Bonjour,
Les congés d'été sont terminés et quelques souvenirs de pêche resteront gravés pour longtemps.
Nous avons vécu quelques rigolades, comme le beau-frère qui est passé à l'eau en descendant du bateau ( J'ai glissé chef !), je n'oublierais pas non plus ce jour ou j'ai perdu le bateau sur la route ( remorque pas accrochée ) et bien sûr il y a eu nos poissons.
Mais je ne vais vous compter qu'une partie de pêche avec à l'issue un beau poisson.
Le soleil était de retour, et malgré une température avoisinant les 34°, nous avions décidé de partir en famille ( comme d'habitude ) sur les bords de Saône.
Les femmes s'installent sur la berge avec parasol et glacière tandis que mon beau-frère et moi même dérivons sous la chaleur.
L'eau est à 24,6° et la journée est calme : Pas une seule touche.
En fin d'après midi, nous perdons espoir de toucher un poisson. J'ai beau exploiter les différents postes, nous apercevons quelques échos mais ils restent discrets.
Pas d'activité dans les 10m, un peu de poisson dans les 8m et rien dans les 5m.
Alors nous tentons une dérive dans 6,90m d'eau.
Là, quelques silures semblent s'intéresser à nos montages.
Soudain, un très bel écho se détache du fond, monte sur nos calamars mais les refuse.
Puis un deuxième silure de bonne taille réédite ce même comportement.
J'annonce donc à Francis que nous venons de passer sur 2 beaux poissons.
Nous dérivons de quelques mètres et encore un joli poisson nous fait espérer. Mais idem ...il redescend !
Un coup de clonck, puis deux et il fait demi tour.
Encore une fois, bien que mon beau -frère ait un sondeur, je commente ce que je vois :
-" Oulaaaa encore un gros. Si il prend. Il monte !
Et bien sûr ...c'est la touche!
Alors que je tiens encore la tresse dans la main, il vient se débattre en surface et donc nous le découvrons.
Il est joli.
Très vite je saisi la canne et le combat s'engage : Il est 19h40
Entre 2 rushs, je téléphone aux femmes installées plus bas et les invite à venir nous faire les photos.
C'est donc depuis la berge que ma soeur et mon épouse suivront le combat.
Il ne se laisse pas faire. La tresse se dévide du moulinet et il me faut le garder à l'aplomb du bateau en le suivant avec le moteur électrique.
Puis il se calle sur le fond. Je fais même remarquer que si j"étais accroché, j'aurais la même sensation.
Après quelques minutes de répit, il bouge.
Sur la fin, il se servira de son poids : il fait la chandelle.
Je parviens tout de même à le faire monter en surface plusieurs fois, quant enfin j'aperçois sa gueule.
N'étant pas certain qu'il soit bien piqué, je ne prends pas de risque de le perdre: Une main dans la gueule, puis deux. Je le tiens : il est 20h20 !
Bien évidement, toute la famille est fière de ce poisson et sans me faire prier, je passe à l'eau pour les photos.