Le forum d'entraide, de conseils et d'astuces sur l'art de la pêche. |
| | No-kill or not no-kill ? | |
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+19olivier91 Cisco droseasky emmanuel ch-dam atiopekeu mondialiste_95 jean pierre 17 alrick Extra62 steph 60 Kashima laupic Furax magnous gauthier du 59 fafa carpeamour59 Truitor 23 participants | |
Auteur | Message |
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olivier91
Réputation : 0
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Sam 27 Déc 2008, 23:19 | |
| Il faut leur rappeler ce qu'est une AAPPMA Association Agréée pour la Protection de la Pêche et du Milieu Aquatique.... ils ne savent peut-être pas ce que ça veut dire "protection". Faîtes l'expérience... demandez aux pêcheurs que vous croisez ce que veut dire AAPPMA.... vous allez être surpris !! | |
| | | Extra62
Réputation : 0
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Sam 27 Déc 2008, 23:30 | |
| C'est clair chez moi les 3quarts des pêcheurs (toutes techniques confondus) ne savent pas ce que ça veut dire je pense qu'ils confondent protection et destruction Quand je pense qu'ils organisent une grande compétition au coup en janvier (championnat d'hiver de Merville) bah j'aurais honte à leur place il n'y a que leur concours qui compte :tirer: | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Lun 29 Déc 2008, 21:26 | |
| ouai tu as raisons les magazines influencent beaucoup pis c'est bien de relacher son poisson petit poisson deviendra grand !!!!!! Dans les jours ou les années a venir tu aura l'occasion de le refaire c pas plus mal |
| | | alrick
Réputation : 0
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Ven 02 Jan 2009, 14:46 | |
| oui vive le no kill et non a tout s est charognard qui ne respecte pas la maille du poisson et qui garde tout se qui prennent vive le no kill !!!!!!!!!!! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Dim 15 Mar 2009, 19:04 | |
| Oui vive le no kill moi on ma appris à l'école de pêche à pécher no kill c'est très bien; pourquoi toujours manger les poissons, on fait une belle photo et puis voilà, on le relache.En prendre un de temps en temps pour manger, comme sa je dis pas, mais tous le temps!!! Une fois j'ai vu des petits vieux, de vrais viandards, ils gardaient toutes les petites perches qu'ils pêchaient;ça m'avaient assez énervé... Voilà |
| | | jean pierre 17
Réputation : 0
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Dim 15 Mar 2009, 19:17 | |
| pour ma part, je garde un brochet par an, il faut qu'il fasse plus de 70 cm, et si j'en prend un autre plus grand plus tard et bien tant pis, il repart à l'eau ! | |
| | | mondialiste_95
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| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Dim 15 Mar 2009, 19:47 | |
| - olivier91 a écrit:
- Le "réflexe " des gens est souvent une incompréhension quand vous leur dîtes que voue relâchez vos prises... il faut leur expliquer la démarche et là ils comprennent.
Exactement!! Il faut leur expliquer mais meme pour certains c'est difficile!!! | |
| | | atiopekeu
Réputation : 0
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Lun 16 Mar 2009, 18:45 | |
| kashima a ecrit Si j'ai envie d'un poisson, quel qu'il soit, je le garde et point barre aux moralisateurs de tous poils. _________________ apres tous si on se preocuperais des gros pollueur(rejet des polluants par les gros groupes industriels) en serrai t on a se poser la question du nokill | |
| | | Cisco
Réputation : 0
| | | | droseasky
Réputation : 0
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Mar 28 Avr 2009, 08:06 | |
| Si tu préfères un autre anglissisme, parlons dans ce cas de catch and release qui exprime mieux notre attitude envers le poisson, on aime le prendre et on aime le voir repartir, je suis pas contre tout les prélèvements mais si je regarde les secteurs où je pêche, les endroits les plus poissonneux sont ceux ou je ne pêche pas: les réserves, crois-tu que la pollution réagis comme le nuage de tchernobyl ? Elle contourne la réserves pour continuer de décimer les poissons en aval? Si les problèmes de pollutions sont bel et bien réels et sérieux je te l'accorde les prélèvements sont au moins autant préjudiciables aux espèces culinairement appréciées. Nous n'avons pas la prétention de ne faire aucun mal aux poissons que nous pêchons mais nous avons au moins l'intention de limiter notre impact global sur la population. A ce sujet voici un petit texte que je donne à tout ceux qui ont des irréductibles mangeurs de poissons à convertir, certes le sujet no-kill écolo n'a rien à voir là-dedans mais c'est à mon avis la meilleure excuse pour relâcher du poisson: - Spoiler:
Nous avons tous eu vent de l'affaire du PCB, cette molécule dangeureuse pour la santé retrouvée dans la chair des poissons que consommaient les pêcheurs. Ce drame sanitaire est devenu une aubaine pour les espèces fréquemment traquées pour des raison gastronomiques car il a donné suite à une interdiction de leur consommation sur les zones touchées. Il faut se rappeler que le PCB est présent dans les milieux aquatiques depuis des années mais que seule la règlmentation à évoluée pour atteindre un seuil de tolérance rendant inconsommable les captures. A partir de cette observation une question se pose: « Y aurait-il d'autre pollution succeptible d'être restées silencieuse? » . Ma réponse est bien évidemment que oui, il existe des substances moins connues mais certainement tout aussi inquiètante pour la santé des consommateurs de poissons sauvages. Je voudrais attirer l'attention du monde halieutique sur un fait connu et dont l'application en terme de prévention reste vague. Nous savons que les hormones contenue dans les pillules contraceptives sont véhiculées par l'urines et que même dans le cas de traitement en station d'épuration ces molécules se retrouvent dans les eaux de rejet qui repartent dans les cours d'eau. Ces hormones ont un effet reconnu sur le métabolisme des poissons: stérilité, masculinisation... Quant aux effets sur l'homme je ne les connais pas exactement mais on peut imaginer des effets insidieux sur la fertilité. On peut aussi faire le lien avec une technique utilisée en pisciculture pour obtenir des lots de truites tout femelle pour optimiser les rendement d'élevage, des géniteurs sont traités aux hormones masculinisantes dans leur premiers mois d'existance pour donner des « néo-mâles » véhiculant uniquement des chromosomes femelles. Une fois croisée avec les congénères naturelles leur descendance exclusivement femelles seras élevée normalement mais par précausion sanitaire les « néo-mâles » doivent être détruits et sont interdit à la vente. Les même poissons vivent dans le milieu et sont susceptibles d'être capturés, leur reconnaissance est impossible, aucune législation à ma connaissance ne protège les pêcheurs de cette pollution omniprésente car n'oublions pas que les eaux de rejets traitées ou non son plus riches et favorisent le développement des invertébrées qui rentrent ensuite dans la chaîne alimentaire. Je ne suis pas partisant de l'alarmisme, il y a bien d'autre maux découlant de la mal-bouffe mais je reste prudent face à ce genre de dangers non-anodins qui peux tous nous toucher. Doit-on attendre que la science avance pour nous protéger ou doit-on devancer les mauvaises nouvelles en choisissant nos aliments dans des chaînes de production maîtrisées (pisciculture)? A chacun de faire son choix en son âme et conscience avec ces cartes en main en pensant bien que les conséquences de nos actes ont-elles aussi leurs propres cartes et que nous ne sommes pas prêts de toutes les connaître... Fred. Faivre
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| | | Cisco
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| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Mar 28 Avr 2009, 09:31 | |
| - droseasky a écrit:
- Si tu préfères un autre anglissisme, parlons dans ce cas de catch and release qui exprime mieux notre attitude envers le poisson, on aime le prendre et on aime le voir repartir, je suis pas contre tout les prélèvements mais si je regarde les secteurs où je pêche, les endroits les plus poissonneux sont ceux ou je ne pêche pas: les réserves, crois-tu que la pollution réagis comme le nuage de tchernobyl ? Elle contourne la réserves pour continuer de décimer les poissons en aval?
Si les problèmes de pollutions sont bel et bien réels et sérieux je te l'accorde les prélèvements sont au moins autant préjudiciables aux espèces culinairement appréciées. Nous n'avons pas la prétention de ne faire aucun mal aux poissons que nous pêchons mais nous avons au moins l'intention de limiter notre impact global sur la population. A ce sujet voici un petit texte que je donne à tout ceux qui ont des irréductibles mangeurs de poissons à convertir, certes le sujet no-kill écolo n'a rien à voir là-dedans mais c'est à mon avis la meilleure excuse pour relâcher du poisson:
- Spoiler:
Nous avons tous eu vent de l'affaire du PCB, cette molécule dangeureuse pour la santé retrouvée dans la chair des poissons que consommaient les pêcheurs. Ce drame sanitaire est devenu une aubaine pour les espèces fréquemment traquées pour des raison gastronomiques car il a donné suite à une interdiction de leur consommation sur les zones touchées. Il faut se rappeler que le PCB est présent dans les milieux aquatiques depuis des années mais que seule la règlmentation à évoluée pour atteindre un seuil de tolérance rendant inconsommable les captures. A partir de cette observation une question se pose: « Y aurait-il d'autre pollution succeptible d'être restées silencieuse? » . Ma réponse est bien évidemment que oui, il existe des substances moins connues mais certainement tout aussi inquiètante pour la santé des consommateurs de poissons sauvages. Je voudrais attirer l'attention du monde halieutique sur un fait connu et dont l'application en terme de prévention reste vague. Nous savons que les hormones contenue dans les pillules contraceptives sont véhiculées par l'urines et que même dans le cas de traitement en station d'épuration ces molécules se retrouvent dans les eaux de rejet qui repartent dans les cours d'eau. Ces hormones ont un effet reconnu sur le métabolisme des poissons: stérilité, masculinisation... Quant aux effets sur l'homme je ne les connais pas exactement mais on peut imaginer des effets insidieux sur la fertilité. On peut aussi faire le lien avec une technique utilisée en pisciculture pour obtenir des lots de truites tout femelle pour optimiser les rendement d'élevage, des géniteurs sont traités aux hormones masculinisantes dans leur premiers mois d'existance pour donner des « néo-mâles » véhiculant uniquement des chromosomes femelles. Une fois croisée avec les congénères naturelles leur descendance exclusivement femelles seras élevée normalement mais par précausion sanitaire les « néo-mâles » doivent être détruits et sont interdit à la vente. Les même poissons vivent dans le milieu et sont susceptibles d'être capturés, leur reconnaissance est impossible, aucune législation à ma connaissance ne protège les pêcheurs de cette pollution omniprésente car n'oublions pas que les eaux de rejets traitées ou non son plus riches et favorisent le développement des invertébrées qui rentrent ensuite dans la chaîne alimentaire. Je ne suis pas partisant de l'alarmisme, il y a bien d'autre maux découlant de la mal-bouffe mais je reste prudent face à ce genre de dangers non-anodins qui peux tous nous toucher. Doit-on attendre que la science avance pour nous protéger ou doit-on devancer les mauvaises nouvelles en choisissant nos aliments dans des chaînes de production maîtrisées (pisciculture)? A chacun de faire son choix en son âme et conscience avec ces cartes en main en pensant bien que les conséquences de nos actes ont-elles aussi leurs propres cartes et que nous ne sommes pas prêts de toutes les connaître... Fred. Faivre
Salut l'ami, Ton anglicisme me plaît bien.. Sinon je suis entièrement d'accord que les réserves sont des endroits où les populations de poissons sont le plus important. Je suis d'accord que certains pêcheurs prélèvent de façon irraisonné des quantités importantes de poissons ( et ils ont le culot d'accuser les hérons cendrés et autres oiseau pêcheur ).. Bref, on ne changera pas les mentalités.. Mais n'oublies pas que les rivières ont été dragué, réaménagé, bétonné, et j'en passe... - droseasky a écrit:
- Nous n'avons pas la prétention de ne faire aucun mal aux poissons que nous pêchons mais nous avons au moins l'intention de limiter notre impact global sur la population.
Peut être que toi et certains autres de ce forum êtes d'avantage conscient de vos actes.. Combien de carpistes ai-je vu au bord de l'eau dire que le poisson ne souffrait pas et que si c'était le cas il leur mettait un petit produit pour soigner l'endroit ou l'hameçon c'est piqué.. Le poisson ne souffre qu'à l'hameçon ?!.. C'est ce genre de personnages hypocrites que je dénonçais.. Après les gens ont une mauvaise image des carpistes.. :( Entre nous je respecte d'avantage un pêcheur qu'un hypocrite.. Ainsi, on s'accordera à dire que les pêcheurs viendards et les pollutions des milieux halieutiques sont les principaux problèmes des diminutions des populations de poissons.. Il serait donc inutile de combattre un problème sans tenter de modifier les véritables sources de ce problème. Concernant ton spoiler rien à redire.. Mis à part une toutes petites erreur..^^ Pardonnable cela dit vu la qualité du texte.. Il s'agit d'une féminisation des mâles en rivière et non une masculinisation.. Il s'agit de composer d'œstrogène naturel et artificiel libéré par les stations d'épuration.. Une chercheuse québécoise a procédé a une étude sur le St Laurent.. Ces conclusions s'avéraient alarmante.. Il y a beaucoup de facteurs pouvant amener la déclinaison d'une espèce.. Comme des truites lâchées en rivière provenant de pisciculture.. Résultat ces truites ont des maladies qui décime les truites autochtones... Alors voir un pêcheur dit en "no-kill total" relâcher des truites qui vont faire du mal à la rivière ça me fait marrer... Bref, bonne journée à toi.. | |
| | | ch-dam
Réputation : 0
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Mar 28 Avr 2009, 11:06 | |
| Je vous rejoints tous à ce sujet pour y apporter ma pierre et ma façon de voir les choses, je suis en partie pour le "no kill" (déjà ça, ça m'énerve on est en France on devrai parler français bref) Lorsque l'on parle de "no kill" j'estime qu'il y a des limites à tout, je pêche essentiellement Truites, Carnassiers, Blanc... et de temps en temps je mets un poisson dans ma musette, je trouve que déguster un poisson fraîchement pêcher par nos soins est une récompense et une joie pour moi. De plus comme bons nombres d'entre vous l'on précisait remettre une truite de 2kgs à l'eau n'est pas vraiment nécessaire... en sachant qu'elle va se faire un plaisir d'attaquer les truitelles et une joie de manger les oeufs... c'est protégé une grosse pour perdre combien de truite derrière ? ? ? Idem pour les brochets, sandres et autres poissons. Ensuite où est l'intérêt de remettre un poisson à l'eau alors qu'il saigne abondamment, qu'il est épuisé, ou que l'on a été recherché un hameçon, un triple dans l'estomac ?? ? Perso j'en vois pas trop... à moins d'être non respectueux et de se faire un plaisir en voyant un poisson sur le dos entr'un d'agoniser ! ! ! Bref j'en passe, tout ça pour dire qu'il a des limites dans le "no kill" mais ça n'est que ma façon de voir certaines choses Bonne journée à tous . Damien | |
| | | emmanuel
Réputation : 0
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Mar 28 Avr 2009, 11:25 | |
| salut cisco.
Comme toi je n'aime pas le terme no-kill, lui préférant catch & release. Par contre no-kill frappe plus les pêcheurs que catch & release. Bref....
Il est indéniable que la population de carnassiers et de salmonidés a baissé durant ces dernières années, et il est temps de se poser quelques questions sur les causes et bien sur quelles en seront les conséquences à long terme si on ne fait rien.
Tu soulève le problème de la pollution et notamment l'affaire des "pilules contraceptives" . En 2002 j'avais soulevé le cas d'études faites à l'étranger sur un autre forum, résultat personne n'a pris la chose au sérieux. On en parle aujourd'hui comme pour le scandale des PCB mais c'est un peu tard. C'est pourquoi je prefere m'attaquer à d'autres causes de la diminution de la population des carnassiers, tels que le manque de frayère, problème des niveaux d'eau etc....
Par contre, tu me reprendras si je me trompe, mais j'ai l'impression que tu as tendance à minimiser l'impact du comportement des pêcheurs par rapport à d'autres problèmes. Faire de la friture de perche pour toi n'a aucune conséquence puisque finalement elle n'est pas soumise à des TLC ? FAUX, alors pourquoi de plus en plus d'AAPPMA en instaurent pour la perche, et je suis près à parier que dans un avenir pas si lointain que ça, les TLC de perches seront généralisées au niveau des fédérations. Un ou deux pêcheurs viandars peuvent faire énormément de mal à un secteur. Je prends un exemple vécu. Sur un cours d'eau de Seine et Marne, je rencontre un pêcheur et son fils avec 8 cannes aux vifs. Lui demandant si ça mord, ce dernier me répond que ça ne mord plus depuis un an ou deux car à l'époque il faisait 50 à 60 brochets par an et ceci depuis de nombreuses années. Ah j'oubliais c'est 50 à 60 brochets prélevés. Sachant que ce cours d'eau est un bras de la Seine, servant de frayère ! Imagine les dégâts. Et ce n'est pas le seul exemple que je peux te donner.
Comme tu dis ce genre de pêcheurs invoque d'autres raisons tels que les cormorans (c'est pas faux), la pollution, le silure etc... et paradoxalement, les pêcheurs qui relâchent leurs prises (je vois pas le rapport mais bon). Je reprends un petit exemple perso, au bord de l'eau je pêche aux leurres et un ancien m'interpelle en me disant qu'il y a une époque à chaque coups de cuillères= un brochet. Rentrant dans son jeu, je lui demande pourquoi il y en a plus... ah ben c'est le silure, la pollution etc... et moi rajoutant que ce sont les pêcheurs qui ont peut être trop prélevé ? Là il est parti, un peu énerve.
bref tout ça pour dire qu'une majorité de pêcheurs ne comprennent pas l'impact qu'ils ont sur la population de poissons. Certes à une époque peut être que le "stock" pouvait se renouveler. Mais aujourd'hui, avec comme tu le dis la féminisation des poissons, le manque de frayère, ben c'est plus difficile.
Pour en revenir au fait que le terme de no-kill est faux, je suis d'accord à 100%. On est jamais sur qu'un poisson relâché va survivre au combat, à un saignement important. Après c'est la comportement du pêcheur y fait beaucoup. Bannissement des ardillons, utilisation de pince à poisson tournante et non fixe, suppression de l'utilisation de tresse ou de nylon trop fin, de bas de ligne en fluoro trop fin, systématisation de montages de ferrages à la touche etc....
Ensuite, sans te vexer, tes propos en général, me font un peu peur. Pourquoi ? Si on ne regarde rapidement ton texte, on peut en déduire que les adeptes du no-kill sont des hypocrites car ils remettent des poissons condamnés. Que les alevinages ou empoissonnement sont néfastes aux rivières et au souches autochtones, endémiques etc... et que les pêcheurs qui relâchent de telles prises sont inconscients et hypocrites. Ça me rappelle le discours des écolos allemand ou suisse qui ont fait interdire le no-kill.
j'espère ne pas avoir été trop long. A+ manu | |
| | | droseasky
Réputation : 0
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Mar 28 Avr 2009, 12:02 | |
| En effet une erreur de ma part en évoquant la "masculinisation" procédé utilisé en pisciculture, je voulais évoquer la féminisation des poissons en milieu naturel et en faire le rapprochement avec cette masculinisation artificiel... | |
| | | Cisco
Réputation : 0
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Mar 28 Avr 2009, 12:46 | |
| Je vois qu'il y a plus bavard que moi.. ^^ Et t'inquiète pas il m'en faut beaucoup pour me vexer Je suis entièrement d'accord avec toi.. Désolé que mon message soit un peu cru.. J'ai oublié d'arrondir les angles à vrai dire.. Je ne suis pas de ces écolos à deux sous allemands ou suisse qui s'ils le pouvaient feraient interdire la pêche.. Par contre tu n'as pas compris une chose.. Je ne dis pas que les adeptes du no-kill qui relâchent des poissons condamnés sont des hypocrites mais ceux qui nient délibérément relâché du poisson condamné eux le sont.. Combien savent avec exactitude quand garder où ne pas garder des poissons ?!? Je traite d'hypocrite ces frimeurs fier de s'annoncer comme no-killer alors qu'ils font certainement autant de dégâts avec leur nylon et tresse beaucoup trop fin.. J'ai rencontré un gars qui était fier de dire qu'il pêchait le brochet en 14/100 éme ( en NYLON !) et qui se ventait de relâcher tout ses poissons.. Une seule question le dérouta..:" Combien sont encore en vie à l'heure actuelle ?"... Je m'excuse de donner l'impression de minimiser l'impact des pêcheurs viandards sur les populations.. Je voulais en fait les mettre à la même hauteur que les autres facteurs de diminution des populations.. Je trouve dommage que certaines AAPPMA ne mettent en place des dispositifs de préservation des frayères naturels.. Ton histoire du gars qui prenait 50 à 60 brochet par an me rappelle étrangement un temps ou des pêcheurs près de chez moi prélevaient 15 à 20 sandres chacun par JOUR ! Depuis faire un sandre est chose rare.. Il faut également répéter que beaucoup de pêcheurs (anciens principalement) garde des prises flirtant tout juste avec la maille.. Pour l'histoire des perches soumises à une TLC j'attends que ça.. Un bon 30 cm serait idéal.. Si mon histoire de friture t'a choqué vient dans ma région.. C'est la seule espèce qui résiste à tout ces problèmes.. Et il y en a en pagaille.. Pour l'histoire des empoissonnements ou alevinages tout dépend de la provenance des poissons et avec qualité ils ont été élevé.. Par exemple autour de chez moi tout les carnassiers lâchés proviennent de frayères naturelles gérées par mon AAPPMA.. La qualité des poissons "produit" est indéniable.. Cependant les truites lâchées sont souvent de qualité moindre.. Et malheureusement les "stocks" de populations ne sont plus suffisant pour se renouveler naturellement.. D'où la nécessité d'intervention humaine. :(... Trop peu de pêcheur sont conscient des nombreux facteurs de diminution des populations de salmonidés, carnassiers, cyprinidés... Cordialement... | |
| | | olivier91
Réputation : 0
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Mar 28 Avr 2009, 13:13 | |
| La plus grave erreur à faire est de supprimer le prédateurs dans un milieu... l'exemple le plus frappant est la disparition des requins qui entraîne la disparition des autres espèces de poissons et la disparition des loups au USA entraine la disparition des saumons !!! L'infestation de nos eaux par les brèmes et le chats vient de la diminution de leurs prédateurs.... dans certains secteurs où le silure est en nombre... la brème disparaît et le gardon en profite.... tout est lié, ne soyons pas hypocrite, chacun sait que lorsque l'on retire un animal de son milieu , on le déséquilibre !! C'est vrai aussi que nombre de pêcheurs se disent... et à juste titre... que la qualité des eaux s'améliorent mais ce n'est que la "qualité visible"l... les eaux sont plus claires par exemple... mais la pollution actuelle est encore plus insidieuse que celle que l'on voyait avant et ô combien plus dangereuse!! Regardez les PCB et la baie de Saint Brieuc envahie par le s algues. Chacun est libre de manger un poisson de sa pêche, c'est une sorte de récompense et de consécration.... combien de fois on me dit: "T'as rien ramené ??".... mais je dis prudence !! Et l'argent mis dans le ré-empoissonnement ne serait-il pas mieux pour le ré-aménagement de nos cours et plans d'eau ??? La suppression des frayères pour le confort des pêcheurs est aussi une erreur importante de nos dirigeants..... on bétonne les berges, on met des amours blancs..... résultats plus de frayères..... qui pêchent encore des petits carpeaux ou tanches de 5cm ?????.....
Dernière édition par olivier91 le Jeu 30 Avr 2009, 21:30, édité 1 fois | |
| | | captain'brochet
Réputation : 0
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Mer 29 Avr 2009, 16:00 | |
| rien a rajouter 100% d'accord avec toi | |
| | | nokil77
Réputation : 0
| Sujet: . Mer 29 Avr 2009, 18:26 | |
| | |
| | | romudu 42 Goujon
Réputation : 0
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Jeu 30 Avr 2009, 19:55 | |
| | |
| | | captain'brochet
Réputation : 0
| | | | grobec
Réputation : 0
| Sujet: Re: No-kill or not no-kill ? Mar 05 Jan 2010, 12:33 | |
| beaucoup d ancien gardent la plupart de leur prises parce qu ils ont commencer a pecher pour l assiette.je suis content de voir que les plus jeunes pechent uniquement pour le plaisir et relachent tout ou presque(ce qui est mon cas:je garde juste ce que j ai besoin com vif).evidemment il y aura toujours des viandards | |
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