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 Les vers marins

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kim du 22


kim du 22


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MessageSujet: Les vers marins   Les vers marins EmptyMer 17 Nov 2010, 10:29

Salut à vous

*Les vers américains et coréens.

Des vers "exotiques", importés d'Amérique du Nord et de la Corée, ont fait leur apparition depuis quelques années chez les marchands d'articles de pêche.
De très bonne tenue à l'hameçon, très remuants, ces vers sont appréciés par notre faune marine.
Mieux qu'un dépannage, ils offrent des qualités attractives.
Leur seul-et important- inconvénient est leur prix élevé.
Néanmoins, leur utilisation est tellement satisfaisante que de nombreux pêcheurs les préfèrent aux vers autochtones.

*L'arénicole.

Cet excellent ver vit sur les espaces vaso-sablonneux.
Il peut atteindre une belle taille et constitue l'une des esches "universelles"
utilisées en mer.
Il en existe deux types: l'un de couleur noir; l'autre de couleur rougeâtre, à une moins bonne tenue à l'hameçon.
La partie postérieure du corps des "verrots", en forme de queue plus fine et remplie de sable, ne vaut rien.
Elle doit être sectionnée et jetée.

*Il est facile de repérer sa présence sur les fonds vaso- sablonneux.
En effet, les verrots laisse nt sur le sable une signature spécifique: des tortillons de vase ou de sable qu'ils rejettent.

*Il faut creuser le secteur à tortillons, à 30 ou 40 cm de profondeur, avec une fourche-bêche pour défouir les arénicoles.
Si les vers sont rares, changez de secteur.
Mais de toute façon, il faudra creuser et creuser encore de véritables petites tranchées avant d'obtenir une récolte convenable.
Ramasser ces appâts est un véritable sport de terrassier.
Dès qu'un ver est découvert, il convient de le saisir prestement avant qu'il ne s'enfouisse.
Le plus simple est d'effectuer le travail à deux: un pêcheur creuse rapidement et l'autre cueille, au fur et à mesure, les vers défouis.

*La pompaver, nouvelle technique originaire d'Australie, permet d'aspirer les verrots hors de leurs trous avec peu d'effort.

*Pour les conserver, les vers sont mis en boîte en bois humide, et à fur
et à mesure de leur ramassage.
Les arénicoles sous peine de mort rapide, ne supportent pas d'être conservés avec d'autres vers marins.
Les sujets blessés au cours du ramassage sont jetés car leurs sucs ont une action léthale sur les sujets sains.
On peut entrposer ces vers mis dans de petites boîtes en bois ou en carton
dans le bas du réfrigérateur.
En action de pêche, les moyens habituels de conservation isotherme (glacière, sac de jute humide) assurent une utilisation convenable de ces appâts.
Certains pêcheurs salent les arénicoles ébrodés (vidées).
Ce dernier procédé peut rendre service en cas de pénurie, mais rien ne remplace un ver frais et vivant.

*La gravette blanche.

Cette néréide est celle, qui dans la famille des gravettes, a sans conteste la meilleure réputation auprès des pêcheurs.
Sa couleur blanc rosé, ses contorsions et sa façon de nager font d'elle un appât de premier ordre.
Activement recherchée, elle demeure malheureusement assez rare bien que présente sur tout le littoral.
Certaines criques de Normandie ou de Bretagne en recèlent de géantes longues de 20 cm.
La taille la plus commune est comprise entre 10 et 12 cm.
Selon les régions, on l'appelle chatte, ver blanc, ou mille-pattes blanc.

*La grande blanche vit dans le sol vaso-sablonneux des criques, des ports et des estuaires.
Rien de particulier n'indique leur présence;
Les secteurs proches de la frange de marée basse ainsi que les couloirs de passage du flot sont à prospecter en priorité.

*C'est au prix d'un travail éreinant qu'on arrive à débusquer ces gravettes blanches.
Un râteau ou une petite pelle-bêche suffisent pour creuser car ce ver ne vit pas profondément.
Il faut creuser un peu partout pour découvrir la localisation précise de ces vers.

*Une fois ramassé, cette esche doit être conservée bien vivante.
Le plus simple est de se munir de seaux remplis d'eau de mer dans lesquels les gravettes blanches seront mises, bien rincées, au fur et à mesure de leur cueillette.

*Ne pas mettre trop de sujets dans un seau, utiliser un aérateur et éviter l'exposition au soleil permettent une conservation convenable.
Il est nécessaire de changer l'eau de mer tous les jours et d'éliminer les vers morts.

*La gravette rose.

Appelée aussi escabenne, la gravette rose, si semblable au mille-pattes, est l'un des vers marins les plus prisés.
Pratiquement tous les poissons en raffolent.
Sa recherche n'est pas difficile, à condition de pratiquer sur des terrains propices.

*Les gravettes roses abondent dans les territoires vaseux des estuaires, des lagunes et de certaines anses et le long de digues envasées.
Elles vivent à une faible profondeur de sable.

*Un râteau, une petite bêche ou une fourche-bêche sont utilisées pour creuser le sol et exposer ces vers que l'on ramasse promptement.
Il existe de véritables nids de gravettes, et il n'est pas vain d'élargir les recherches jusqu'à la découverte d'une bonne densité de ces animaux.
Les vers sont stockés au fur et à mesure de leur découverte, dans une boîte en bois.
Ce matériau "pompe" l'eau des gravettes ce qui les raffermit.

*Il ne faut garder que les sujets sains; ceux qui sont blessés lors du ramassage peuvent, par contact avec les autres entraîner la perte de la récolte entière.
Le stockage se fait dans des boîtes en carton garnies d'un peu d'algues sèches ou encore dans des rouleaux constitués de plusieurs épaisseurs de papier journal.
Les feuilles de papier en contact avec les vers sont préalablement humectées d'eau de mer.
En attendant la séance de pêche, ces vers sont conservés dans le bac à légumes du réfrigérateur.
Une glacière ou des boîtes isothermes permettent de conserver les vers pendant toute la durée de la séance de pêche, à condition de ne les sortir qu'au fur et à mesure de leur utilisation.
Le soleil ou le contact avec l'eau douce tue rapidement ces animaux marins.

*La grande gravette.

La grande gravette a une très grande ressemblance avec la gravette rose.
Son diamètre et sa longueur, deux à trois fois plus grands, laissent penser qu'ele n'est qu'une gravette adulte.
Il n'en est rien; il s'agit d'un ver différent: elle est un peu plus rouge foncé et ne fréquente pas les mêmes lieux.
On la surnomme pestiche ou grande pelouze.

*Localisé surtout dans le nord de la France, son biotope favori est la région des falaises calcaires où la grande gravette vit dans la roche tendre en décomposition.

*Les annoncellements de roches pourries sont fouillés au pied de biche ou à la barre à mine à marée basse.
Il faut bien casser les roches avant d'obtenir une provision convenable de ces vers.
Mais l'effort demandé est compensé par leur qualité d'appât exceptionnelle.

*La conservation est identique à celle de bien d'autres vers marins.
Une grande caisse en bois remplie de varech humide ou du papier journal imbibé d'eau de mer, peut les garder au frais.
Toute exposition prolongée au soleil risque d'anéantir la récolte si durement ramassée.
Une petite glacière portative, garnie de glace synthétique, préserve efficacement les appâts.
Bien que la grande gravette supporte mal les lancers puissants, ses qualités attractives auprès des poissons valent que l'on entoure sa conservation de bonnes précautions.

*Le ver de sable.

Ce ver long et mince, pas plus gros qu'une paille, peut atteindre 30 cm de long.
De couleur rose orangé, il est considéré, comme un" ver miracle" au Pays
basque tant son appât est efficace.
Il existe aussi en Méditerranée, dans des sites identiques, et certains pêcheurs l'utilisent exclusivement.

*Il vit dans le sable accumulé entre les strates de roches cêotières tendres.
On le trouve aussi sous les cailloux (ou à leurs limites) des digues rocheuses artificielles ou encore au milieu des amas de coquillages morts ou ensablés.

*On le débusque à la main, en fouillant le sable entre les roches stratifiées.
Gare aux entailles provoquées par les coquilles d'huîtres enfouies !
Sa recherche est pénible car il se cache souvent sous les plus grosses pierres qu'il faut soulever.
On peut aussi comme en Méditerranée, soulever le sable à la pelle et le passer au tamis fin.
Les vers restent prisonniers dans le tamis vidé de son sable.
Dans l'Océan, certains secteurs, qui ne se découvrent que lors des grands coefficients de marée, peuvent offrir des mines inexoloitées de ces vers exceptionnels.

*Les vers de sable se conservent dans des seaux remplis d'eau de mer, avec un fond de sable.
Les vers blessés doivent être jetés (ou utilisés rapidement)
Les autres, entourés des mêmes précautions que les vers à tube, peuvent être conservés quelques jours.
Tout ver mort peut faire tourner l'eau de seau et faire périr la récolte entière; un tri quotidien ainsi que des changements fréquents d'eau de mer sont indispensables.

*Les ver à tube.

Ce ver rare est de contitution très particulière.
Il fabrique, à l'aide de ses sécré tions, un tube bien rond garni de particules de terre et d'algues, dans lequel il abrite son corps.
De couleur brun rougeâtre, il peut atteindre 30 cm de longueur et être aussi gros que l'index.
Sa tête velue et trapue est très dure.
Son corps conique, orné de deux franges de poils dissimule des crochets avec lesquels, en un éclair, il monte et redescent de son tube.
Ce dernier détail le rend impossible à déloger vers le haut.
Le tiers de sa partie supérieure du corps constitue un appât solide, utilisable en toutes circonstances.
Ses reflets ainsi que sa phosphorescence s'ajoutent à ses qualités d'attraction.
La partie inférieure du corps, tendre et fragile, est sans intérêt.

*Il vit dans l'eau calme, à l'abri des forts courants marins, là ou les algues constituent un dépôt vaseux.
Lorifice du tube est repérable on y voit la tête du ver qui fibre son environnement.
Au moindre bruit, la tête disparaît en un éclair.

*La récolte se fait à marée basse, avec une hauteur d'eau de 50 cm.
Il faut se munir de gros sel et d'une pelle-bêche étroite et longue.
Près du tube repéré est placée la pelle, sans être enfoncée; l'orifice, sans être touché, est rempli de sel.
Après quelques secondes sous l'action du sel, la tête du ver pointe hors du trou.
A ce moment précis, d'un geste rapide, on enfonce la pelle-bêche pour faire remonter le ver dans son tube.

*Les vers, débarrassés de leurs tubes, sont stockés dans un seau rempli avec trois quarts d'eau de mer et un quart de sable.
L'eau est oxygénée avec un bulleur électrique.

*Et pour finir, le ver de chalut qui n'est pas donné (voire prix)

C'est un nouveau venu dans l'arsenal halieutique proposé à la vente (très cher)dans les magasins de pêche, surtout en Méditerranée.
Il vient souvent d'Espagne (du delta de l'Ebre en particulier) il n'est pas à la portée de ramassage des particuliers, bien qu'existant sporadiquement sur nos côtes.
Il se présente comme une grande gravette rose (ver dit mille pattes), pouvant atteindre la taille de 1 m et plus, il peut être aussi gros qu'un crayon.
Sa caractéristique et d'être empli d'un suc violet à noir qui tache tenacement les doigts et attitre remarquablement les loups.
On le coupe en morceaux pour couvrir un hameçon N° 4 à 2/0;
Il se conserve vivant plusieurs jours dans de l'eau salée à température ambiante.
On peut congeler les morceaux coupés pour une utilisation efficace ultérieure.

voilà, kim.

Bonne pêche Wink
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