- renaud6659 a écrit:
- Quand ça engame profond le poisson repart avec l'hameçon , qui s'enlève tout seul car les poissons produisent un acide qui fait que l'hameçon se barre au bout de 24h pour répondre à une personne
bonsoir
l'hameçon qui se barre au bout de 24 heures !!!!! du grand n'importe quoi
quand au " no kill " faut arreter de nous bassiner avec ça ...c'est une goutte d'eau part rapport au reste (pollution ,barrage ..ou mauvaise gestion etc etc)
bien que je peche plus pour le plaisir que pour " manger " , je preleve sandres et brochets lorsque j'en ai envie , sans culpabiliser .
pour info en 2012 sur 32 broc pris 31 sont retournés dans leur élément
bref pour en revenir au sujet le " no kill " c'est bien ...mais que deviens le poisson après la remise a l'eau , si certaines confitions ne sont pas respectées ?
a lire :
1 / Étude réalisée par Norbert Morillas et Sylvain Richard, parue dans Pêches sportives n°40
Quel est le devenir des poissons rendus à la liberté par le pêcheur ou remis à l'eau à l'issue d'un inventaire piscicole à l'électricité ?
C'est à ces questions, rendues plus pressantes aujourd'hui grâce à une pratique accrue du no-kill, que nous allons tenter de répondre.
Le pêcheur qui remet à l'eau une truite, parfois malgré son envie de la sacrifier pour le repas du soir, se pose légitimement la question de l'intérêt de son geste
et de la survie du poisson. D'autant que parfois, certains individus ne manqueront pas de l'interpeller lorsqu'il remet à l'eau une belle prise,
quelquefois sous forme d'insultes comme il arrive souvent sur la Haute Loue ou ailleurs "tu vas tout faire crever !" Alors quels arguments apporter ?
Les conséquences d'une capture à la ligne sont liées à trois phénomènes : les effets occasionnés par le combat et la manipulation, les blessures causées par les hameçons,
et uniquement pour les poissons de lac vivant en grande profondeur - les problèmes liés à une décompression trop rapide.
Effet physiologique du combat
Le combat correspond pour le poisson à une activité musculaire intense, entraînant l'apparition rapide de mécanismes anaérobies (l'énergie n'est plus issue,
comme en situation normale des phénomènes liés à l'utilisation de l'oxygène).
Ceux-ci provoquent la production d'acide lactique, comme lors de la première phase d'effort pour un sportif qui n'a pas effectué un échauffement suffisant.
Cette production d'acide lactique entraîne une diminution de la capacité du sang à transporter l'oxygène, et donc des difficultés "respiratoires" pour le poisson.
Ces difficultés n'apparaissent pas forcément dès la remise à l'eau la phase critique peut être observée jusqu'à 2 à 8 heures après le combat pour certaines espèces.
Le stress lié à la capture et aux manipulations du poisson peut aussi provoquer une diminution du taux de lymphocytes dans le sang (ou globules blancs,
cellules chargées de la défense immunitaire).
Ce phénomène entraîne une plus grande sensibilité aux maladies, surtout dans les eaux infestées de germes pathogènes, et ce d'autant plus que l'eau est chaude.
Les effets du stress mettraient jusqu'à trois jours à disparaître totalement.
Des expériences scientifiques montrent que les salmonidés retrouvent un réflexe alimentaire quelques jours après avoir été remis à l'eau, ce que nous avons pu, nous aussi,
observer à plusieurs reprises.
Blessures occasionnées par les hameçons
L'importance des blessures dépend étroitement du mode de pêche. Le facteur de mortalité est, dans ce cas, quasiment assimilé à une cause unique :
la rupture des vaisseaux sanguins de la gueule, des branchies ou des organes vitaux internes (cœur, foie...) des poissons.
La mortalité est surtout attribuée à un avalement de l'hameçon trop important, qui provoque les lésions les plus graves.
Effet de la décompression
- Les poissons de lacs vivant en grandes profondeurs (corégones, sandres, perches...)
et remontés brutalement subissent d'importantes différences de pression qui peuvent avoir des conséquences mortelles.
Ce point reste moins bien connu. On peut cependant différencier deux catégories de poissons, suivant leur sensibilité à ce phénomène de décompression brutale :
- Les poissons physostomes (cyprinidés en règle générale, salmonidés, corégones) qui possèdent un canal reliant l'oesophage et la vessie natatoire.
Ce canal permet un équilibrage rapide des pressions et rend ces espèces moins sensibles au phénomène.
- Les poissons physoclistes (percidés, sandres), qui n'ont pas de canal œsophagien.
Le rééquilibrage, réalisé par un organe complexe, est plus lent et rend ces poissons vulnérables aux changements trop rapides de pression. Les perches sont ainsi particulièrement fragiles :
prises à la dandine et remontées sans ménagement, elles "recrachent" facilement leur oesophage.