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 Un poisson encore mystérieux

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kim du 22


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MessageSujet: Un poisson encore mystérieux   Un poisson encore mystérieux EmptyMer 15 Fév 2012, 09:28

Un poisson encore mystérieux. Mar 26 Aoû - 10:36 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Salut à vous Wink


LE SAUMON.1983

*Tous les saumons du monde présentent des caractères communs qu'ils ont conservés à travers les bouleversements de l'écorce terrestre et le réchauffement des eaux océanes.
Plusieurs volumes seraient nécessaire pour embrasser le monde des saumons dont personne, à notre connaissance n'a encore maîtrisé la diversité et dissipé tous les mystères.
Chaque région d'accueil reçoit un saumon qui a ses qualités spécifiques.
Il s'agit de la moyenne des poids, de l'ordre d'arrivée dans le temps, des différentes catégories, de la vigueur, de la préférence pour certains appâts et leurres.
Avant d'évoquer les traits essentiels des deux grandes familles, celle du Pacifique et celle de l'Atlantique, relevons les caractéristiques communes à l'ensemble de l'espèce.
Né en rivière, où il va attendre une longueur d'une vingtaine de centimètres, il part en mer jusqu'à sa maturité.
Infailliblement il reviendra au lieu de sa naissance.
Bouclant un cycle qui demeure une énigme.
Il est anadrome( c'est à dire qu'il remonte la rivière pour frayer.
Catadrome: action inverse.

*Lors de l'avanture amoureuse du grand retour, il cesse de se nourrir dès qu'il retrouve l'eau douce de la rivière de son enfance.
Son appareil digestif s'atrophie, ses organes sexuels se développent.
Ses gonades se créent.
Une question vient inévitablement aux lèvres de chacun.
Elle est rituelle.
Pourquoi que les saumons s'attaquent-ils aux appâts sophistiqués ou naturels que l'homme leur propose avec plus ou moins d'adresse ?
La truite, l'ombre, presque tous les poissons engament l'appât pour se nourrir comme l'exige la volonté de survie du règne animal.
Le saumon n'a pas la même motivation.
Il ne mange pas en rivière.
Il suffit d'ouvrir son estomac pour constater qu'il ne recèle aucune matière alimentaire.

C'est une réalité.
Certains cependant contredisent cette thèse.
Jones, le champion du pays de Galles ou coule la jolie Conway, a trouvé des vers dans la poche stomacale.
Ces prises ont été faites près de l'embouchure et il s'agissait de"frais monté",venant de quitter les eaux marines.
Pourtant il mord.
Pourquoi ?
Mille thèses ont été avancées.
Prenons les plus plausibles et les plus acceptées, fondées sur l'observation et la réflexion qui, dans le monde du silence des eaux vives constituent des démarches efficaces pour en arracher quelques secrets.

*Sans doute existe-t-il un reflexe conditionné chez un animal passant de l'eau salée, où il se gave de crevettes et autres petits poissons, à l'eau douce ou il jeûne.
Pendant quelques temps, le saumon continuera de se précipité sur toute proie à sa portée, quitte à la rejeter si son organisme n'éprouve pas le besoin de l'absorber.

*Sans doute, comme le prétendent les Indiens du Labrador, le saumon s'alimente peu ou prou et saisit toute nourriture proche pour la mâchonner et en avaler le suc après en avoir rejeté la partie solide.

*Sans doute, comme l'affirment la plupart des spécialistes, cette attitude belliqueuse participe de la volonté farouche du saumon d'éliminer tout obstacle, même petit, à sa progression vers la frayère, et surtout de la fierté naturelle d'un animal "en mission de reproduction" qui veut anéantir toute gêne et toute source de trouble.
Poussé par le rut, le saumon défie les courants les plus rapides, saute les chutes.
Lorsqu'il parvient épuisé au relais de repos, au "lie" ou repaire, il n'accepte pas d'être tiré d'un rêve qui endort sa fatigue et fonce rageusement sur tout objet qui passe dans son angle de vision.
Irascible, il veut alors le faire disparaître et le mord pour le broyer, le détruire et retrouver sa quiétude antérieure.
En un mot, la truite mord par gourmandise, et le saumon par hargne et par orgueil.
Une truite fuira après les premiers passages de l'appât.
Un saumon s'attaquera parfois qu'après de nombreuses sollicitations.

(Paul Boyer a vu le maître Bonnenfant s'acharner sur un saumon de dix-huit livres pendant trois heures avant que le saumon, agacé, ne gobe la mouche)

Chaque thèse comporte sa part de vérité.
En ce qui nous concerne, nous acceptons la dernière explication sans pour autant nier la vraisemblance des deux premières, surtout pour les"frais montés".

à suivre:
Deux grandes familles.

kim.
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MessageSujet: Re: Un poisson encore mystérieux   Un poisson encore mystérieux EmptyJeu 16 Fév 2012, 08:26


*Voici la suite d'un poisson encore mystérieux.

Le saumon: deux grandes familles.

*Les saumons du Pacifique.

Le therme saumon couvre une gamme fournie de spécimens, différents par la taille, la forme, la robe et surtout la manière de mourir.
Le saumon que vous admirez avant découpe: le salmo salar, ne représente pas l'espèce la plus répandue sur notre globe terraqué.
Le rapport entre les saumons de l'Atlantique et ceux du Pacifique est de l'ordre de 1 à 100;
Beaucoup plus nombreux, bien plus variés sont les "Pacifique".
Adoptés par ceux qui ont connu des émotions intences avec des plus de soixante livres, ils sont vilipendés par d'autres qui n'hésitent pas à contester leur appartenance à la grande famille du saumon.
Admettons que l' "Atlantique" est plus méfiant et plus subtil que son frère de race, lui-même plus lourd et plus puissant.
En tout cas, dans l'assiette, combien d'entre nous, sans le moindre doute, dégusté un merveilleux saumon d'Ecosse ou de Scandinavie, qui était en réalité un coho, un sockaye ou un pink;
(Saumon du Pacifique).
La tête de file des saumons "Pacifique" est inconstestablement le chinook, le roi, le "king salmon".
C'est la bête la plus formidable de la tribu.
A Anchorage, les cartes postales vous montrent un chinook de quatre-vingt-dix- livres.
Certains atteignent exceptionnellement cent vingt livres( livres anglaises
Le pêcheur parle toujours en livres.
Poête orgueilleux, il peut ainsi doubler honnêtement le chiffre du poids de ses prises.)

*Le saumon du Pacifique est du genre Oncorhynchus et se présente sous cinq formes fort dissemblables.

*Le king salmon. C'est le roi, le plus gros, le plus fort.
Très combatif à son arrivée en rivière, il se calme très vite sur les zones de frai.
Nom scientifique:oncorhynchus tschawytscha.
Poids de 10 à 45 kg;

*Le silver salmon. plus connu sous le nom de coho.
Ce poisson monte en dernier, il est un des rares à mordre à la mouche;
nom scientifique: oncorhynchus kisutck.
Poids: de 2 à 7 kg;

*Le red salmon. C'est le plus lunatique des "Pacifique".
Il mord très difficilement.Quelques - uns ont été pris à la mouche noyée et à la Meeps N°1 argentée".
Nom scientifique: oncorhynchus nerka.
Poids: de 1 à 6 kg;

*Le pink salmon. Poisson très grégaire, qui remonte la rivière en bancs compacts de plusieurs milliers d'individus, au point que l'on peut voir le fond de certaines changer de couleur.
Il est intéressant pour les pêcheurs.
Nom scientifique: oncorhynchus gorbuscha.
Poids: de 1 à 4 kg;

*Le dog salmon. On l'appelle plus simplement le chum.
Il porte une denture impressionnante, notamment au moment de la reproduction.
Il mord bien aux leurres et se défend fanatiquement, à fond.
Ne saute jamais.
Nom scientifique: oncorhynchus keta.
Poids: de 2 à 8 kg.

Malgré les calomnies de ceux qui ne les connaissent pas, ce sont de très beaux poissons à leur arrivée en rivière.
Leurs formes sont fuselées et leurs robes argentées.
Très vite, ils se transforment et deviennent rougeâtres, verdâtres, noirâtres, bossus, à gueules tordues, prêts à la mort collective.
Une vrai cours de Miracles.
Tous ces poissons vivent entre le détroit de Béring.
Les Aléoutiennes et les côtes de l'Oregon.
Leur densité laisse rêveur les Européens de passage.
Une rivière comme la Foster, qui sillonne les Rocheuses, compte plus de quatre mille remontées à l'heure.
A l'entrée de la Karluk, rivière de l'île Kodiak, en Alaska, où vivent les plus grands ours du monde (3,80 m debout). affraid chauve qui chfeux.
L'auteur de ces lignes a vu de ses yeux un rassemblement de plus d'un million de red salmon !
Il est vrai que les eaux ne sont pas polluées et que la discipline est rigoureusement respectée par les Canadiens et les Américains.
C'est un expl à suivre.
Le saumon est fanatiquement protégé en Amérique.
Plusieurs fois en pleine forêt, perdu au milieu du Grand Nord, j'ai été contrôlé sans aménagement par les gardes-pêche venus en hélicoptère.
Malheur à celui qui conserve une femelle, une stilhead (truite de mer à chair délicieuse), ou un pink !
Il peut faire immédiatement sa valise et reprendre le prochain vol.
En Colombie britanique, un seul hameçon est autorisé par cuiller.
On ne peut garder que les mâles et juste pour se nourrir.
Chacun à six secondes pour photographier sa prise.

à suivre: kim
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MessageSujet: Re: Un poisson encore mystérieux   Un poisson encore mystérieux EmptyVen 17 Fév 2012, 07:57



Bonjour Wink

Encore un peu de lecture sur ce mystérieux poisson Wink

uite:Un poisson encore mystérieux.

*Les "Pacifique" ne survivent pas à l'acte nuptial.

Né dans les eaux bouillonnantes de l'Ouest américain, le saumon prend poids et force sur les frayères où ses parents ont vécu le plus court des romans d'amour.
Une idylle sans lendemain.
Puis l'enfant saumon se laisse entraîner vers les zones pélagiques de l'Océan où il se gavera de plancton, de pertits maquereaux, d'anchoix et de crevettes, son plat favori.
Il résidera en eau salée plusieurs années.
Chez les king, une classification inexpliquée s'établit entre les différents groupes qui vont séjourner dans l'océan: de trois à sept années, formant des groupes homogènes hiérarchisés entre eux par le poids.
Chaque année un clan d'âge est dominant.
A la fin d'un printemps, porté par une force irrésistible, le saumon quitte la sécurité de l'Océan pour entamer un grand voyage.
Son avanture anadrome comportera bien des périls.
Beaucoup de saumons ne parviendront pas à la frayère nuptiale.
Certains se fracasseront sur les murs rocheux enserrant les cascades, d'autres seront capturés par le déprédateur humain, cueillis par les griffes de l'ours, ou tout banalement seront bloqués dans un maigre (Eau peu profonde) et mourront aphyxiés.
Vague après vague, laissant blessés et morts, les grands saumons atteindront la "frayère promise" après un voyage sans pardon.
Différent de son homologue "Atlantique", le Pacifique" ne saute que rarement pour progresser ou se débarrasser des parasites: il marsouine.
Arrivée sur les lieux de reproduction, la femelle creuse un large trou circulaire de plus d'un mètre de large et de trente centimètres de profondeur.
Elle commence aussitôt la ponte des oeufs.
Cette éjection pourra durer une semaine.
Le mâle se tient à ses côtés et éjacule au fur et à mesure sa semence pour féconder les oeufs.

Un "Jack" est toujours à l'affût, prêt à la suppléer.
C'est un personnage de comédie que ce Jack.
Un véritable gigolo des grandes amours.
Ainsi, en période de frai, les adultes sont flanqués de jeunes mâles de quelques livres.
Ce sont les "Jack". Si les adultes ne sont pas assez nombreux ou s'ils sont épuisés par la pratique intensive de la polygamie, le "Jack suppléant" se mêle à la reproduction pour assurer la fertilité de toutes les femelles insatisfaites.
Dès l'acte nuptial terminé, les femelles, bonne ménagère, recouvre les deux mille cinq cent à quatre mille oeufs fécondés en agitant le gravier en amont de la frayère.
Les saumons du Pacifique ne connaîtront pas d'autres idylles.
La fin sera atroce.
Un quinzaine de jours après la fécondation, les amants tragiques seront atteint d'une sorte de cancer.
Tout au long d'une longue agonie hachée de soubresauts dont l'ampleur diminue progressivemet, leur corps, si magnifiques quelques jours auparavant, se décomposeront.
Ils vont pourrir vivants.
Les carcasses informes seront recueillies par les ours qui les enterreront pour approvisionner leur hivernage.
Ou bien échoueront-elles au fond d'un pool pour assurer la nourriture des petits alevins qui vont éclore après la mort de leurs ascendants.
Le cycle sera bouclé: rizn ne se perd, rien ne se crée.
Un an, deux ans plus tard, le jeune saumon amorcera sa migration catadrome pour aller, lui aussi se préparer au grand retour.
Cette fatalité qui pèse sur le saumon du Pacifique: il naît, grandit, part, se développe, revient, aime et meurt aussitôt.

*Un lunatique, le "salmo salar", roi de nos eaux.

En France, en Europe, et dans l'Atlantique en général, à la fin de l'hiver, des drogués halieutiques, poètes et sportifs à la fois, commencent leur pélerinage rituel vers les belles rivières d'eau vivante.
Ils n'ont pas d'âge si ce n'est celui de l'espoir.
Vous les retrouverez jusqu'en octobre à Navarrenx, à Brioude, en Bretagne
ou en Norvège; sur la Conway ou sur la Dee, sur la Laxa d'Islande, ou à Natachquam au Labrador.
Ils lanceront douze heures par jour, plongés dans l'eau glacée jusqu'à mi-ventre bravant sans même y penser la neige, la pluie, le soleil et surtout le vent.
Ils connaîtront la noire bredouille ou le succès flatteur.
Ils seront assez fous pour être heureux.
Qui fait courir tous ces fanatiques dont certains dépenseront toutes leurs économies personnelles d'une pour financer cette avanture ?
C'est le salmo salar (synonymes: salmo hamatus, salmo salmo, truite salar)
le roi des fleuves qui, ne sera peut-être pas au rendez-vous.
Cette créature aux lignes parfaites se distingue de la truite par la taille et la bordure concave de sa queue.
Sa tête, petite, n'est que le sixième de sa longueur.
Le premier arc branchial comporte dix-huit à vingt-deux branchiospines.
En mer, sa robe est gris-vert, ses flancs sont argentés et son ventre est blanc.
Il va rosir en eau douce, et devenir un peu un "saumon rouge".
Son corps présente des marques noires, aux contours en étoiles.
Sa nageoire caudale, aux extrémités rigides, est très développée.
Sur la partie postérieure du dos est fixée une petite nageoire souple, puis une dorsale au centre, triangulaire et dentellée.
L'anale est située sur la partie inférieure, nettement séparée de la caudale
Du milieu du corps partent les deux nageoires ventrales qui servent aussi de point d'appui lorsque le saumon repose.
Les deux pectorales sont situées juste derrière les branchies.
Ainsi le saumon est remarquablement équipé pour affronter les courants les plus rapides.
Sa taille peut largement dépassé le mètre.
Son poids est souvent augmenté par la vantardise et l'imagination.
Certains pêcheurs nous ont affirmés avoir pris en Norvège des "bestiaux" de plus de soixante livres.
Peut-être...L'auteur de ces lignes en a vu un de cinquante-six livres capturé en 1970 dans la rivière Jupiter à Anticosti (île au milieu du Saint-Laurent (Canada).
Comme une jolie femme, il n'avait plus la ligne.



kim.
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MessageSujet: Re: Un poisson encore mystérieux   Un poisson encore mystérieux EmptyVen 17 Fév 2012, 10:14

kim du 22 a écrit:

L'auteur de ces lignes en a vu un de cinquante-six livres capturé en 1970 dans la rivière Jupiter à Anticosti (île au milieu du Saint-Laurent (Canada).
Comme une jolie femme, il n'avait plus la ligne.



kim.
salut Kim,

Je lis toujours tes articles avec plaisir, et ce matin je découvre que tu es allé au Canada, sur l'île d'Anticosti.
C'est une région du globe qui m'attire depuis que j'ai lu les romans de Bernard Clavel de sa série Le Royaumme du Grand Nord. Depuis, tout ce que je peux lire ou voir sur le Canada est bienvenu.
Tu devrais donc nous en parler plus souvent.
Récemment, Guy-Li-Gang qui est Québecois s'est inscrit sur le forum et nous a posté de belles photos.
http://www.art-de-la-peche.com/t32034-presentation
Vous pourriez tous les deux nous parler de ce magnifique pays des grands espaces, toi d'Anticosti plus particulièrement et lui de la région où est sa pourvoirie.
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kim du 22


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MessageSujet: Re: Un poisson encore mystérieux   Un poisson encore mystérieux EmptyVen 17 Fév 2012, 10:44



Bonjour Lazheter

Merci de me lire, j'aurais bien aimé de te parler du Canada et te montrer ses espaces, ses forêts et ses lacs
et paysages, malheureusement j'en suis pas l'auteur de ce récit sur ce magnifique poisson.

'auteur de ces lignes a vu de ses yeux un rassemblement de plus d'un million de red salmon !
Il est vrai que les eaux ne sont pas polluées et que la discipline est rigoureusement respectée par les Canadiens et les Américain.

Tout ce que j'ai tapé sur mon clavier sur la faune et la flore, sur un monde ou bien de mystères restent enfouis dans des endroits inexplorés et qui fait rêver de connaître , viennent de ma bibliothèque personnelle.

Embarassed et encore merci

kim
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kim du 22


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MessageSujet: Re: Un poisson encore mystérieux   Un poisson encore mystérieux EmptyVen 17 Fév 2012, 12:24

kim du 22 a écrit:


Bonjour Lazheter

Merci de me lire, j'aurais bien aimé de te parler du Canada et te montrer ses espaces, ses forêts et ses lacs
et paysages, malheureusement j'en suis pas l'auteur de ce récit sur ce magnifique poisson.

'auteur de ces lignes a vu de ses yeux un rassemblement de plus d'un million de red salmon !
Il est vrai que les eaux ne sont pas polluées et que la discipline est rigoureusement respectée par les Canadiens et les Américain.

Tout ce que j'ai tapé sur mon clavier sur la faune et la flore, sur un monde ou bien de mystères restent enfouis dans des endroits inexplorés et qui fait rêver de connaître , viennent de ma bibliothèque personnelle.

Embarassed et encore merci

kim

voici un lien très rafraichissant à regarder Wink

http://wzeu.search-results.com/r?t=p&d=apn&s=zfr&c=a&app=aoth&l=dis&o=100000047&sv=0a652931&ip=4f5e1d87&id=FAEE05256F7F084DF6AFC133AEDF687A&q=L%27%C3%AEle+d%27Anticosti++Canada&p=1&qs=121&ac=24&g=2c88qhuEwOKClU&cu.wz=0&en=gs&io=4&ep=&eo=&b=a005&bc=&br=&tp=d&ec=10&pt=%C3%8Ele%20d%27Anticosti%2C%20Qu%C3%A9bec%2C%20Canada%20-%20Vid%C3%A9o%20Dailymotion&ex=&url=&u=https://www.dailymotion.com/video/xfecyo_ile-d-anticosti-quebec-canada_travel
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MessageSujet: Re: Un poisson encore mystérieux   Un poisson encore mystérieux EmptyDim 19 Fév 2012, 08:08



Bonjour Wink

Le saumon est vraiment une longue histoire a conté entre nous les êtres humains et ce grand poisson Wink

la preuve: sa vie continue à travers ces lignes

Sujet: Re: saumon Mar 16 Sep -

Suite: Un poisson encore mystérieux.

W.L.Calderwood, dont le livre fait autorité, raconte qu'en 1961 sur la Devon, rivière d'Ecosse qui se jette dans l'estuaire de la Forth, un énormme saumon aurait été attrapé au filet.
Il pesait 103 livres deux onces.
Il était tout noir avec un énormme crochet à la machoîre inférieure et une très grosse tête.
Si vous prenez un saumon de vingt livres estimrz-vous satisfait.
C'est déjà une belle prise.

Des centaines d'ouvrages ont été écrits sur le saumon.
Par Paul Boyer, Louis Carrère, Pierre Bertin, le docteur Tixier, Thioulouse sur le saumon de l'Allier, et bien entendu Calderwood.
Tous ces livres, très remarquables, ne livrent point tous les secrets qui entourent la vie du saumon.
Où se trouvent exactement les fosses de grossissement?
Comment revient-il à la rivière de sa naissance?
Mange-t-il en eau douce?
Bien des années passeront avant que les mystères se dissipent.
La science n'a pas encore anéanti le rêve.
Tant mieux.
Suivons, sans autre ambition que de connaître un peu mieux le plus beau des poissons, les différentes phases de sa vie.

*De la naissance à l'âge adulte.

Le petit saumon appelé tacon ou "parr" naît en rivière ou il va passer deux ans.
Il vit dans les eaux fraîches et oxygénées, souvent par groupe.
Très vorace, il grossit aussi vite que la truite indigène.
Méfirz-vous, il se jettera sur votre mouche noyée et vous devrez le remettre soigneusement à l'eau.
Deux années écoulées, intervient une mue.
Le saumon prend alors sa livrée d'argent, ses habits de voyage.
Il mesure déjà une vingtaine de centimètres.
Il va entreprendre sa grande randonnée vers l'Océan.
L'avalaison durera plus ou moins longtemps selon la longueur de la rivière.
Quelques jours ou quelques mois.
La tête vers l'amont, les smolts (petits saumons de deux ans) rassemblés en bancs se laisseront emporter par le courant.
Malgré les massacres causés par les filets à mailles fines des bracos, de nombreux groupes arrivent enfin à proximité de la mer.

A ce stade, deux thèses s'affrontent.
Pour certains, les bancs de smolts attendent une crue ou une haute marée à la limite du partage des eaux pour bénéficier d'une transition saumâtre.
Pour d'autres, ils passent brutalement de l'eau douce à l'eau salée.
Ainsi s'achève la vie potamique du Salmo Salar.
Longtemps, les ichtyologues ont pensé que la migration des saumons était limitée et que les smolts restaient dans les estuaires.
Cette théorie est totalement déplacée.
Les bancs ses smolts suivraient des chemins nettement définis pour se rendre vers les zones océaniques les plus riches en" faune fourrage"
Les spécialistes ont également cru, un moment, à l'existence de rassemblement de saumons à grande profondeur.
Cette thèse ne s'est pas avérée.
Avec prudence, bon nombre de spécialistes estiment que les zones d'engraissement se trouvent à moins de 50 m de profondeur, essentiellement au sud du Groenland, à Detroit Davis et aussi sur la calotte glaciaire où vivent des myriades de crevettes dites abysales(malgré leur nom, elles vivent souvent près de la surface)
Les îles Féroé, où se produisit en 1981 un véritable génocide de saumons,seraient plutôt un lieu de passage.
Dans ces régions, les chalutiers, russes, danois, japonais, locaux, dirrigés au sonar, se livrent sans cesse à des massacres incontrôlables.
Partout ou l'homme paraît, le saumon disparaît.

Arrivés en mer, le smolt se développe rapidement.
En deux ans, le saumon peut grossir de 3 à 10 kg et dépasser un mètre.
Personne n'a pu déterminer si les saumons d'un même bassin se concentraient en un même groupe, ou s'ils se mélangeaient avec leurs semblables d'autres bassins.
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kim du 22


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MessageSujet: Re: Un poisson encore mystérieux   Un poisson encore mystérieux EmptyLun 20 Fév 2012, 10:02



Bonjour Wink

Ce que je vous écris sur le saumon en personne date de 1993 Wink

Aujourd'hui qu'en est-il avec tous ses élevages intensifs que bien de poissons et animaux subissent au quotidien.

J'ai encore des choses à vous mettre sur ce royal poisson

ujet: Re: Un poisson encore mystérieux. Aujourd’hui à 9:04

suite: C'est alors que vient l'heure du grand retour du fils prodigue de la belle rivière.

*Le grand retour vers la frayère promise affraid

Certains saumons vont parcourir à nouveau 4000 ou 5000 km en mer et jusqu'à 800 km en eau douce pour rallier les points de production.
Les uns estiment que ces poissons suivent les reliefs sous-marin pour retrouver l'embouchure de leur rivière d'origine.
Comme l'eau douce est plus chargée en gaz carbonique que l'eau de mer, le saumon trouverait une orientation naturelle.
Précisions que le flux d'eau douce s'enfonce profondément en mer.
La teneur de l'eau en ozone attirerait également le poisson.
D'autres émettent l'idée que le saumon, voyageur nocturne de surface naviguerait à vue en s'appuyant sur la position des astres.
Le smolt mémoriserait sa migration et l'utiliserait pour le retour.
Cette hypothèse est fort poétique, mais ne bénéficie d'aucun début de preuve.
Certains parlent de réactions olfactogustatives, le saumon possédant un odorat fabuleux comme le prouvent une constatation et une expérience.
Une constatation: le saumon revient toujours vers un habitat déjà occupé les années précédentes.
Il sent l'odeur de ses congénères et se réfugie aux même emplacements.
Une expérience: celle d'un chercheur américain qui, ayant mis plusieurs saumons dans de grands bassins, a obstrué leurs narines et leurs pores sensitifs et fait arriver plusieurs flux d'eau: les saumons sont restés immobiles.
Puis, il a fait arriver un courant d'eau de leur rivière natale, et les saumons, d'instinct, ont repris leur migration à contre-courant.
C'est la réaction du homing.
En fin de parcours océanique, notre héros va se heurter à tous les obstacles naturels et l'esprit imaginatif de destruction de l'homme.
Ce sera à l'estuaire, depuis la malheureuse loi de Colbert, les sennes des inscrits maritimes, puis les "filets - barrages", et les échelles à saumons, qui sont souvent de véritables piège
Ensuite, notre vagabond affrontera la longue théorie des barrages qui l'épuisent, le privent de son oxygène.

Ainsi a-t-il disparu en Dordogne et en Garonne.
Ainsi est-il freiné dans sa progression à Vichy, où par eaux basses le saumon dépérit, tombe malade, ou est pêché abusivement.
La pollution le décourage, le braconnage, les nasses le déciment.
Tout est désormais en place pour arrêter sa longue marche.
Avant l'installation de ces dispositifs dissuasifs, les grands saumons d'hiver, des femelles en majorité, d'une vingtaine de livres et plus, se présentaient à l'automne.
A la fin de l'hiver, c'était le tour des saumons de printemps de plus de dix livres.
Enfin, au début de l'été les petits saumons de Sainte-Madeleine, les "madeleineaux" de deux à dix livres atteignaient la rivière.
Ils remontaient par petits groupes et se concentraient en communautés dans certains pools accueillants.
Actuellement, cet échelonnement dans le temps a pratiquement disparu.
Souvent, saumons moyens et madeleineaux arrivent ensemble et précèdent parfois les grands saumons d'hiver.
Si les grands saumons sont essentiellement des femelles, il faut y voir une conséquence de la polygamie, comme nous allons le constater au stade de la reproduction.

Tout au long de sa progression, le saumon montrera une hargne et une volonté toujours renouvelées.
Plusieurs fois rejeté par une chute, s'appuyant sur sa puissante nageoire caudale, tirant profit de sa silhouette de coursier, il repartira résolument à l'assaut.
Certains seront blessés.
D'autrs tués.
Rien d'autre que la mort ne pourra arrêter la chevauchée du saumon.
Enfin, comme son frère du Pacifique, il parviendra au lieu de ses amours.
Les saumons sont là au terme de la belle aventure.
Ils se rassemblent près des sources ou en aval des ultimes obstacles en des points favorables à la défence de leur survie, de la période estivale à celle de la fraye.

Après les pluies, les montées d'eau, ils iront s'ébattre dans les courants oxygénés puis reviendront se réfugier en des caches plus profondes, derrière un rocher, le long d'un pan abrupt concave, au début d'un passe-lisse (conseil à suivre)
L'automne est largement entamé.
Certains saumons sont morts, victilmes de la sécheresse, de la maladie, de lucerative dermal necrosis (UDN), de toutes les embûches naturelles et humaines.
L'élaboration de leurs organes sexuels est achevée.
Il a bien changé, notre saumon d'argent.
C'est un amoureux amaigri par le jeûne.
Il est pourtant plus que jamais indifférent aux leurres des pêcheurs.
Fin novembre, les eaux sont descendues au-dessous de dix degrés, l'acte nuptial a commencé.

à suivre affraid
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MessageSujet: Re: Un poisson encore mystérieux   Un poisson encore mystérieux EmptyMer 22 Fév 2012, 15:38

uite:Une ponte de plusieurs jours affraid

*La femelle, gardienne du foyer, se tient près de la frayère et sonde avec son nez l'épaisseur de la résistance du gravier.
Paul Boyer, observateur admirable, a cependant durpris des mâles testant la granulométrie en tête des frayères.
En général, dans le pool inférieur, les mâles se poursuivent, sautent, se livrent, comme au cirque, à une sorte de parade.
Après cette pase exubérante, chaque mâle va rejoindre sa frayère où la femelle l'attend.
Un véritable ballet nuptial, plus ou moins prolongé, va commencer pour les deux promis sans qu'aucun contact direct s'établisse entre eux.
Les féministes, partisans de la répartition du travail entre le mâle et la femelle, prétendent que les deux reproducteurs vont alors creuser avec leurs ventres et leurs queues un long sillon de plusieurs mètres de long et de 50 cm de profondeur.
Ce serait justice, pourtant ce n'ai pas vrai.
Il semble bien, comme l'affirment Vivert et Jones, que seule la femelle ceruse le sillon avec son ventre, sa queue et ses nageoires et aussi surtout avec les remous de l'eau que ses mouvement propulsent au fond.
Les deux comparses se mettent côte à côte, le mâle légèrement en retrait.
Un mucus brillant recouvre les deux amoureux qui revêtent ainsi une sorte de livrée nuptiale.
La femelle frotte son ventre sur les galets pour extraire les chapelets d'oeufs que le mâle féconde aussitôt en éjaculant sa laitance(le creux de la frayère crée un contre- courant qui fixe le sperme au fond)

Au moment de l'expulsion des oeufs, le couple est saisi de frissons, la femelle contracte sa mâchoire et le mâle l'imite sans tarder.
Parfois, la femelle creuse rapidement un nouveau sillon pour pondre des oeufs que le mâle, toujours contre son flanc, ensemence immédiatement.
La ponte s'accomplie en plusieurs jours.
Trois ou quatre mille oeufs, d'un diamètre de 6 mm, sont ainsi fécondés.
Poussés par le courant, ils s'arrêtent en aval du lit nuptial et sont aussitôt recouvers de gravier par les battements de queue de la femelle.
La ponte terminée, le couple se sépare.
La femelle descend au fil de l'eau pour rechercher un endroit calme et reprendre force.
Plus romantique, le mâle reste sur la scène de ses amours.
Par contre, moins fidèle, s'il n'est pas complètement épuisé, il va féconder une autre femelle.
La vertu sera récompensée, et l'infidélité punie.
Exténués, ne s'alimentant toujours pas, efflanqués, ils devraient descendre bien vite en mer pour retrouver leur vigueur.
Ils n'en ont plus la force, surtout le mâle, épuisé par la polygamie.
Moins éprouvées , les femelles en plus grand nombre vont regagner l'Océan sauveur.

Devenu charognard ou bécart, le mâle ne trouvera pas, sauf dans les courtes rivières, la force de rejoindre ses pâturages marins et sera drossé sur les rives ou déchiqueté par les rochers acérés jonchant les abords des chutes.
Quelques rescapés de l'amour retrouveront l'Océan.
Bien de cadavres joncheront la route du retour.
Tout dépendra de la longueur de la rivière, des crues, des barrages.
Sans force-- ils peuvent à peine nager--, ils se font porter par les flots comme du temps où ils étaient de jeunes smolts pleins de vie , au stade de l'avalaison.
Le miracle de la mer régénérera ces moribonds en une période mal délimitée.
Le moment reviendra où le saumon sera de nouveau le merveilleux coursier des eaux vives au corps souple et puissant, au profil inégalable, aux mouvements harmonieux.
A l'automne suivant, refait à neuf, il reprendra, de concert avec le fringant madeleineau, le chemin difficile et meurtrier qui, à travers les temps assure immuablement la pérennité de l'espèce.

*Voici un tableau représentant des noms qui varient avec l'âge.

*Parr, ou tacon, ou encore tucan:
Nom du saumon, de sa naissance en rivière, à l'âge de deux ans environ.

*Saumoneaux ou smolts:
Saumons d'environ deux ans et 20 cm de long, qui prennent leur livrée d'avalaison, avant leur premiier voyage vers la mer.

*Grilses: Saumon d'Islande de cinq à six livres.

*Madeleineau ou castillon:

Saumons de deux à dix livres qui reviennent dans la rivière natale au début de l'été.

*Bécards ou becquets:
Saumons adultes mâles, dont la mâchoire inférieure est recourbée en forme de bec, au moment de la fraie.

A quoi les spécialistes ajoutent encore d'autres distinctions subtiles, telles que "grand saumon" "saumon de pritemps", ou "frais monté", cette dernièra appellation étant réservé au saumon qui entame sa remontée fluviale.
de René- Rougeron édition Club France Loisirs 1983
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MessageSujet: Re: Un poisson encore mystérieux   Un poisson encore mystérieux EmptyMer 22 Fév 2012, 15:44



e tour d'Europe des rivières à saumons.

Le saumon vit dans tout l'Atlantique du Nord.
Sa population est dense au Nord de l'Amérique, notamment au Labrador, où coule, de lac en lac, un nombre incroyable de rivières.
Jusqu'en 1981, on pouvait considérer l'Islande comme un pays exceptionnel pour le saumon, mais 1981 fut catastrophique en raison des pêches scandaleuses au large des îles Féroé.
Esperons que ce ne sera qu'un incident dans lendemain.
Les soins prodigués par les Islandais (les instruments de pêche ne sont acceptés au contrôle d'entrée que s'ils ont été aseptisés) pour préserver le saumon méritent un meilleur sort.

*La Finlande est encore un paradis pour les pêcheurs, et la Tana est considérée par certains comme la meilleure rivière du monde.
La Suède recèle quelques cours d'eau d'un moyen intérêt.
Nulle comparaison possible avec la Norvège, qui reste encore-- pour combien de temps ?-- un pays de pêche de bonne qualité.
Les poissons y atteignent des dimensions remarquables.
Des rivières courtes et abondantes leur permettent, aux mâles en particulier de revenir en mer après la période de reproduction et d'effectuer parfois plusieurs aller et retour.
Rarement plus de trois.
Hélas, des pêches commerciales exagérées, à l'entrée des fjords, ont éclairci les rangs des compagnies, il en est de même au Danemark, où les bêtes parviennent à des poids considérables mais leur nombre est en régression constante.

*En Irlande domine le petit saumon, en majorité des grilses.
Les eaux, basses au printemps et en été, ralentisent, ou interdisent même, dans certains cas, les remontées.
L'auteur de ces lignes y a connu des échecs cuisants, pendant toute une semaine, en des périodes de l'année réputées favorables.
Enfin et surtout le poisson, aussi mal défendu qu'en France, se raréfie.

C'est l'Ecosse qui reste la meilleure région de Grande-Bretagne.
La surveillance y est sévère; souvent, seule la mouche est autorisée.
Malheureusement, les réservations ont connu une flambée de prix essouflante.
C'est une région proche de notre hexagone où il est encore possible, par temps pluvieux d'obtenir de bons scores avec du beau poisson.
N'espérez cependant pas pouvoir vous y rendre sans préparation.
Les habitués s'incrustent au fil des ans il est très difficile d'obtenir une location intéressante.
Une anticipation d'au moins d'un an n'est pas toujours suffisante.

*Enfin, au Pays de Galles, pour lequel les jugements des pêcheurs paraissent un peu sévères, il est encore possible de s'amuser.
Par eaux fortes, on peu connaître quelques succès sur la Conway, mais il est impossible de toucher un poisson par temps ensoleillé et eaux basses.

*Si au Portugal, vous ne trouverez que quelques rivières côtières sans intérêt (seule la Mino méritant d'être mentionnée),

*L'Espagne offre plusieurs rivières de qualité, descendant des montagnes
Cantabriques, comme la Narcéa.
Les cours d'eau espagnols reçoivent du beau poisson.
L'hebdomadaire Paris- Match, il y a quelques années, illustait son article sur Franco d'une photographie représentant le caudillo à côté d'une belle femele de trente-neuf livres...
Ces rivières espagnoles ont pour la plupart un grave défaut: après un "coup d'eau" violent, elles se troublent, se salissent parfois, et mettent plusieurs jours pour redevenir normales.
Il faut alors pêcher au ver ou s'en aller.

2* En France: un poisson qui risque de disparaître.

Après ce rapide regard jeté sur la périphérie de l'exagone, penchons-nous
sur les belles rivières délaissées de notre pays et battons notre coulpe.

Nous avons en France un réseau incomparable de cours d'eau de toutes les qualités pour attirer le roi des poissons.
Nos ancêtres (les Gaulois :maboul: )avaient de véritables viviers à leur disposition.
La faible résistance des fils de pêche (soie et crins) rendait impossible toute pêche sportive.
Seuls filets et tridents étaient utilisés.
Comme en Angleterre au XIXe siècle, la pêche à la ligne au saumon a débuté sur l'Allier dans la première décénnie du XXe siècle.
Pouvez-vous imaginer qu'il y a cent ans la Seine était une rivière à saumon?
Comme la Tamise d'ailleurs où, grâce à un fantastique travail de dépollution, quelques bêtes ont été aperçues récemment à la hauteur de Londres.
Le Rhin était sans doute la meilleure rivière d'Europe, la Garonne et la Dordogne regorgeaient de salmo salar.
Ce sont des contes de grands-mères.
Ou sont les saumons d'antan?
La pollution et les obstacles construis par l'homme on dégoûté ce délicat pélerin.
A tout jamais?
Je voudrais ne pas le croire.
En 1976? il ne s'est pas pris plus de saumons dans toute la Loire et l'Allier que dans la Grisma, petite rivière d'Islande d'une vingtaine de kilomètres.
Cela nous rend très modeste.
de René Bougeron édition Club Fqrance Loisirs 1983
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MessageSujet: Re: Un poisson encore mystérieux   Un poisson encore mystérieux EmptyMer 22 Fév 2012, 15:50

Article: 1983.

*Où trouve t-on encore du saumon en France?

*En Normandie, trois cours d'eau mérite d'être cités:
La Sélune, la Sée, la Sienne.
Dans la Risle, fréquenté par le saumon au début du siècle, nous avons personnellement pêché dix ans sans voir un salmo.
Par contre, en haute Normandie et en Picardie, des saumons sont encore signalés, de temps à autre, dans la Bresle, l'Aulne, affluent de l'Arque, et la Valmont.

*En Bretagne, les saumons sont encore nombreux.
Les associations de pêche de cette région ont produit de sérieux efforts de repeuplement.
Il se capture en Bretagne autant de saumons que dans le bassin de la Loire.
C'est un bassin où la situation devrait encore s'améliorer si la folie des hommes se met un peu en veilleuse.
Les rivières les plus connues sont l'Aulne, la Laïta, l'Ellé, le Blavet.
Le Scorf ne reçoit plus que quelques unités.

*Dans le bassin de la Loire, la Loire est une voie de passage que les saumons empreintent pour rejoindre les frayères de l'Allier.
Le vrai nom du fleuve devrait être l'Allier.
De Nevers au haut Allier se déploie un beau parcours de plus de 300 km avec des pools nombreux et variés.
Au début du siècle, Issoire était le rendez-vous des sportifs anglais.
Quelques saumons remontent en aval d'Issoire une bien jolie rivière: l'Allagnon, où ils se font le plus souvent piéger par les braconniers.
L'Allier connaît des remontées assez constante grâce à ses eaux abondantes.
Les poissons y atteignent souvent des tailles respectables.
Les prises semblent en légère progression ces dernières années.

*Dans le bassin de l'Adour.Seul et magnifique fleuron du bassin de l'Adour,
le gave d'Olléron, rivière plus étroite et plus courte que l'Allier, connaît habituellement une fréquentation excellente.
Les saumons y sont particulièrement vigoureux.
Il mérite d'être classé en tête de toutes les rivières françaises, même si l'Allier est conseillé aux débutants.
C'est à Navarrenx que se déroule les championnats du monde, mais l'année 1982 a été désastreuse.
Il s'est pas pris cent saumons.
Quels moyens ont été mis en oeuvre pour freiner la disparition progressive de nos saumons?
Ils sont nombreux, mais coordonnés et souvent insuffisant.
A parler franc, il est plus facile de détruire que de construire.
Et puis la défense du saumon n'intéresse pas la majorité des Franais.

Certains disent que c'est un poisson de riche, donc, il n'est pas "électoral"
On n'arrête pas le mouvement de la vie collective.
Comment détruire les barrages qui ont assassiné la Dordogne sans perturber sérieusement la vie des Français?
Sans doute pourrait-on modifier les droits des inscrits maritimes, lutter plus sérieusement contre la pollution.
C'est un travail de longue haleine.
Quant a éduquer le citoyen à respecter la nature à travers les plantes et les animaux, c'est une mission impossible.
L'homme ne respecte que ses semblables... contraint et forcé par la loi.
En France, les saumons capturés sont passés de 36 000 en 1955 à 7 500 en 1975.
Et ce n'est pas fini.
Il faudra bien appliqué un programme accepté par les différents partenaires sous peine de voir le saumon disparître totalement.
Il suffit de lui offrir des rivières propres où sa progression sera sportivement et loyalement facilitée par son adversaire humain.
Repeupler est d'importance.
Créer des conditions de vie est primordial.

*Deux plans quinquenaux pour sauver le saumon français.

Le 30 juillet 1975, reprenant les conclusions d'un grand amoureux de la nature, Robert Poujade, le ministère de l'environnement lançait le plan saumon.
Il en faisait le symbole de l'action de son mandat.
Le cycle biologique du saumon est de quatre à six ans.
Un plan étalé rationnellement sur cinq ans a été éprouvé; trente millions de crédits, dont 22/% du Conseil supérieur de la pêche, y ont été affectés.
L'effot principal a porté sur le repeuplement en jeunes saumons.
En 1980, la saignée semblait arrêtée et 4 800 saumons étaient pris contre 2 000 en 1979;
C'est peut-être le début d'un long chemin difficile.
Le plan de l'environnement s'appuyait sur d'excellentes intentions.

1) rassembler les éléments précis d'appréciation de la population, notamment l'effectif des futurs géniteurs;
2) Soutenir les effectifs par la production de saumoneaux d'élevage;
3) améliorer les dispositifs de franchissement pour que les géniteurs accèdent aux frayères dans de bonnes conditions;
4) accroître les possibilités naturels du milieu par le nettoyage des frayères, l'entretien des berges et des habitats de l'espèce.

*Si 1980 a été marquée par un redressement, il faut se garder de tout triomphalisme.
Pêcher 4 800 saumons dans notre beau pays de France est une misère.
Il en faudrait cinquante fois plus au minimum.
Des améliorations locales ont été enregistrées.
La Dordogne a été repeuplée.
Attendons les prochains retours, car les barrages, et c'est normal sont toujours en place.
Il faut choisir ou plutôt composer.
On ne peut bénéficier des avantages de la technique et des facilités de la vie moderne et réclamer également le respect intégral de l'environnement.

*Un second plan 1981- 1986 a été prévu.

Il portera sur des mesures réglementaires concernant la désignations des rivières pilotes, l'autorisation des plans de pêche, la modification des périodes d'ouverture.
Il comportera des mesures de protections pour interdire les obstacles sur certains cours d'eau, le contrôle des microcentrales électriques et des dispositions pour protéger les biotopes (classement des frayères et des zones de croissance juvénile).
Dans une première étape revenir à la situation de 1955, ou 36 000 saumons étaient capturés, serait déjà un succès.
Le ministre de l'environnement a pris de nouvelles dispositions:
de René Bougeron édition Club France Loisirs 1983
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MessageSujet: Re: Un poisson encore mystérieux   Un poisson encore mystérieux EmptyMer 22 Fév 2012, 16:05

e ministère de l'environnement a pris de nouvelles dispositions:

1*Limiter le nombre de prise: c'est un voeu pieux;
2*Maintenir la libre circulation des poissons. C'est une évidence;
3*Aggraver les sanctions en matière de pollution.
C'est mal connaître l'influence de certains notables, en particulier en province;
Il n'est pas simple de reconquérir la qualité de nos rivières.
Pourtant le saumon est exigeant.
Il veut une eau propre, sinon il se retirera.
Les poissons maximalistes desservent les causes que l'on défend.
Il est raisonnable d'admettre que la protection des saumons n'est pas le souci primordial des Français.
Cependant, les pouvoirs publics pourraient aller assez loin sans pour autant troubler gravement les autres secteurs d'activité.

Quatre décisions pourraient toutefois être envisagées avec fermeté et pondération:
1* Suppression de tous les obstacles qui ne correspondent pas à une donnée économique essentielle;
2*Interdiction formelle de toucher aux frayères sous quelque forme que ce soit, notamment pour l'extraction des matériaux.
3*Réglementation de la pêche au filet en haute mer et en embouchure;
4*Interdiction comme pour la fario, de la vente du saumon par des particuliers.
Bien entendu, toute réglementation sera insuffisante si le citoyen ne s'impose pas une certains discipline.
Ces actions de sauvetage d'une espèce ne peuvent se cantonner à l'exagone.
Le lieu de croissance en mer exige une surveillance constante, un contrôle rigoureux de prises.
Nous en sommes encore très éloignés.
C'est tout une cohérence applicable et applquée de gestion internationale des juvéniles et des géniteurs potentiels qui doit être recherchée.

Il existe actuellement un accord bilatéral Canada-C.E.E. pour la réglementation de la pêche.
Depuis le 1er Janvier 1977, la communauté a reçu délégation des Etats membres pour préserver les ressources des diverses eaux territoriales.
C'est plus facile à dire qu'à faire.
Chaque pays pense que le saumon résidant dans ses eaux territoriales lui appartient.
En contrepartie des efforts déployés par les pays sur lesquels se font des pontes, il est indispensable d'obtenir une réduction du quota de pêche des Danois et des Canadiens à l'Ouest du Groenland.
Restent les Russes et les Japonais qui, disposant d'un matériel de détection
et de capture très sophistiqué, ravagent les régions d'engraissement.
L'année 1981 a ainsi été désastreuse à la suite des pêches abusives autour des îles Féroé.

2* Comment pêcher le saumon ?
Avec quoi ?

En France, la majorité des pêcheurs pratique le lancer avec des cuillers ondulantes et tournantes ou des devons ou poissons nageurs.
Ces leurres sont propulsés par des cannes d'une longueur avoisinant 3 m, en fibre de verre,bambou ou carbone.
Le fil de 150 à 200 m, s'enroule sur un moulinet assez léger et solide.
Le diamètre du fil dépend de la force des eaux, de la période et de la pollution.

Les appâts naturels: crevettes et vers.

Les appâts naturels: crevettes et vers sont très utilisés en France.
Les deux actions de pêce sont pratiquement semblables.
Selon les pays, on pêche avec des crevettes différentes: en France avec le bouquet rose, en Islande, Norvège et Ecosse avec des gros bouquets teintés au mercurochrome.
En Espagne, avec des petites crevettes grises.
C'est une pêche à récupération lente qui demande des cannes de l'ordre de 4 m.
La crevette est lestée par un plomb monté 1 m en amont sur un fil en dérivation.
Le matériel nécessaire est celui du lancer.

Le ver, interdit dans la plupart des rivières anglo-saxonnes, cependant apprécié par les sportifs Français.
Son utilisation réclame une canne plus ou moins longue, en fonction de la largeur de la rivière, et un moulinet à lancer.
Des cannes longues sont conseillées.
Un hameçon simple du 1 à 3 est monté directement sur la ligne où sont accrochés, le plus naturellement possible un ou, plus utilement, deux gros lombrics qui doivent recouvrir la totalité de l'hameçon.
Les uns pêchent vers posés, les autres vers relâchés avec de très lentes récupérations.
C'est une pêche très payante, surtout par eaux louches.

La mouche, art suprême.

La pêche à la mouche est l'art suprême pour la pêche modeste et désintéressé qui veut donner les plus grandes chances au poisson.
Un zeste de snobisme et de prétention en a parfois déformé l'image.
Ne croyez pas que ce soit une pêche réservée à une élite.
Simplement son approche est longue et semée d'échecs.
La multiplicité des mouches, leurs noms compliqués, les conversations ésotériques des spécialistes découragent souvent à tout jamais le débutant
ébahi.
Ecoutez parler certains "moucheurs"; leur langage est aussi incompréhensible que la lecture d'un acte notarié.
Ne compliquons pas à l'extrême.
Prenez quelques mouches de base comme la hairymary,la blue charm, la lemon grey, la silver doctor, la black doctor,une black tube et surtout, arrivé sur les lieux de pêche, achetez la mouche locale.
Selon vos possibilités financiaires, procurez-vous une canne à fibre de verre, en bambou refendu ou une carbone.
Un moulinet simple, comme le Marquis N° 2 , convient fort bien.

Pour les petites et moyennes rivières, une canne de 9 à 11 pieds suffit, équipée d'une soie N° 8 ou 9.
Pour les grandes rivières, il ne faut pas hésiter, et j'en parle d'expérience après avoir marqué une longue réticence, à utiliser des cannes de 14 à 18
pieds à deux mains servies par des soies N° 10, 11 ou 12.
Les moulinets américains sont excellents pour ces cannes, mais très onéreux.
La pêche à la mouche sèche est assez rare.
En principe, car rien n'est absolu chez le fantaisiste salmo salar.
Le poisson gobe par des températures moyennes dépassant 17 ou 18° C.
C''est vrai pour le Labrador.
C'est une sensation extraordinaire que de ferrer un saumon "à la sèche".
Mais comme tout ce qui est extraordinaire, c'est une sensation rare.
L'auteur de ces lignes n'a pas pris une dizaine de saumons avec ce procédé.

La pêche la plus courante:"à la noyée"

La pêche courante est la "noyée".
Ce sont de longs hameçons plumés sur le corps dont l'oeillet est directement lié au bas de ligne en queue de rat qui prolonge la soie.
Le plus fréquemment, il se présente avec deux courbes et deux ardillons.
En Islande et en Angleterre, on se sert de tubes-flies, parfois plombés, dotés d'hameçons triples.
Le moucheur lance vers l'aval, s'efforçant de déposer son leurre près de la rive pour le laisser porter en une courbe parfaite jusqu'à la parallèle de la rive où il se tient.
Une notion impérative, mal connue des pêcheurs moyens; l'angle aigu formé par la ligne du lancer et la ligne de récupération doit être très fermé pour éviter toute dérive.
Le saumon n'est pas fou.
Il prend les appâts bien présentés.
Ainsi vous descendrez la rivière en ratissant mètre après mètre.
Le saumon n'ira pas à vous. Vous devez aller à lui.

Comment fouetter ?

La théorie livresque vous apportera peu.
Demandez plutôt à un spécialiste sérieux et pas vantard de vous donner quelques éléments de mouvements, de vous contrôler, de redresser vos erreurs.
Pour vous vous entraînerez seul.
Ensuite revenez comparaître devant votre conseiller pour lui démontrer votre virtuosité.
Bien vite vous trouverez ses conseils inutiles et injustifiés.
Seulement alors vous pourrez commencer à apprendre, et vous apprendrez toute votre vie.
Un petit secret: votre force est votre ennemi.
Plus vous vous en servirez, moins vous lancerez loin.
C'est la canne qui doit travailler, pas votre bras.

Parfois des jeunes et des moins jeunes sollicitent imprudemment quelques orientations "comment commencer? ". Banalement.
Suivez le chemin du hasard et de la simplicité.
Prenez une bonne cane à lancer en fibre de verre, un moulinet robuste un ABU par exemple, sur lequel vous montrez 200 m de 40/100.
Vous y accrochez une ondulante Tobie ou une Meeps tournante N° 3 ou 4 et allez le long de l'Allier ou en Bretagne.
Ahuri par votre manière de pêcher, par les agissements extravagants de votre cuiller, le saumon ne pourra pas imaginer qu'elle est conduite par un pêcheur.
Il ne se méfiera pas.

C'est ainsi que l'auteur de ces lignes a capturé son premier saumon.
C'est ainsi que vous prendrez le vôtre.
Pour la suite, le MAITRE MOT EST PATIENCE...

Bon voilà, à vous tous et toutes j'espère que ce long récit vous a passionné
comme je l'ai été moi même, que vous en aurez appris autant que j'en ai appris et que ce voyage de notre ami "adversaire" vous aure fait comprendre que sa vie dépend de nous tous en essayant de mimisez vos prises afin de lui donner sa chance de revenir dans nos cours d'eau.

de René Bougeron édition Club France Loisirs 1993
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