le sens de l'eau

Le sens de l'eau



Voilà bien une qualité recherchée, voir même enviée par tous les pêcheurs que nous sommes. Etre capable d’arriver sur une rivière, un lac, un barrage, bref sur n’importe quel lieu de pêche et pouvoir définir presque à coup sûr où se situent les poissons en activité.
Le sens de l’eau
Faire du poisson quasiment à chaque sortie aussi imprévue soit-elle, est un avantage psychologique énorme au cours d’une saison et vis à vis des autres pêcheurs. Nous connaissons tous un copain ou un pêcheur du cru qui correspond à ce portrait. Tout le monde s’accorde généralement à dire que ce gars là possède ce que nous appelons dans notre jargon halieutique : « le sens de l’eau ». Vous savez que lors d’une sortie de pêche avec lui, le premier poisson, le seul poisson ou encore la plus grosse carpe, ce sera lui qui la ferrera. Certains évoqueront le facteur chance, mais là il ne faut pas confondre car la chance, chacun de nous peut la rencontrer au fil de ses séjours au bord de l’eau. D’autre part, la chance à presque toutes les sorties, ce n’est plus de la chance et ça défie toutes les lois statistiques en vigueur. Je vous propose donc d’analyser ici ce qui vous permettra d’acquérir, car je ne pense pas qu’il soit inné, ce sixième voir septième sens.Voilà bien une qualité recherchée, voir même enviée par tous les pêcheurs que nous sommes. Etre capable d’arriver sur une rivière, un lac, un barrage, bref sur n’importe quel lieu de pêche et pouvoir définir presque à coup sûr où se situent les poissons en activité.

Qui sont-ils ?

Qui sont ces pêcheurs qui peuvent se targuer (et généralement pas se vanter) de trouver le poisson plus « facilement » que les autres ? Première réponse : eux et pas nous. Alors cherchons à comprendre pourquoi cette différence existe ?
D’une part, il ne s’agit que très exceptionnellement de très jeunes pratiquants mais plutôt de personnes qui ont un certain âge. Et commence ici à se dessiner un début de solution à notre problème car en effet le temps de pratique est prépondérant dans l’acquisition du sens de l’eau. C’est, entre autre, pour cette raison que je crois fermement que c’est un sens que tout le monde est capable d’acquérir au fil du temps si on s’endonne la peine. Et plus votre pratique sera intense, et plus vite votre expérience se formera.

D’autre part, il peut s’agir de deux types d’individu.
- Soit ils ne pratiquent que sur quelques plans d’eau ou secteurs de rivière depuis de nombreuses années et dans toutes les conditions possibles et imaginables en abordant des postes très variés sans se cantonner, comme on le voit trop souvent à un poste d’habitué immuable. Ces pêcheurs connaissent alors par cœur quelques situations caractéristiques tant au niveau de la topographie des fonds qu’en terme de situations climatiques. Ils sont alors capables de prévoir qu’en fonction de telle époque et de tel vent il faudra poser ses lignes dans un plan d’eau bien défini et sur des postes clairement repérés.
- Soit encore, il s’agit de barroudeurs qui pêchent bien entendu des zones proches de chez eux mais qui en même temps n’hésitent pas dès que leur emploi du temps le leur permet, à se déplacer vers des lieux très variés comme des grands lacs, des lacs de barrage, des fleuves ou encore des pêcheries privées. Ceci leur confère donc une expérience multiple car ils se mettent perpétuellement en situation de recherche du poisson. Et comme la plus part du temps en session, le temps de pêche nous est compté, il est indispensable de faire des efforts en ce qui concerne la localisation du poisson et donc accumulée des éléments par rapport aux pêches antérieures qui permettent d’analyser les situations rencontrées et trouver la réponse adaptée à celles-ci.

Souvent, il s’agit de pêcheurs que j’appelerais multicartes à savoir qu’ils ne se cantonnent pas uniquement à traquer dame carpe. Mais ils peuvent aussi bien pêcher au coup, traquer les carnassiers et tendre leurs lignes dans l’océan lorsque l’occasion se présente. Et croyez-moi toutes ces expériences se montrent très riches d’enseignements. C’est pour ces raisons que chaques moments passés au bord de l’eau doit être un instant de plaisir mais aussi un moment d’accumulation d’information.

Voici quelques anecdotes personnelles qui mettront en lumière ce que j’ai écrit ci-dessus. Pratiquant de temps à autre la chasse sous-marine pendant mes vacances, j’ai pu observer que souvent, un vent venant de la terre éclaircit l’eau mais par contre rend les poissons plus méfiants et ceux qui d’habitude nagent allégrement en pleine eau se cachent dans les trous rocheux. J’ai voulu vérifier sur un plan d’eau côtier si ce phénomène se répercutait de la même façon et en effet la turbidité de l’eau était nettement moindre après deux jours du même vent et les poissons que je voyais auparavent sauter sur des zoness dégagées, étaient situés au cœur d’un amas de branches inextricables. Les conséquences que l’on peut tirer de cette observation, sont par exemple que lorsque ces conditions climatiques se répèteront, il conviendra de rechercher les poissons près des obstacleess et de ne pas hésiter à monter les bas de ligne en fluorocarbone afin d’être le plus discret possible et ainsi déjouer la méfiance accrue des carpes.
Une autre histoire de vent, sur un plan d’eau que je découvrais. Je pêchais depuis deux jours une berge exposée à un vent de face soufflant de manière importante depuis quelques jours, quoi de plus classique me direz-vous. Et bien, pas un départ alors que tout semblait prometteur. Me souvenant qu’en pêchant le brochet au mort-marnié, il m’arrive de toucher du poisson à l’entrée d’anses abritées du vent, je décidais de me déplacer dans un virage légèrement protégé des bourasques d’éole. Ce changement de poste m’a permis de prendre deux petits poissons, certe, mais qui m’ont fait dire que je m’étais adapté de la bonne manière et m’ont sauvé de la bredouille. Alors : sens de l’eau ou adaptation ?
De la même manière, sur un petit lac que je pêche depuis des années, une des premières choses que je regarde lorsque j’arrive, ce sont les pêcheurs au coup qui prennent du poisson. En effet, cette eau est très riche en phytoplancton qui par moment forme de véritables nuages palpables dans l’eau et tous les poissons les suivent indépendament du relief du fond du lac et ceci quelles que soient les conditions météorologiques du moment.

Comment font-ils ?

Comme nous l’avons vu précédemment, il me semble que notre fameux sens de l’eau est particulièrement lié à l’expérience de la personne qui le possède et par conséquent au nombre d’heures passées au bord de l’eau à observer et à pêcher. Mais il ne s’agit pas seulement de faire acte de présence, mais bien d’emmagaziner un maximum d’information sur vos sorties et si possible de les archiver pour en garder des traces fiables. La confection d’un cahier de pêche vous fournira de précieux renseignements pour vos pêches futures et vous permettra de développer votre sens de l’eau à vitesse grand V car une fois sur les lieux, vous n’aurez plus (lorsque celui-ci sera déjà bien rempli) qu’à rechercher dans votre cahier où, quand, avec quoi et dans quelles conditions vous avez réussi vos précédentes sorties afin de pouvoir réunir les meilleurs éléments et réhitérer vos exploits.

Voici quelques éléments que vous pouvez intégrer à ce document :

Date
Lieu de pêche
Secteur(s) pêché(s)
Température air/eau
Vent
Ensoleillement
Lune
Appâts/Type d’amorçage
Nombre de saut et localisation
Nombre de départ
Nombre de prise
Nombre de pêcheur sur les lieux

Le recoupement de l’ensemble de ces informations vous rendra d’immenses services dans la rapidité d’action et la déterminaiotn des secteurs à pêcher. Et lorsque l’on réussit à localiser le poisson, on a fait une grosse partie du travail vers la réussite d’une sortie. De plus, il est clair que lorsque l’on est muni de ces informations, on est beaucoup plus confiant car on à déjà une idée d’où se trouve le poisson actif et ce qu’il est susceptible de pouvoir consommer. Or la confiance en soi, en ses montages et en ses appâts sont des facteurs prépondérants dans la réussite d’une session. Mais par ailleur, ce n’est pas parce que vous avez pris du poisson sur tel poste avec une seule bouillette sur le fond qu’il ne faudra plus jamais pêcher autrement sur ce poste et dans ces conditions. Il faut toujours avoir à l’esprit qu’une certaine adaptabilité est de mise, la créativité est elle-même une source de progression gigantesque. Alors pourquoi ne pas essayer un jour ou l’autre, un chapelet de maïs flottant à 5 cm du fond. Vous vous apercevrez peut-être qu’il s’agit là de l’arme fatale du moment et vous pourrez alors vous dire que vous aussi vous possédez un certain sens de l’eau.
De même, les expériences que vous pouvez avoir lors d’autres parties de pêche (carnassiers, coup, etc…) doivent vous amener à réfléchir sur les conditions des prises que vous réalisez ou bien encore sur ce que vous pouvez observer vis à vis de votre environnement ou des autres pêcheurs. En effet, combien de fois ais-je vu en pêchant le carnassier, des carpes passer sous ma barque alors pourquoi sont-elle à cet endroit, à ce moment là ? Semblaient-elles en train de s’alimenter ? Prévoyez donc une sortie, même quelques heures ou un coup du soir sur ces lieux même et surtout vais-je dire, s’ils vous semblent inhabituels car ce sont les moins fréquentés … par les pêcheurs.
De façon identique, lors d’une ballade sur votre plan d’eau préféré, vou repérez un pêcheur au coup en train de faire un carton sur des carpillons avec une amorce dont l’odeur d’anis ou de coriandre embaume les allentours. Pourquoi ne pas incorporer cet additif dans les prochains mixs que vous essayerez ici même !
Les petits sujets sont rarement les seuls à faire un détour par les postes amorcés par les pêcheurs au coup.



En même temps le recueil de toutes ces observations vous apportera énormément quant à votre matériel et à vos appâts. Car vous pourrez ainsi vous rendre compte que telle bouillette ou tel mix que vous confectionnez vous-même prend plus de carpes à la saison chaude qu’à la saison froide ou inversement. Idem au niveau des esches qui fonctionnent mieux dans une rivière plutôt que dans un plan d’eau. L’analyse de vos techniques d’amorçage deviendra très aisée et vous saurez immédiatement si lorsque vous pratiquez sur votre lac de prédilection vous pourrez amorcer de façon conséquente ou bien s’il convient mieux de pratiquer le fil soluble avec trois ou quatre bouillettes dessus seulement.
Et petit à petit vous vous apercevrez que nombre de ces facteurs vous viendront instantanément à l’esprit lorsque vous voudrez faire une sortie dans un endroit donné et donc que vos les aurez mémorisés de la manière la plus naturelle. Vérifiez, vous avez certainement des informations de ce style qui vous apparaissent lorsque vous parlez de quelques lieux que vous pratiquez régulièrement, ça y est, vous avez vous aussi été touché par le sens de l’eau….



Stéphane Mourier et Marc Ferrier
Le sens de l'eau par le Team Technipêche
www.technipeche.net




Pensez vous avoir ce "sens de l'eau" Où connaissez vous une personne qui l'a en lui ?
Pour vous on peut parler d'un sixième sens ou cela se travail ?

pour moi, le sens de l'eau n'existe pas réellement.

soit c'est le facteur chance (je m'expliquerais la dessus)

ou alors ce qui explique le mieux la situation c'est la connaissance des poissons, des rivières ou des lacs. ce qui est dit dans ton texte et qui est vrai, c'est que l'experience permet de créer des situations par rapport a du vécu.

ce qui fait qu'on arrivera a trouver une solution sur un lac qu'on ne connait pas. et parce qu'on aura déjà pêché un lac similaire, on arrivera tirer notre épingle du jeu.

donc pour le facteur chance : j'ai eu il y a quelques années la chance de faire des cartons terribles en mer dans le var. pourquoi ? pour la simple et bonne raison que j'utilisais une technique que les poissons n'avaient surement jamais vu avant. un simulacre de surf casting avec des cannes a carpes. des montages in-line et des bas de lignes de presque 2 mètres, mais surtout, je pêchais fin (18% en bas de ligne). ce qui fait que j'arrivais a faire de la dorade royale, sar, sole, marbré ...... facilement. les locaux se foutaient de moi au début, mais ils ont eu vite fait de me demander comment je faisais. de la chance quoi !

Le sens de l'eau, je ne pense pas que sa existe réellement.
Comme tous le disent, c'est par rapport au vécue que l'on apprend.
On réussira mieux a analyser avec 2/3 sorties qu'avec 1 pile de manuelle de peche,
du moins, c'est ma façon de penser.

Petite anecdote :

Il y a quelques années, avec un neveu, nous avons décidé d'aller pêcher une portion de la rivière Ill que nous ne connaissions ni l'un ni l'autre.

Mon neveu me dit : "toi qui a le sens de l'eau, je te laisse choisir le poste". Je lui réponds "OK" et nous nous installons sur le poste
de mon choix.

Nous avons effectivement fait une très belle pêche de gros gardons, chevesnes et barbeaux. A la fin de la partie il me demande " sur quels critères t'es tu basé pour choisir l'endroit ou nous avons pêché ?". Je lui ai montré notre voiture garée à 5 m derrière nous et lui ai dit "C'est l'endroit où nous pouvions nous garer le plus près de notre poste".

Est-ce cela aussi le sens de l'eau ?

Gardondefond

Bonjour.
Pour moi le sens de l'eau c'est de l'expérience acquise sur un secteur qui nous est familier, par exemple si on a l'habitude de pêcher toujours la même rivière ou le même plan d'eau, on finit par ce faire une idée du meilleur endroit pour poser ses lignes ou faire une coulée en fonction des paramètres du moment: Hauteur et couleur de l'eau, cailloux immergés, remous, météo etc. Après cela je crois qu'il est bien plus aisé de tirer son épingle du jeu sur des lieux de pêche que nous ne connaissons pas mais sur lesquels nous reconnaîtrons plus rapidement les critères qui nous conduisent à repérer le bon endroit. Par ailleurs, je crois aussi que les échanges avec les autres pêcheurs ainsi que la lecture de manuels spécialisés sont de bons moyens pour acquérir ce sens de l'eau. Enfin, je suis persuadé qu'il n'est pas mauvais d’essuyer quelques capots, plutôt que de bénéficier de plusieurs parties de pêche réussies car c'est de cette façon que l'on se remet en cause et qu'on analyse sérieusement les raisons qui nous permettent de réussir nos parties de pêche.

Le sens de l'eau s'acquiert avec la pratique ,et si on a la chance d'avoir un proche pour nous indiquer toutes les ficelles pour prendre des poissons on avance plus vite .

Quand je pêche en étang avec l'expérience je sais où je dois pêcher ,d'un plan d'eau à l'autre la topographie peu changée , mais les bases sont toujours les mêmes ce qui change ce sont les appâts et la c'est autre chose quoique à part les appâts de base asticots vers de toute sorte les pâtes l'amorce ça marche toujours .

Avec l'expérience et connaissant les bases au premier coup d'oeil je peux dire ici c'est bon ou pas ,vous allez dire que je suis prétentieux mais j'ai 45 ans de pêche derrière moi .

En conclusion pratiquer allez au bord de l'eau le plus souvent possible observer et le sens de l'eau viendra .

excellent sujet !!!


Sans prétention aucune , les gars qui pêchent avec moi disent que je serais capable de sortir du poisson en pêchant dans les " chiotes " . Désolée pas très raffiné ....
En fait , moi j'ai la boujotte et dans la même journée je peux pêcher le gardon à l'anglaise puis le brochet au vif , la perche au ver , la breme , la tanche ou la carpe au posé ... du coup j'attrape toujours quelque chose ! Mais il est vrai que j'observe énormement et discute beaucoup avec tout le monde . Jeunes pêcheurs et leur matériel high tech . Pêcheurs plus expérimentés et leurs trucs et astuces d'un autre temps ... du coup le coffre de ma voiture , un citroën c8 !!! et une véritable caverne d'alibaba ...

Alors c'est ça le sens de l'eau (dile) lol

Oui, donc, pour l'instant, le sens de l'eau, il faut connaitre le post pour l'avoir.
Mais sur un post que nous de connaissons pas ou peu?

Odile a écrit:

excellent sujet !!!


Sans prétention aucune , les gars qui pêchent avec moi disent que je serais capable de sortir du poisson en pêchant dans les " chiotes " . Désolée pas très raffiné ....
En fait , moi j'ai la boujotte et dans la même journée je peux pêcher le gardon à l'anglaise puis le brochet au vif , la perche au ver , la breme , la tanche ou la carpe au posé ... du coup j'attrape toujours quelque chose ! Mais il est vrai que j'observe énormement et discute beaucoup avec tout le monde . Jeunes pêcheurs et leur matériel high tech . Pêcheurs plus expérimentés et leurs trucs et astuces d'un autre temps ... du coup le coffre de ma voiture , un citroën c8 !!! et une véritable caverne d'alibaba ...

Alors c'est ça le sens de l'eau (dile) lol

C'est vrai que certaines personnes sont plus doués que d'autre ,dans mon entourage j'ai connu cela aussi

victor a écrit:

Oui, donc, pour l'instant, le sens de l'eau, il faut connaitre le post pour l'avoir.
Mais sur un post que nous de connaissons pas ou peu?

Quand tu pêches un endroit que tu connais et que tu prends des poissons , tu as prospecté le spot avant ,la profondeur ,à l'abri du vent ou pas , à côté d'un massif de nénuphars, où une roselière, si il y a du courent ou pas , la nature du fond , et quand tu changes de plan d'eau c'est la même chose , les bases sont toujours le même .

Le sens de l'eau...

Je suis un fervent défenseur de ce don de la nature. Car oui en effet, même si cela s'apprend avec le temps, comme chaque chose, il est indéniable que certains ont un talent inné.

C'est un don de plus en plus rare car l'homme c'est détaché de la nature...
Ceux qui savent encore l'écouter ne se rendent pas compte du talent immense qu'ils possèdent. Là, se situe le vrai sens de l'eau.

La pêche ne l'oublions pas, avant d'être un sport, et un retour à la nature, une fantastique communion avec notre terre.

A bientôt.

Un bon pêcheur ne joue pas de sa chance, mais de ses qualité...

le sens de l eau ah ah ah
rien de plus facile
elle va toujours vers le bas
bon aller je le fais moi meme
j y vais j y vais

Pour ma part le sens de l'eau, c'est pour l'ancienne école(j'en fait parti).
Y a t il des études de biologistes sur nos espèce d'eau douce??? Avec les moyen €€€€€, je m'amuserais à mettre une puce sur chaque poissons pris et ensuite les suivre et voir leur habitude suivant la météo, la saison, et un tas de critère...
Et il ne faut pas oublier que l'on est entrain de tout détruire et dérégler l'ecosystéme et ca s'arrange pas... En tout cas par chez moi.

Bonjour,

Pour moi le sens de l'eau se résume à différentes choses dont la 1ère a toujours été et restera aussi longtemps que je pourrai aller pêcher une certaine formule remplie de bon sens et de très grande intelligence,et dont l'auteur n'était autre que le Grand Monsieur MICHEL DUBORGEL. Il disait à peu près ceci:"pour trouver le poisson de façon quasi certaine,il faut toujours rechercher à l'endroit le plus rapide de l'endroit le plus lent(en cas de courant)et l'inverse,et à l'endroit le plus profond de l'endroit le moins profond et l'inverse(en rivière comme en plan d'eau). 

Bien entendu d'autres facteurs multiples sont à prendre en compte,tels que l'ombre,la protection et les abris d'affûts possibles éventuels assurés par des arbres tombés ou noyés,la présence ou non de fruitiers au bord eu au dessus de l'eau,ou bien d'arbres porteurs de chenilles et autres insectes divers pouvant tomber à l'eau,la présence de roselières ou de joncs,de bordures de bois naturelles ou artificielles,et la nature des fonds.

Vient ensuite et ça ce n'est qu'un complément fort utile de plus,la lecture de divers supports ichtyologiques qui permettent de bien mieux connaître les espèces que nous espérerons prendre ensuite au bord de l'eau,et suivant si nous pêchons en eau douce ou salée,l'incidence que peuvent avoir la lune et les marées.Donc pour moi le sens de l'eau ne se résume pas à un don,je dirais simplement que certains ont plus de facilités d'adaptation que d'autres quant à l'observation,la mémorisation de certaines choses,qui mises bout à bout donnent un résultat d'interprétation payant.

Et puis pour conclure,bien qu'aussi idiot que cela puisse paraître,personnellement lorsque je recherche une espèce de poisson en particulier,je commence toujours par réfléchir et me reposer cette question:"si j'étais moi-même...(une truite par exemple),où me mettrais-je pour pouvoir me sentir en sécurité,en n'ayant pas trop à me fatiguer pour chasser et me nourrir sans peine?  L'analyse de mes réponses m'a très souvent valu de très heureuses surprises,et pas seulement qu'avec les salmonidés que j'ai pêché durant de très nombreuses années.

JFKDallas63.

ton post m interpelle c vrai que le sujet est le sens de l eau mais:
avant de chercher a prendre tel ou tel poisson j essaye de comprendre son mode de vie etc
je me rends compte grace a ton post que se mettre a la place du poisson peut etre la meilleure facon de le comprendre
tres bonne facon de voir les choses et eventuellement de respecter celui ci merci

Je remonte ce sujet car je pense que le choix du spot est de loin le plus important. Pêcher avec du super matos et des super techniques dans un endroit où il n'y a pas de poisson ne laisse que peu de chance d'en prendre j'ai fait l'année dernière une partie de pêche au coup dans une toute petite rivière ou le niveau était extrêmement bas à cause de la sécheresse j'ai jamais vu ça on a fait une pêche correcte sans mettre la moindre amorce j'ai mis ça sur le fait que l'endroit était Inaccessible et donc pas ou peu péché mais au final je pense que le poisson recherchait plutôt l'ombre et le courant car mieux oxygéné .
Même si le résultat était là , mauvaise analyse de ma part comme quoi on apprend tous les jours et on ne sait jamais tout