LA PECHE AU CLONCK
Importé des pays de l'Est par Fabien Monvoisin dans les années 95, le clonck est aujourd'hui un accessoire très utile pour la traque du silure. Utilisé à l'époque par les pêcheurs locaux,ce bout de bois faconné tel un piston , était frappé sur l'eau et emettait un bruit sourd. C'est alors que le silure, curieux, remonte découvrir l'origine du bruit et rencontre un leurre composé d'un bouquet de vers de terre , de foie ou de viande saignante .
Avec les années, le principe reste le même . Le pêcheur moderne a bien entendu associé à cette technique l'utilisation d'un echo sondeur.
Qu'il soit convexe, concave ou plat, le clonck est à utiliser depuis une embarcation et sur un poste ou les silures semblent se tenir. L'echosondeur venant confirmer leur présence, on peut laisser évoluer une ligne avec un vif à proximité et présenter un octopus composés de differents appats ( calamar, ver de terre, vif, anguille, foie etc )
Les embarcations faiblement motorisées n'auront d'autres choix que de pratiquer cette méthode en faisant de longues dérives sur l'ensemble du parcours alors que les mieux équipées pourront se déplacer plus loin et prospecter uniquement les fosses . Il faut alors envisager de parcourir plusieurs dizaines de kilomètres.
Le silure n'étant pas forcément collé sur le fond, la première erreur consisterait à faire évoluer le montage beaucoup trop bas. Au premier coup de clonck, il monterait
vers la surface sans pour autant croiser le leurre.Heureusement l'écho-sondeur est là !
Le montage est donc à animer à 1 mètre du fond toujours prêt à s'adapter. 1 coup de clonck, puis 2 puis 3 puis ...un écho apparait sur l'écran. Un premier poisson semble interessé et il faut donc réagir très vite pour lui présenter devant le nez cette grappe . Avec de petites animations, on espère ainsi provoquer l'attaque. Si la
réaction attendue n'est pas déclenchée, on simule un effet de fuite en remontant très lentement le montage. Grand chasseur avant tout, il lui semblera que sa proie lui échappe et se hattera de venir mordre à l'hamecon.
