènevis.
Ils ne paient pas de mine, mais ESSAYEZ LES, vous ne serez pas déçus !
Ils sont commercialisés par les grandes marques et dans des grammages et des couleurs d’antenne différents. En taille 0,3 g et 0,4 g ils sont redoutables pour les eaux calmes et de profondeur moyenne.
Ils permettront de résoudre, dans la majorité des cas, vos problèmes de visibilité.
Ces lignes sont terminées par un hameçon n° 18 pour des grains de chènevis n° 4, et conviennent parfaitement à des noquettes confectionnées avec un bread punch de 4 à 5 mm.


J'en ai fini pour aujourd'hui, nous parlerons, la prochaine fois, de l'action de pêche tant en saison froide que pour le reste de l'année.

Amicalement,ch'pateu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]