Bonjour,
Il existe une multitude de techniques pour la pêche du silure et bien souvent une petite modification même mineure sur un noeud ou un choix de canne entraîne un changement de nom.
Mais pour répondre à NOKIL 77, je vais aborder les differentes techniques les plus utilisées.
LA PECHE A LA BOUEE Cette technique est tout spécialement adaptée pour une pêche du bord.
Il est désormais aisé de traquer le silure tout en étant mobile et libre sur la berge.
Le principe consiste a laisser évoluer un leurre, ( vif, anguille, vers, etc … ) à un endroit bien précis dans la rivière sans qu'il lui soit possible de nous fausser compagnie en gagnant le large, en revenant vers la berge ou en se laissant porter par le courant.
On va donc s'adresser à un poisson mordeur.
Il est LE TRAQUEUR
Bonjour,
Cette technique est tout spécialement adaptée pour une peche du bord.
Il est désormais aisé de traquer le silure tout en étant mobile et libre sur la berge.
Le principe consiste a laisser évoluer un leurre, ( vif, anguille, vers, etc ? ) à un endroit bien precis dans la rivière sans qu'il lui soit possible de nous fausser compagnie en gagnant le large, en revenant vers la berge ou en se laissant porter par le courant.
Il va donc falloir immerger un poids quelques metres derriere notre leurre, qui sera suffisament lourd pour rester en place au fond et capable de tenir en surface un bidon vide qui n'a aucunement besoin d'être gros, volumineux et encore moins voyant.Il faut toujours privilegier la dicretion !
C'est donc à partir de cette bouée maintenue en surface que nous allons proceder au raccordement de notre ligne.
La liaison "bidon - ligne" va donc être possible grâce à une cordelette ou tresse de 2 à 3m. Il est parfoit impératif de réaliser un prolongateur de plus de 4 m quand ce dernier est raccordé sur une berge opposée ou un obstacle et plus il est long, plus il écarte le vif de la corde immergée du poids.
Pour des raisons pratiques, on placera un émerillon sur une extremité et sur l'autre un objet flottant suivi d'un autre émerillon
Ensuite, il y a la liason par elle-même qui est réalisée grâce à un cassant.
Fabriqué à partir de nylon de 25/100ème, il doit être le plus court possible afin d'éviter toute élasticité et ainsi se rompre dès un effort supérieur à sa charge de rupture.
Là encore, on peut y placer 2 émerillons a chaques extremité.
Cette fois, tout le materiel nécessaire est prêt :
Le plomb est au fond de l'eau, le bidon en surface, le prolongateur raccordé au bidon et au cassant qui lui-même est raccordé à notre ligne.
Puis on utilise un support qui va permettre de maintenir les cannes bien verticales. Il sera composé de pieds stables et réglables.
La tête pivotante permettra d'incliner les détecteurs
Les cannes sont alors placées verticalement sur la berge afin de tendre la bannière au dessus de la surface de l'eau. Si des herbiers , ou branches venaient à dériver, ils passeraient dessous le montage sans pour autant nuire a notre action de pêche .
Mais le risque de voir les cannes se soulever lors de la touche n'étant pas impossible, on opte pour des godets. C'est pourquoi le talon des cannes y est maintenu.
Il faut à présent raccorder l'emerillon du cassant ( cassant relié au corps de ligne ) à l'anneau du bouchon prolongateur.
En cas de départ, la traction sur le vif fait casser le cassant, le bidon et le prolongateur restent sur l'eau et et le combat peut s'effectuer