Animaux du grand large

Bonjour à vous

.Autre sujet : Animaux du grand large

L'immensité de l'océan est telle qu'on a l'impression de naviguer dans un désert. Pourtant, il est habité par diverses espèces animales qui se sont adaptés à toutes les contraintes de ce milieu particulier : rareté de la nourriture, distances immenses à parcourir, violence des tempêtes, disparition cyclique des proies selon le rythme
des saisons.
Les grands prédateurs du large se laissent parfois apercevoir depuis la côte. Certains même s'y échouent, et
c'est un triste spectacle que celui d'un cadavre sur une plage alors que l'animal vivant dans son élément si beau
à observer. A l'occasion d'une traversée en bateau, ou d'une sortie en mer en voilier, on peut avoir la chance de
croiser leur route.

. Tous les marins vous le diront, certains animaux semblent rechercher la présence du navire. Dans l'uniformité
de l'océan, il sert de point de repère ou attire par curiosité.Le système sensoriel des mammifères marins est si sensible qu'ils détectent de très loin tout ce qui peut ressembler à une proie, ou à un danger potentiel.

L'approche d'une zone riche en proies diverses peut offrir le spectacle extraordinaire de cétacés et d'oiseaux se
côtoyant dans une chasse et une pêche frénétiques. Rares moments ou les dauphins poussant un banc de poissons vers la surface, offrent un repas facilement gagné à des oiseaux toujours à l'affût.

voilà, kim

Salut Kim,

Tu trouves toujours le sujet pour m'intéresser. Mais entre les poissons, les mammifères marins (cétacés...), les oiseaux (mouettes, goéland, albatros, sternes, fou de bassan, grèbes..) qu'on peut observer exclusivement sur les côtes ou au contraire uniquement au large, je m'y perds un peu tant la faune marine est riche et variée.
Si tu pouvais nous expliquer tout ça ; leurs modes de vie, leurs mœurs, leur alimentation... ce serait vraiment captivant. Il faut dire que dans les plaines à corbeaux que je viens de quitter pour ta belle Bretagne, la faune est différente, et j'ai le sentiment d'avoir remis à un niveau proche de zéro mes connaissances sur la nature.

Voilà, je crois t'avoir donné du boulot pour plusieurs jours ; mais ce n'est qu'un souhait, et tu as tout ton temps.

Merci par avance.

Christian.

Bonjour les gars

Salut Christian

Ce sujet sur les oiseaux de mer, je l'ai déjà traité il y a déjà quelques temps.
En ce moment je suis sur le sujet de la mer qui te révèlera beaucoup de choses au fil des jours à suivre

kim

Bonjour à vous

Quelle différence y a t-il entre une baleine et un dauphin ?

.Celui qui peut mordre appartient à la famille des dauphins, l'autre appartient à la famille des baleines.
En effet les baleines n'ont pas de dents, mais des fanons. Ces lames cornées fixées à la mâchoire supérieure, s'effilochent en poil enchevêtrés. Autrefois, elles étaient utilisées dans la fabrication des parapluies, ou dans la
confection des corsets féminins. Dauphins, orques ou cachalots, au contraire, sont munis de dents redoutables et
sont des prédateurs voraces de poissons et de calamars.

. Faux amis

Il faut se méfier des noms imprécis. Les scientifiques restreignent l'appellation de baleines aux cétacés mysticètes
à fanons, qu'ils séparent des cétacés odontocètes, à dents. Mais certains noms communs prêtent à confusion :la << baleine <<à bec est en fait un cousin des dauphins, un cétacé à dents.

.Que mangent les baleines ?

De la bouillie, puisqu'elles n'ont pas de dents. De la bouillie de planctons, ces êtres minuscules qui pullulent dans certaines zones des océans. Mais toutes les baleines ne mangent pas n'importe quelle sorte de plancton.
La baleine bleue, qui peut atteindre 34 mètres de long, est le plus gros animal qui ai jamais vécu sur terre.
Elle est plus grosse que le plus gros des dinosaures. Ce monstre se nourrit d'un animal de quelques centimètres
de longueur, qui ressemble à une crevette: le krill.
Dans les mers froides, il se rassemble en bancs immenses, ce qui est une aubaine pour notre baleine. Elle peut
en absorber 4 tonnes par jour, soit près de 500 tonnes en une saison !

voilà, kim

Merci Kim, c'est excellent !
Dans mon message, je parlais des oiseaux marins, mais en premier, justement, des mammifères marins qui m'intéressent aussi beaucoup.
Alors, ton article répond à ma demande. C'est parfait.

J'avais entendu parler de baleine tueuse, et je trouvais ça assez bizarre, sachant que les baleines ont des fanons. Les animaux qu'on nomme ainsi doivent donc être des orques.

Je vais fouiller dans le forum pour retrouver tes écrits sur les oiseaux.

Christian56 a écrit:

Merci Kim, c'est excellent !
Dans mon message, je parlais des oiseaux marins, mais en premier, justement, des mammifères marins qui m'intéressent aussi beaucoup.
Alors, ton article répond à ma demande. C'est parfait.

J'avais entendu parler de baleine tueuse, et je trouvais ça assez bizarre, sachant que les baleines ont des fanons. Les animaux qu'on nomme ainsi doivent donc être des orques.

Je vais fouiller dans le forum pour retrouver tes écrits sur les oiseaux.

Recherches dans les oiseaux marins

Salut Christian

Voici un petit aperçu

Le Goéland argenté

Le Goéland.



*Les oiseaux marins: bons ou mauvais augures?

Il existe une quarantaine d'oiseaux marins fréquentant régulièrement les eaux européennes: parmi eux, une dizaine d'espèces constituent les fidèles compagnons du pêcheur récréatif ou professionnel.
Recherchant pour certains la compagnie de l'homme et des bateaux, parfois bruyants ou queurelleurs, toujours attachants, ils représentent un spectacle sans cesse renouvelé.
Ils peuvent à l'occasion se transformer en auxilliaires de pêche, conduisant le pêcheur attentif vers les grands rassemblements de poissons.
Spécialisés chacun dans un mode de collecte particulier, ils nous livrent à chaque fois un message différent.
Voici, pour les espèces les plus courantes, quelques clés d'interprètation de ces comportements.

Le Goéland argenté.

C'est probablement l'oiseau le plus fréquenté sur nos côtes.
C'est cette"grosse mouette" rencontré dans les ports, le long des plages ou aux abords des îlots.
Manteau gris argenté, pointe de rémiges noires et ventre blanc immaculé pour les adultes, plumage gris-brun pour les immatures, il est le compagnon de tous les instants, saluant le retour au port du pêcheur chanceux, chapardeur à l'occasion ou éboueur à ses heures.
Tellement présent qu'il finit par se faire oublier, ne constituant plus qu'un élément du paysage, il se révèle pourtant un excellent indicateur de pêche.
En toutes saisons, lorsqu'il est en abondance à l'arrivée sur les lieux de pêche .
Il présage en général une excellente journée.Simplement posé sur l'eau, nullement occupé à manger, il attent une hypothétique remontée de nourriture.
Nul ne sait comment il devine que la chasse se déroule à 20 ou 50 m plus bas, mais il ne s'y trompe pas.
Il ne marque pas précisément la position du poisson: prenons sa présence comme un simple augure favorable et mettons-nous en pêche sans tarder.

A partir du milieu de l'été, en troupes bryantes aux abords du rivage, picorant à la surface les asticots et pupes de mouches de goémons, alors que les marées de vives -eaux mettent en suspension les accumulations d'algues de putréfaction, il trahit immanquablement la présence de bars et de mulets tout aussi occupé a exploité cette manne opportune.
N'hésitons pas à lancer buldos, shads, et leurres a bavettes au beau milieu de cet attroupement, quitte a provoquer l'envol des oiseaux.
Le bar est là, et il est en général mordeur, surtout si les vents du sud ou d'ouest attisent son appétit.
Accompagnant la grande migration d'hiver des lançons le long de nos côtes, il est le révélateur de ces chasses sous-marines, synonymes ds belles pêches d'hiver.
Attendant ainsi de longues heures, alternant périodes de repos sur l'eau et soudaines envolées, sa patience n'a d'égale que sa gloutonnerie.
Chaque lançon agonisant arraché à l'élément liquide saura l'ocasion de poursuites sans fin, notre goéland n'ayant d'autre solution pour soustraire son butin à la convoitise de ses congénères que d'enchaîner arabesques et piqués vertigineux.
Nous connaissons ainsi quelques pêcheurs qui jumelles aux yeux, scrutent chaque année la mer à l'approche de l'hiver, attendant que les goélands signalent l'arrivée de ces cohortes de poissons.

Photos:Le goéland.

Le Fou de Bassan.

Toujours en mer, patrouillant en tous sens au-dessus de la houle, il reigne en maître incontesté sur le plateau continental.
Corps fuselé, ailes longues et pointues, bec en poignard et queue effilée, il dépasse en taille tous les oiseaux de mer du Nord-Est atlantique.
Brun-noir moucheté de blanc pour les immatures, livrée blanche, tête et nuque jaune, rémiges noires pour les adultes, cet oiseau en impose par sa majesté.
De près, c'est son oeil bleu pâle qui frappe, condensé d'acuité et expression d'un caractère sans pitié.
Le vol est puissant, et allant par groupes de quelques individus, notre fou alterne battements réguliers et longues glissades au fil de l'air.
Sans doute pressé par quelque affaire urgente, il cingle droit devant lui à une vitesse de croisière de 60 km/h, parcourant régulièrement 150 km entre la colonie et ses lieux de pêche.
Spécialiste des grands espaces, il ne s'approche de la côte que lorsque l'opportunité alimentaire est exceptionnelle, et constitue un indicateur privilégié pour les pêcheurs.
Dès le mois de mai et jusqu'aux marées d'équinoxe à l'automne, en action de chasse, mêlé à d'autres oiseaux marins-goélands, labbes et autres puffins-,il révèle les chasses les plus remarquables.
En certains endroits du littoral, raz Blanchart,Ouessant, raz de Sein, c'est quasiment un rendez-vous quotidien lorsque, comme dans un rituel et au plus fort de la marée, bars et oiseaux marins combinent leurs efforts et fondent dans une parfaite synergie sur les bancs de sardines, d'anchois ou de maquereaux portés inexorablement par les courants sur les seuils rocheux sous-marins servant d'affût à ces grands prédateurs.

Ailleurs, au fond d'une baie étroite, lorsqu'un banc de sprats s'est laissé acculé par mégarde, les fous, le plus souvent associés à des goélands, parfois à un phoque, vont se livrer à une véritable curée.
Se laissant tomber de très haut en piqués vertigineux ils viennent plonger avec une extrême précision à quelques mètres des rochers,imaginons l'impact de ces oiseaux se laissant tomber de 40 m de haut à une vitesse de 90km/h.
Ils sont capables d'aller chercher leurs proies jusqu'à 10 m de profondeur au cours de brèves plongées ne dépassant que très rarement les 15 secondes.
Si le bonheur vous est donné d'assister à ces rencontres spectaculaires, vous avez probablement là, tout près, la plus belle occasion de pêche de l'année.
Parfois c'est un oiseau solitaire qui prend des habitudes surprenantes.
Ainsi, aux abords de Brest, c'est un oiseau adulte (les plus vieux sujets peuvent dépasser vingt ans) qui a pris coutume de faire un petit tour de rade tous les jours, et les pêcheurs au leurre léger ont bien vite compris l'intérêt d'observer l'oiseau pour connaître de façon indéfectible la tenue des bancs de poissons fourrage.
En d'autres lieux, ils signaleront de loin l'arrivée d'un banc de dauphins communs.
Sans intérêt d'un strict point de vue de pêche, portez-vous toutes affaires cessantes, à la rencontre de ces visiteurs d'exception, car c'est un spectacle d'une grande beauté que celui des dauphins et des fous alliant leurs efforts pour mettre à mal le banc de maquereaux encerclé.

Kim.

Bonjour à vous

. Pourquoi que les baleines expulsent-elles un jet d'eau ?

. Pour respirer. Une forme noire apparaît à la surface de l'océan, et soudain un jet d'eau jaillit dans un sifflement
caractéristique. Plus de doute, une baleine vient de remonter de plongée et se signale en vidant ses poumons, en soufflant.Ce qui peut apparaître comme un jet d'eau est en fait un jet d'air mêlé de vapeur d'eau. Avec un peu d'habitude,ce jet caractéristique de chaque espèce permet de les identifier.
Le cachalot envoie un souffle arrondi vers l'avant. La baleine franche se reconnaît à son souffle double. La baleine
bleue envoie un souffle vertical et très haut.

. Le nez sur le front

Baleines, dauphins et cachalots respirent par un évent situé sur l'avant du dos de l'animal. Ils peuvent donc renouveler leur provision d'air en effleurant juste la surface. L'étude des fossile montre que l'ancêtre des cétacés
avait, comme tous les mammifères terrestres, des narines s'ouvrant au bout d'un museau.
Elles se sont peu à peu déplacées sur le dessus du front, au fur et à mesure de l'adaptation à une vie totalement aquatique.

. Quel est le record de plongée des cétacés ?

. Le record prouvé de plongée appartient à un cachalot, mesuré à 3000 m de profondeur. Un homme muni de
scaphandre autonome ne descend pas au-dessous de quelques centaines de mètres de profondeur. Il met plusieurs heures à cause de problèmes de décompression.
En apnée, c'est à dire en retenant sa respiration 4 à 5 minutes au plus. L'homme dépasse à peine 100 m de profondeur. C'est peu par rapport au cachalot. Mais celui-ci peut retenir de respirer pendant plus d'une heure et supporter les variations rapides de pression.

voilà, kim

Merci Kim pour ces trésors de connaissances.
Oui, je m'étais rendu compte que le goéland est chapardeur. Les plus hardis n'hésitent pas à venir voler mes éperlans lorsque je m'éloigne de quelques mètres de mon seau de pêche. Certains sont d'une taille impressionnante, et je n'aimerais pas prendre un seul coup de bec.
A propos, je viens de relire Jonathan Livingston le goéland de l'écrivain américain Richard Bach. C'est un conte philosophique, une histoire métaphorique que je conseille à tous. C'est environ deux heures de lecture et de plaisir.

Bonjour à vous

.Que mangent les dauphins ?

. Des poissons . Nageurs rapides vivant en bandes organisées en véritable société, dotés d'un sonar extrêmement
perfectionné leur permettant de détecter tous les mouvements de leurs proies, capables de communiquer entre
eux par des cris, les dauphins sont de redoutables chasseurs en meute. Quand ils ont repéré un banc de sardines
ou de harengs et qu'ils ont réussi à les encercler, ils peuvent en avaler des quantités impressionnantes.
A défaut de poissons, ils se rabattent occasionnellement sur les calamars, les seiches, les crustacés.

. Je t'aime moi non plus

Les pêcheurs accusent souvent les dauphins d'être des concurrents redoutables, car ils s'attaquent aux espèces les plus pêchées. Mais en Mauritanie, les pêcheurs locaux utilisent au contraire la faculté des dauphins de rabattre
les bancs de poissons pour augmenter leurs prises. Le sonar le plus perfectionné du chalutier le plus récent n'est
pas aussi performant qu'un dauphin pour détecter les poissons.

. Les cétacés ne vivent-ils que dans la mer ?

. Baleines, orques ou cachalots, oui. Mais il existe quelques espèces de dauphins d'eau douce comme le dauphin de l'Amazone. Ils ont quittés un jour la mer pour coloniser le bassin de quelques grands fleuves sur divers continents : Amazone, le Gange, le Yang Tse Kiang.
Malheureusement, ils dépendent de millieux de vie très spéciaux, soumis à une pression humaine importante,
surtout en Asie où la population est concentrée dans les vallées des fleuves, et ils comptent parmi les espèces
animales les plus menacées d'une extinction prochaine.

voilà, kim

Merci Kim, c'est très intéressant, comme toujours.

Christian.

ils sont roses, les dauphins de l'Amazone, non ?

Toujours un réel plaisir de te lir.

Sujet: Re: Un milieu de vie particulier Aujourd'hui à 8:16 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message

Bonjour les gars Wink

suite: sujets sur la mer ci bien entendu cela vous intéresse Wink

.Les cétacés ne vivent-ils que dans la mer ?

Baleines, orques ou cachalots, oui. Mais il existe quelques de dauphins d'eau douce, comme le dauphin de l'Amazone.
Ils ont quitté un jour la mer pour coloniser le bassin de quelques grands fleuves sur divers continents : l'Amazone, le Gange, le Yang Tse Kiang.
Malheureusement, ils dépendent de milieux de vie très spéciaux, soumis à une pression humaine importante, surtout en Asie où la population
est concentrée dans les vallées des fleuves, et ils comptent parmi les espèces animales les plus menacées d'une extinction prochaine.

. Pourquoi que les dauphins s'échouent-ils parfois ?

Pour plusieurs raisons, certaines encore mystérieuses. Un individu isolé peut être mort en mer et porté sur la plage par les courants, ou bien
être drossé sur le rivage par une tempête parce qu'il nageait trop près de la côte.
Les échouages collectifs, sont bien moins expliqués. Les scientifiques pensent que les dauphins vivants en société hiérarchisée, ils peuvent s'échouer en bande pour ne pas abandonner un individu malade ou blessé qui les appelle pour garder le contact, surtout si c'est le chef du
groupe.

. Un sauvetage difficile

Que faire quand on trouve un dauphin échoué ? Malheureusement pas grand chose.
L'expérience a montrée qu'ils étaient rarement sauvés. Il faut prévenir le gendarmerie la plus proche, qui contactera des scientifiques qui
tenteront éventuellement de le sauver et viendront l'étudier. Vivants Wink ou morts, les cétacés échoués permettent d'augmenter nos connaissances sur les différentes espèces, et de mieux comprendre les dangers qui les menacent.

voilà, kim

Bonjour les gars

.Qu'est-ce qu'un dauphin ambassadeur ?

C'est un dauphin qui, sans que l'on comprenne vraiment pourquoi, se laisse approcher par l'homme, en particulier par les baigneurs. Faire connaissance avec un dauphin ambassadeur est une expérience extraordinaire car c'est un animal joueur qui, dans son milieu naturel, n'a rien à voir avec les animaux stressés
et dressés des delphinariums.

.Besoin de contacts

Le dauphin est un animal social, vivant en bandes, et les dauphins ambassadeurs sont des individus isolés.
En recherchant le contact avec l'homme, ils veulent peut- être simplement retrouver une vie de groupe.
Certains ont émis l'hypothèse qui s'agissait d'individus dressés, donc habitués à l'homme, puis retournés à la vie sauvage.

. D'où viennent les tortues marines qui approchent de nos côtes en été ?

Des régions tropicales de l'océan Atlantique ou de l'est de la Méditerranée. Les tortues marines ne viennent à terre que pour se reproduire. Elles passent le reste de leur vie en mer. Excellente nageuse, certaines peuvent parcourir 800 km en 20 jours. Excellentes plongeuses, elles peuvent atteindre 1000 m de profondeur. Il est donc très difficile de savoir d'où viennent précisément les individus des quatre espèces de
tortues marines qui fréquentent les côtes d'Europe occidentale. La plupart ont une vaste répartition dans les
eaux chaudes du monde. Elles se reproduisent souvent dans les régions tropicales, des déplacement de la tortue luth. Mais la tortue verte et la tortue caouanne le font également dans l'est de la Méditerranée.
Il y a 100 ans, cette dernière espèce pondait même sur le littoral corse.

.Comment font les oiseaux marins pour se reposer ?

Au large, sans une île en vue, les oiseaux marins ont le choix entre deux techniques. Soit planer, en profitant
des courants d'air, sans battre des ailes et donc sans se fatiguer. Soit se poser sur l'eau, car tous savent nager comme le pingouin torda. Mais ils ne peuvent le faire que lorsque la mer est calme. C'est pourquoi à
l'arrivée d'une tempête, beaucoup d'oiseaux marins se réfugient sur la côte.

à suivre : kim

Bonjour à vous

Suite: Animaux du grand large

.Un comportement à risque.

Les oiseaux recherchent des zones assez calme pour se poser sur l'eau. Cela peut leur coûter la vie lors d'une
marée noire. En effet, la nappe de pétrole par sa viscosité, atténue houle et vague, et apparaît comme un endroit parfait pour se poser, englué l'oiseau ne peut plus s'envoler. Même simplement sali, il a peu de chance
de survivre.


. D'où viennent les oiseaux qui se posent sur les navires ?

D'Afrique ou de Sibérie parfois, de nombreuses espèces d'oiseaux sont migratrices, se reproduisant en Europe
et passant l'hiver en Afrique. Ces oiseaux suivent souvent les côtes de notre continent, à l'aller comme au retour. Ils peuvent s'observer égarés assez loin de la terre. Incapables, comme les oiseaux marins, de se poser
sur l'eau pour se reposer, ils apprécient la présence d'un navire qui leur sert de perchoir providentiel.
Certains ne dépassent pas la taille d'un moineau, et pourtant ils sont capables de parcourir plusieurs milliers
de kilomètres en quelques jours.

.Comment pêche le fou de Bassan ?

Volant assez haut au-dessus des vagues, à 10 m ou 20 m ou plus, il cherche un banc de poissons proche de la surface. Quand il a repéré son objectif, il se laisse tomber comme une pierre, repliant les ailes le long du
corps pour prendre le maximum de vitesse. Il perce la surface des eaux comme un obus et, grâce à son élan
se retrouve sur le banc de poissons, il capture ses proies en remontant à la surface.

.Un régime strict

Le fou de Bassan ne mange que des poissons, comme les sardines, les harengs, les maquereaux, les lançons
les sprats qui se déplacent en bancs. Lui même niche en colonie et pêche en groupe, bien que chaque oiseau
ne travaille que pour lui sans coordination avec ses congénères.
Assister aux plongées d'une bande de fous est un spectacle toujours extraordinaire.

à suivre : kim

Bonjour à vous

.Quel est cet oiseau qui effleure les vagues ?

Un corps ramassé, de ailes assez larges, un vol puissant et rasant les vagues, que la mer soit calme ou agitée.
Pas de doute il s'agit d'un puffin. Ces oiseaux ne s'approchent des côtes que pour se reproduire. Le reste de
l'année, ils parcourent les océans de l'Arctique à l'Antarctique, et ne sont visibles que d'un bateau, sauf après
une forte tempête qui les a poussés sur la côte.

Un nocturne souterrain

L'espèce la plus commune sur nos côtes est le puffin des Anglais, mais quatre autres espèces fréquentent les
eaux européennes. Le puffin est plus facile à observer en mer que sur la côte, où il se reproduit. En effet, son
nid est plus souvent dissimulé dans un terrier. Et à cette période de l'année, il adopte des moeurs nocturnes
attendant la chute du jour pour pêcher en mer.

Quel est ce planeur qui se laisse porter par les vents ?

. De longues ailes souples battant à un rythme lent, ou s'immobilisant pour capter les courants aériens qui permettent de voler sans effort de longues heures durant, il y a de fortes chance que nous avons affaire à un
goéland. Ils sont particulièrement nombreux en criant dans le sillage des navires de pêche qui rejettent des
déchets.

Des cousins difficiles à distinguer

Une demi-douzaine d'espèces de goélands peuvent s'observer chez nous. Elles se distinguent entre elles par
le dessin du bout des ailes et par la couleur de leurs pattes. Il n'est pas très facile de les identifier avec certitude quand on n'a pas l'"expérience d'un ormithologue. Si certains sont assez rares, comme le goéland
d'Audouin ou le goéland bougmestre, le goéland argenté et le goéland leucophée se sont parfaitement adaptés à la vie urbaine et sont très courants.

voilà, kim