Les produits phytosanitaires et les pêcheurs

Dans un article de Loïc Corroyer, paru dans le Pêcheur de France, n°324 de Mai 2011, l'auteur revient sur une table ronde organisée à l'initiative de la revue et qui regroupait les principaux acteurs de ce débat si polémique et qui sont la FNPF, l'ONEMA et l'UIPP (Union des Industries de la Protection des Plantes).

S'il est vrai qu'il faut reconnaître que l'usage des produits phytosanitaires est indispensable à l'agriculture moderne pour pouvoir fournir une alimentation de bonne qualité en quantité suffisante; force est de constater que depuis plusieurs années, les pratiques agricoles ont changé (surtout grâce à une règlementation plus contraignante dans l'usage de ces produits).
L'agriculture est passée de 1000 molécules autorisées dans les années 1990 à 350 aujourd'hui. En même temps, la consommation des produits phytosanitaires a baissé de 30%!!!
C'est une avancée non négligeable.....

Toutefois, comme le souligne l'auteur dans son article et sentiment qui est présent chez tous les pêcheurs, tôt ou tard, ces mêmes produits finissent dans l'eau. De par leur nature, ces produits ne sont pas neutres car ils sont faits pour perturber d'une manière ou d'une autre les phénomènes du vivant.
Car, qui dit eau de qualité, dit poisson et donc par voie de source, pêcheurs au bord de l'eau....

Malgré tout, il faut reconnaitre que les acteurs de la filière pêche ne font pas partie des commission sur les produits phytosanitaires. Comme le souligne le président de la FNPF " A-t-on peur d'avoir des casses pieds en plus autour de la table?".
De plus, il est vrai qu'il y a un manque cruel d'information et d'études scientifiques concernant l'impact des produits phytosanitaires sur l’environnement.

Je vous renvoie à cet article si vous souhaitez plus de détails et je vous invite aussi à en débattre à la suite de ce post en veillant à mener une discussion saine et constructive afin d'éventuellement faire remonter des informations et ou des idées à nos représentants nationaux.

Étant moi même en formation production végétale , je suis d'accord sur le faite que ces produits phytosanitaires est un impact sur l'eau cependant avec la nouvelle réglementation concernant l'interdiction d'épandage le loin des cours d'eau cela devrait s'améliorer par la suite.

Si ce n'est pas le cas alors augmentons la distance d'interdiction le long des cours d'eau

jo 298 a écrit:

Étant moi même en formation production végétale , je suis d'accord sur le faite que ces produits phytosanitaires est un impact sur l'eau cependant avec la nouvelle réglementation concernant l'interdiction d'épandage le loin des cours d'eau cela devrait s'améliorer par la suite.

Si ce n'est pas le cas alors augmentons la distance d'interdiction le long des cours d'eau

Je ne suis pas un spécialiste de cette question, toutefois, il me semble qu'augmenter la distance d'interdiction de l'épandage à proximité de cours d'eau ne fait que retarder le phénomène sans le réduire. Comme le dit l'article cité, ces produits finissent tôt ou tard par se retrouver dans l'eau, directement par écoulement dans le sol aidé par l'eau de pluie, ou indirectement en les retrouvant dans les produits cultivés, puis dans notre assiette ou en nourriture pour animaux, puis dans nos estomacs, puis dans nos vessies ou nos intestins, puis dans les eaux usées...
Il y a de toute façon un impact non négligeable sur les organismes, qu'ils appartiennent à la flore ou à la faune.

Je suis persuadé qu'une diminution notable de l'utilisation de ces produits est possible sans réduction des ressources alimentaires, à condition de s'organiser au niveau mondial, et de mettre en place un système d'échange et de partage équitable. Ces produits, tout comme les O.G.M., contribuent au développement incessant, et inconsidéré de firmes comme Monsanto, pour ne citer qu'elle, au détriment des consommateurs et des producteurs des pays les moins développés.

Je suis d'accord avec toi , mais si tous le monde passaient en bio , et bien je ne suis pas certain que cela suffisent pour nourrir la population francaise