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| | Truite fario | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Truite fario Mar 27 Mar 2012, 20:25 | |
| La truite fario Photo du domaine public - Auteur : non communiqué. _________________________________ - Nom scientifique
: Salmo trutta fario
- Famille
: Salmonidés
- Poids
: 300 à 500 g (jusqu'à 10 kg)
- Taille
: 20-50 cm (jusqu'à 1m)
- Durée de vie
: 4 à 6 ans (jusqu'à 10 ans en lac)
- Description
La truite a le corps allongé propre aux carnassiers, légèrement aplati latéralement et recouvert de petites écailles le long de la ligne latérale. La tête est large et la bouche largement fendue, jusqu'en arrière de l'aplomb de l'œil et équipée de dents légèrement crochues pour retenir les proies. L'œil est gros et noir et parfois cerclé d'or. La mâchoire supérieure est proéminente. Entre la nageoire dorsale et la nageoire caudale, la nageoire adipeuse des salmonidés est présente. Les variations de colorations en fonction du milieu de vie sont plus marquées chez la truite que chez les autres poissons. Elle à le dos brun foncé, parfois presque noir, ou parfois plus clair et qui s'éclaircit jusqu'au jaune ou à l'argenté sur le flancs joliment tachetés de rouge ou d'orangé.
- Mœurs
La truite exige des eaux vives et riches en oxygène et ne dépassant pas 20°C même en été. Elle occupe la partie supérieure des fleuves et des grandes rivières, les petites rivières, les torrents et les ruisseaux. Sans s'éloigner des eaux vives, elle choisit ses postes dans les amortis de courant, à proximité des herbiers et des obstacles (rochers, branches noyées...), dans les sous-rives... Elle mène une vie de chasseur solitaire sur son territoire qui s'accroît proportionnellement à sa taille.
● Alimentation Carnassière dès son jeune âge, elle consomme des larves, des insectes, des crustacés, des mollusques... puis en vieillissant son ordinaire sera également constitué de poissons. Elle consomme aussi volontiers des proies terrestres tombées à l'eau (sauterelles, vers de terre, insectes...)
- Reproduction
Le frai a lieu de novembre à janvier après une migration en amont des cours d'eau. La femelle pond sur des graviers ou des galets, dans une zone peu profonde où le courant est relativement important et l'eau assez fraîche, idéalement à 6°C. Elle dépose 1000 à 2000 œufs par kilo de son poids dans un sillon qu'elle aura creusé avec sa nageoire caudale et qu'elle refermera lorsque le mâle les aura fécondés. Après la ponte et la fécondation les truites rejoignent leur territoire habituel. La durée d'incubation est d'environ quarante jours.
- Quelques compléments à connaître
● La truite passe 86% de son temps postée et immobile. À l'abri du courant elle économise ainsi de l'énergie ! ● Elle ne se trouve que très rarement active dans le courant. Moins de 1% de son temps, et presque uniquement lorsqu'elle se nourrit intensément (trente à quarante fois par quart d'heure). ● Elle attend surtout les petits invertébrés que lui amène le courant et qui représentent l'essentiel de son alimentation. Durant la journée, elle ne cherche que 10 à 15% de sa nourriture sur le fond. ● Les truites les plus grosses sont celles qui se nourrissent le moins souvent. La fréquence d'alimentation diminue depuis vingt fois par quart d'heure (en moyenne d'avril à novembre) pour les truites d'un an jusqu'à une à six fois pour les truites de six ans. ● C'est au printemps qu'elles mangent le plus, beaucoup moins en juillet et en août, pour retrouver de l'appétit en automne où l'alimentation en surface deviendra alors prédominante. ● Le poste de la truite est à l'abri du courant et dans un endroit assez dégagé pour lui permettre de voir ce que la rivière charrie ; en moyenne, chaque individu utilise une demi-douzaine de postes. ● Aucun poste n'est utilisé exclusivement par une seule truite, mais par plusieurs qui peuvent s'y succéder au cours d'une même journée. Cependant on peut retrouver une même truite aux même endroits plusieurs années de suite. ● Les sites sont rarement à moins de 1,50 m l'un de l'autre. Si deux truites sont très proches, et s'apperçoivent, la plus grande se tient dans le poste amont : elle tolère une plus petite en aval d'elle mais pas en amont. ● En cas d'alarme-oiseaux... ou pêcheurs ! les truites cherchent un refuge. Si l'alerte est éphémère, elles reviennent au bout de quelques minutes. Si elle se répète ou persiste, elles se refugient en profondeur, ou s'immobilisent sous une rive, une roche, une souche, un buisson, pendant 20 à 30 minutes mais parfois jusqu'à 1 ou 2 heures. Plusieurs truites peuvent se retrouver dans un même site de refuge, immobiles sans montrer d'aggressivité, ni s'alimenter. ● Les truites changent de site plus souvent en avril et en mai. Les plus petites se déplacent plus souvent que les grosses.
Quelques articles pour aborder la pêche de la truite (cliquez sur les titres)
Dernière édition par Lazhetaer le Dim 06 Mai 2012, 16:22, édité 11 fois |
| | | kim du 22
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| Sujet: Re: Truite fario Mer 28 Mar 2012, 06:59 | |
| Je rajouterais quelques infos sur son cycle Salut les gars. Comme chacun le sait, bien pêcher passe aussi par une bonne connaissance de l'espèce que l'on recherche- le document ci-après, tiré d'une brochure du C.S.P., présente les différentes étapes de la vie d'une truite. Tout commence par du frai qui a lieu en hiver (novembre à janvier) dans les zones courantes à fond de cailloux et graviers. Les femelles utilisent la force du courant pour creuser une dépression où elle pond ses oeufs. Aussitôt fécondés par le mâle, ils s'enfouissent parmi les graviers fraîchement remués, la femelles les recouvre ensuite. La dimension de la frayère (30 à 80 cm de longueur) dépend de la taille de la femelle. L'incubation dure environ 2 mois, le taux de fécondation et la survie jusqu'à l'éclosion dans la frayère sont aussi bons en milieu naturel non perturbé qu'en pisciculture (75 à 90 % ). Ensuite, c'est la phase de résorption de la vésicule: l'alevin qui sort de l'oeuf reste dans la frayère, il ne peut encore nager, il ne se nourrit pas, il utilise les réserves su sac vitellin qui va s'épuiser petit à petit. L'émergence de l'alevin a lieu la nuit. L'alevin, protégé des prédateurs par l'obscurité, quitte sa frayère et, capable de nager va devoir se trouver un territoir. Les espaces favorables se trouvent sur le fond. Si tous les postes sont occupés, l'alevin va être entraîné par le courant vers des zones peu propices de sa survie. Puis c'est la phase de croissance: au mois de juin, la truitelle mesure quelques centimètres. Ses besoins vont s'accroître en même temps que sa taille. La dimension du territoire occupé par chaque poisson va augmenter, le nombre de poisson par unité de surface va diminuer. De nombreuses truitelles vont devoir se déplacer du fait de cette compétition. Tout territoire libéré par la disparition d'une truite, victime de prédateurs, va être très rapidement occupé par une ou plusieurs truitelles. Et finalement arrive la phase de grossissement, la truite plus grosse va chercher un abri à sa taille et de l'eau plus profonde: il y a une permanence des déplacements de population pour que chaque poisson trouve l'habitat qui lui est le plus favorable. Au bout de trois ans, la truite ayant atteint le stade adulte va à son tour perpétuer le cycle. On n'a rien trouvé de mieux pour peupler nos rivières. C'était l'écho des pêcheurs de 1994 dont j'en faisais parti | |
| | | kim du 22
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| Sujet: Re: Truite fario Ven 30 Mar 2012, 10:09 | |
| Bonjour BON à SAVOIR : * La truite passe 86/% de son temps postée et immobile. A l'abri du courant elle économise ainsi de l'énergie ! * Elle ne se trouve que très rarement active dans le courant. Moins de 1% de son temps, et presque uniquement lorsqu'elle se nourrit intensément (trente à quarante fois par quart d'heure). * Elle attend surtout les petits invertébrés que lui amène le courant et qui représente l'essentiel de son alimentation. Durant la journée, elle ne cherche que 10 à 15% de sa nourriture sur le fond. * Les truites les plus grosses sont celle qui se nourrissent le moins souvent. La fréquence d'alimentation diminue depuis vingt par quart d'heure (en moyenne d'avril à novembre) pour les truites d'un an jusqu'à une à six fois pour les truites de six ans. *C'est au printemps qu'elles mangent le plus, beaucoup moins en juillet et en août, pour retrouver de l'appétit en automne où l'alimentation en surface deviendra alors prédominante. * Le poste de la truite est à l'abri du courant et dans un endroit assez dégagé pour voir ce que la rivière charrie; En moyenne, chaque individu utilise une demi-douzaine e postes. * Aucun poste n'est utilisé exclusivement par une seule truite, mais par plusieurs qui peuvent s'y succéder au cours d'une même journée. Cependant on peut retrouver une même truite aux même endroits plusieurs années de suite. * Les sites sont rarement à moins de 1, 50 m l'un de l'autre. Si deux truites sont très proches, et s'apperçoivent, la plus grande se tient dans le poste amont: elle tolère une plus petite en aval d'elle mais pas en avant. * En cas d'alarme-oiseaux... ou pêcheurs ! les truites cherchent un refuge. Si l'alerte est éphémère, elles reviennent au bout de quelques minutes. Si elle se répète ou persiste, elles se refugient en profondeur, ou s'immobilisent sous une rive, une roche, une souche, un buisson, pendant 20 à 30 minutes mais parfois jusqu'à 1 ou 2 heures. Plusieurs truites peut se retrouver dans un même site de refuge, immobiles sans montrer d'aggressivité, ni s'alimenter. * Les truites changent de site plus souvent en avril et en mai. Les plus petites se déplacent plus souvent que les grosses. | |
| | | kim du 22
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| Sujet: Re: Truite fario Mer 18 Avr 2012, 10:33 | |
| Bonjour Il y a quelques années de cela , la truite albinos une variété d'arc-en-ciel soit le fruit d'une sélection opérée dans un élevage danois. La truite dite "albinos " ou" japonaise" fut considérée comme une variété d'arc-en-ciel. Elle avait une teinte jaune plus ou moins dorée ou orangée et elle était privée de pigments noirs, mais sa forme et son corps et son comportement sont en tout point semblables à ceux de l'arc-en-ciel. Elle pouvait atteindre 120 cm de long, même que si elle atteignait que 50 cm environ dans nos eaux, pour un poids de 1 à 5 kg. Les suppositions sur son origine étaient nombreuses. Il semble que la truite albinos aurait été le fruit d'une sélection opérée dans un élevage danois. Mais on admet qu'elle puisse être autochtone des eaux internes japonaises. En France, après quelques essais d'introduction dans nos eaux, elle aurait connue aucun succès auprès des pêcheurs et encore moins des pisciculteurs. Ces derniers auront eu le plaisir de la voir grandir dans leurs bassins; en effet certains oeufs de truites albinos se trouvaient dans les stocks d'oeufs achetés dans certains pays étrangers. éditions : Atlas | |
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