Hier soir, comme pour donner un sens ultime au vieil adage ‘’jamais deux sans trois’’ je retourne me faire une de mes fameuses sessions express.
Mais ce soir, j’ai envie de me faire du rapide, efficace, mais surtout du pas cher.
Je rentre chez moi après le taf et je prends juste ma canne.
Je présente pas le matos puisque c’est la même chose que la veille……. Bon allez, pour les retardataires qui n’ont pas suivi le truc, je vais le faire, mais rapidement.
Canne mitchell MAG PRO 2-8 gr et moulinet shimano rarenium. Le tout penchant avec un bug ant 2’’ de chez écogear.
Voilà c’est fait ! je prends juste ça avec moi, je suis en mode fainéant ce soir.
Bon alors je prends juste le combo et le leurre. Comme ça on verra si je fais quelque chose pis si c’est pas le cas tant pis. Et si je casse, tant pis aussi, au moins, je rentrerais tôt chez moi.
J’arrive au bord de l’eau vers 20h10 environ et je commence à pêcher. C’est encore et toujours les mêmes trous, mais rarement les même poissons que je sors.
Sur le premier trou, si je prenais habituellement de la perche, là, je fais absolument rien. Je pars donc pour le trou suivant ou je me concentre uniquement sur la tête de courant. J’me dis qu’à cette heure, le poisson remonte surement sur les zones peu profondes et bien oxygénées.
Moins de dix lancer sur le courant, et c’est la touche. Une défense mollassonne et une lourdeur dans la canne me laisse penser que j’ai un sandre. Mais c’est pas du tout le cas puisque monte rapidement en surface un beau barbeau d’environ 50 cm.
C’est en grattant le fond au maximum tout en essayant d’éviter de faire décrocher le leurre que j’arrive à le piquer.
Si je trouve pas étrange d’en faire au leurre, je trouve bien plus louche le fait qu’il m’ai pas fait de départ de dingue en prenant le courant. Ça aurait été pas mal de sa part de ma gratifier d’un beau combat. Mais lui aussi est surement en mode fainéant ce soir.
Je décroche le poisson, je le remets à l’eau et je monte sur le trou suivant (celui de la veille où j’ai fait ma perche).
Encore une fois, c’est les pieds dans l’eau sur la dalle que je vais pêcher. A peu de chose près là où j’ai piqué mon poisson le jour précédant. Et à force de tenter le diable, je finis enfin par piquer un sandre potable. C’est pas un monstre, mais il accuse presque les 50 centimètres.
C’est grâce a une animation minimaliste sur le fond que je réussi à faire ce poisson. Et j’en suis bien content, parce que ça faisait un petit bout de temps que je l’attendais celui-là. Même si ça doit être la deuxième fois de l’année que j’arrive à le bananer.
Après un combat rapide et surtout bien mou, je le monte en surface, je le fais venir à mes pieds et je le décroche pour le remettre dans son élément.
Il est pas bien tard, et j’ai encore le temps de faire un dernier tout quand j’me fais interrompre par un de ces pêcheurs bien curieux de savoir comment j’arrive à faire ‘’autant’’ de poissons.
La discussion s’engage autour du fait que c’est surtout le poisson qui mord autant que ça à mes leurres, et non pas moi qui arrive à les contraindre par mon psychisme hors du commun et se mettre tout seul au bout de l’hameçon.
(Bien que pour le savoir il faudrait que j’essaie de pêcher uniquement à la tête plombée)
Je lui explique la technique utilisé, le type de leurre, le matos…… tout ça pour pas grand-chose car je sais très bien qu’à partir du moment où je lui ai tout expliqué, la seul chose qu’il aura retenu, c’est que dans le trou y’a un sandre.
Il est pratiquement 21H30 à la fin de ce dialogue avec mon confrère et je décide donc de rentrer chez moi.
