Tout aussi efficaceBeaucoup de pêcheurs pensent que l'augmentation de la maille du
brochet 60, ou encore l'établissement d'un quota journalier, n'auraient
aucun sens sans une interdiction de la pêche au vif. Personnellement,
je suis contre le principe d'une telle interdiction. Il existe une 3ème
voie : le ferrage à la touche.
Il consiste à ferrer rapidement,
pour que l'hameçon se plante dans la machoire du poisson (partie très
peu vulnérable de son anatomie) avant que l'appât n'ai été ingurgité
au-delà de l'oesophage.
Bien entendu cette technique se heurte à une
difficulté : comment savoir à quel moment ferrer ? Si on laisse avaler
la question ne se pose pas (il suffit d'attendre "assez longtemps"),
mais pour piquer le poisson au bord de la gueule, comment être sûr que
c'est le bon moment ?
La réponse est simple : un pêcheur à la
cuiller, au poisson nageur ou au mort manié ne se pose pas la question
: il ferre dés qu'il sent une touche. Hé bien au vif il est
parfaitement possible de faire la même chose, à condition toutefois de
modifier son système d'armement en conséquence. En effet, les armement
discrets pour le ferrage retardé, destinés à être avalés facilement (et
donc les plus discrets possibles), ne permettent pas de ferrer à la
touche avec des garanties de succès suffisantes. Il faut donc des
montages spécialement adaptés pour que la méthode révèle toute sa
valeur et son efficacité.
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