Salut les gars
Explications logiques de comprendre le phénomène de température qui y règne dans nos lacs, rivières et étangs
Je vous ai tapé coment comprendre les visages de l'eau.
*Invertébrés d'eau douce.
*Violente quand elle dévale la pente d'une montagne ou apparemment figée depuis des siècles au fond d'un cratère... Du torrent à l'étang en passant par le lac, l'eau offre des aspects variés.
Si à l'évidence, certains nous paraissent changeants, ne nous y trompons pas: les eaux stagnantes sont elles aussi engagées dans un processus évolutif.Celui-ci peut-être apprécié à l'échelle d'une vie humaine dans le cas d'un étang, mais pour un lac, nous aurons plus de difficultés à l'appréhender, car il se déroule sur une période beaucoup plus longue.
Néanmoins, il conduira ce milieu à se combler progressivement et à disparaître.
*Les cours d'eau.
Ce sont des collecteurs alimentés par les sources, les nappes phréatiques et les eaux de ruissellement, qui trouvent leur origine dans les précipitations.
De la source à l'embouchure, les conditions de vie s'y transforment en permanence et, parallèlement à ses modifictions du milieu, des flores et des faunes variées s'y succèdent.
*Les aspects du cours d'eau.
IIIes et Botosaneanu ont proposés une classification des différents zones d'un cours d'eau.
Ils en distinguent trois principales:
-Le crénon:
il s'agit de la zone des sources et de leurs émissaires,qui comprennent les sources rhéocrènes, lesquelles apparaissent directement sur une pente; les sources limnocrènes, qui se forment dans les dépressions; les sources hélocrènes, qui suintent en surface et constituent généralement des marais.
-Le rhithron.
C'est la partie supérieure du cours d'eau (petite rivière, ruisseau).
Si le débit y est assez faible, la pente souvent forte, entraîne l'eau à grande vitesse. L'oxygénation dans ces milieux est bonne.
-Le potamon.
Il fait suite à la dernière portion du rhithron et contitue la partie inférieure du cours d'eau.
*La vie dans les cours d'eau.
La vitesse du courant et son corollaire, la quantité d'oxygène dissous, semblent être deux facteurs essentiels de la répartition de la faune et de la flore.
La faune présente une grande diversité, et de la source à l'embouchure, on note l'existence de biocénoses très diverses dont la composition est directement liée aux conditions écologiques du milieu.
-Dans les sources, où la température est basse, constante, et l'oxygénation importante, la diversité spécifique est généralement faible; on trouve quelques larves d'insectes et des vers du groupe des plathelminthes.
-Dans les cours supérieurs où le courant est fort, ce sont les larves d'insectes qui dominent, accompagnées de quelques mollusques et crustacés.
Elles sont très nombreuses et trouvent sur les fonds pierreux quantité de refuges ainsi qu'une abondante nourriture (couverture de périphyton sur les pierres).
-Dans le cours inférieur, les espèces précédentes ont disparu et font place à des organismes mieux adaptés, aux conditions nouvelles qui règnent ici:
la faible vitesse du courant favorise l'augmentation de la température et entraîne une diminution de la quantité d'oxygène dissous.
Les insectes sont là encore bien représentés, mais par des espèces différentes de celles qui sont observées en amont.
Les mollusques (gastéropodes et lamelibranches) sont nombreux.
A ces organismes complètement engagés dans le monde aquatique, au moins durant une partie de leur cycle de vie, sont associées de communautés de rivages, constituées par les amphibiens, les oiseaux et certains mammifères.
*Le lac.
Il est quelquefois assez difficile de mettre en lumière les différences entre lacs et étangs.
Certains auteurs anglo-saxons préfèrent d'ailleurs regrouper ces différents milieux d'eaux stagnantes sous le terme général de "collection d'eau".
Toutefois, nous ne pouvons admettre que le lac est caractérisé par une profondeur importante et des berges plutôt abruptes.
Ces deux caractéristiques ne favorisent pas l'installation des végétations aquatique et amphibie que l'on rencontre dans les étangs.
Si ses origines sont diverses (cuvette et sucreusement glacière, ancien cratère, faille etc...), l'histoire de l'évolution d'un lac est, sans l'intervention de l'homme, assez bien établie.
Elle s'écrit sur des millions d'années, contrairement à celle d'un étang et l'on peut dire, shématiquement, qu'elle comprend trois stades.
De plus le lac, à la différence des pièces d'eau de petite profondeur, laisse apparaitre une stratification thermique verticale.
*La thermique des lacs.
En climat tempéré, la température de l'eau d'un lac profond (plus de 20 m
environ) diminue rapidement avec la profondeur, pour atteindre une valeur constante de 4° C qui correspond au maximum de densité de l'eau.
Une stratification thermique s'établit dans la colonne d'eau, ou l'on observe trois zones.
à suivre: