La pêche aux insectes.

Salut

* La pêche aux insectes.

Volante et surprises.

Voici une technique très ancienne, volante et surprise vous conduiront à explorer une rivière ou les bords d'un plan d'eau en cherchant les poissons évoluant près de la surface.
C'est une pêche d'observation, de discrétion et de précision.

Pêchez sans moulinets dans les petites rivières.
D'un coup de fouet moelleux du scion, expédiez l'insecte juste en amont du poste.
Si les truites sont difficiles à approcher, placez-vous bien en amont du coup (en effectuant un large détour) et confiez l'insecte au courant de manière à ce qu'il soit véhiculé naturellement vers la truite.
Ferrez légèrement en différé car le poisson engame face à vous.

En rivière plus large, utilisez une canne de 4 à 5 mètres (genre anglaise ou
bolognaise), munie d'un moulin garni de 12/100, afin d'attaquer des poissons postés loin du bord.
Pour envoyer une sauterelle ou un taon à 10 à 15 mètres du bord, montez
un petit flotteur lesté: petite boule niçoise ou un toulousin placé à 1,50 m de l'appât.
Puis pincez quelques cendrées juste sous le flotteur.
Vous pouvez lancer à 15 mètres au moins, tout en conservant un bas de ligne léger autorisant la flottaison de l'insecte.

*Insectes et eschages.

En début de saison, les insectes du bord de l'eau sont rares et très petits:
les truites préfèrent les larves et les nymphes.
Vers mai et juin, les éclosions se multiplient, engendrant une foule d'insectes.
A cause de leur petitesse et de leur fragilité, eschez plutôt des insectes terriens" , plus volumineux et plus solides (mouche à viande, mouche grise, taon, grillon ou petits coléoptères...)
Puis, de fin juin à début septembre, arrivent de nouveaux venus redoutables: la sauterelle et le criquet ! Leur intérêt majeur vient du fait que de mars à juin, les truites ont vu défiler des milliers de teignes, de vers ou de cuillers.
Si elles affichent une grande méfiance envers ces derniers, un insecte n'éveillera que peu de soupçon !
La présentation doit être irréprochable et le mode d'eschage aussi.
Adaptez la taille de l'hameçon à celle de l'appât.. Un hameçon N° 14 dans une sauterelle sera inefficace au ferrage...
A l'inverse, une mouche grise eschée sur un hameçon N° 6 sera vidée et alourdie.
Idem pour le fil: la pêche aux insectes se pratiquant à la surface ou juste
dessous, un fil fin n'entravera presque pas la dérive de votre appât.
Prévoyez 10 ou 12/ 14/100 si vous êtes certains de la présence de gros poissons ou si vous devez brider après le ferrage.

Voilà, sur ce je vous dis bonne pêche

kim

Merci kim du 22. Le sujet est parfaitement expliqué

Salut.


Un petit supplément pour pêcher à la sauterelle Wink

La sauterelle est posée dans tous les coups classiques au ras du bord, en insistant près des "caves".
En eau calme la touche se signale généralement par une légère fuite du fil;il ne faut pas répondre tout de suite, car la truite saisit très souvent l'insecte sans l'engamer, et l'entraîne dans sa cave: une seconde après,l'on "tâte" délicatement le fil; si le poisson se signale par quelques "tocs" très légers,
baissez la canne et ferrez souplement dans le même temps.

En courant, la prise de l'esche est perçue par l'arrêt du fil; procédez comme précédemment avant le ferrage.
Il peut aussi se produire que l'on entende sur le coup, après avoir posé la sauterelle, un floc indiquant
que l'insecte est pris: ces touches sont très éprouvantes, car elles conduisent souvent à un raté au ferrage, il semble d'ailleurs préférable de ne pas s'obstiner à maintenir la sauterelle en surface et de laisser couler avec lenteur, naturellement.
La truite la prend avec plus de franchise, dans la plupart des cas.
Certains jours, il est bon de fixer, tout contre l'hameçon, une cendrée; ce léger lest rendra la chute
de l'insecte moins discrète et contribuera a attirer l'attention de la truite.
Dans les portions très tourmentées des cours d'eau, ou dans les courants semés d'herbiers.
On peut-être moins prudent dans l'approche: pêcher avec peu de fil hors de la canne, en posant l'esche le plus précisément possible,dans les coups vers les rochers, ou les trouées entre les herbiers.
Par les journées très chaudes, ne pas hésiter à prospecter les petits affluents qui ne sont pas plus importants que les rases des prés: l'eau y est souvent plus froide, et les truites, dans ces ruisseaux prennent franchement la sauterelle.

Voilà, kim

Encore très intéressant