Bonjour à vous,
LA FLORE ET LA MICROFAUNE.
Depuis près d'un demi- siècle, la plupart des ruisseaux et des petites rivières de plaine sont à l'abandon.
A de rares exeptions près, ils ne sont plus entretenus.
Leur lit , encombré par des obstacles divers, s'est envasé et la végétation
arbustive a proliféré sur leurs berges au point d'empêcher des promeneurs et pêcheurs d'y accéder.
Bien souvent, le couvert végétal est tel qu'il interdit même aux rayons du soleil de pénétrer et atteindre le fond du cours d'eau.
Ces ruisseaux , d'où toute photosynthèse est absente, présentent des fonds de vase en décomposition ; les seuls organismes vivants qui y prolifèrent sont les bactéries anaérobies, dont les fermentations entraînent la formation d'hydrogène sulfuré (responsable de ses odeurs nauséabondes d'oeuf pourri quand on remue la vase )
Or, les organismes vivants dans l'eau , que ce soient desvers, des larves
d'insectes, des crustacés ou des poissons , ont tout comme les animaux terrestes besoin d'oxygène .
Un cours d'eau qu'il soit petit ou grand à besoin de respirer.
Jusqu'au début des années 50, les ruisseaux étaient généralement bien entretenus par les propriétaires riverains .
La main- d'oeuvre dans les campagnes étaient peu coûteuse.
Tous les ans, les cours d'eau étaient curés, faucardés et leurs berges nettoyées.
Le bois mort qui encombrait leur lit était extrait et les arbres des bordures
élagués.
On profitait généralement de ces travaux d'entretien pour braconner quelques truites et écrevisses, et le tout se terminait par un repas de fête.
perso: Ce que j'ai tapé là, je l'ai connu et vécu, et je peux vous dire que
j'ai travaillé sur des sites concernant des rivières de première catégorie
ou avant on voyait des truites se promener ou gober?
Aujourd'hui, je pourrais vous montrer des coins ou plus rien ne vit (cause
l'abandon) et pourtant de jolies petits coins de pêche!
Halieutiquement, kim