Moulinet à tambour tournant.
Les moulinets à tambour tournant, sont essentiellement utilisé avec les cannes de casting bien qu’ils pourraient parfaitement l’être avec les autres types de canne. Ils présentent deux avantages : leur légèreté et leur vitesse de récupération.
En effet, ils sont généralement plus légers que les moulinets à tambour fixe, environ 230 à 300 grammes, ce qui participe à la maniabilité et au confort de l’ensemble canne/moulinet. Cette légèreté se fait au détriment de la capacité : une centaine de mètre de nylon d’un diamètre de 30/100. D’autre part, leur vitesse de récupération est souvent assez lente (environ 50 cm par tour de manivelle), certains en possèdent deux, ce qui est un bon point pour l’animation des leurres.
Ce sont des bons outils, robustes, équipés de frein précis et puissant et compatibles avec les tresses.
Les moulinets à tambour fixe.
Les moulinets à tambour fixe sont, et de loin, les plus employés par les pêcheurs français, mais quelques critères doivent guider le futur acheteur. En fait, parmi les innovations proposées, toutes sont bonnes bien sûr, mais certaines sont plus indispensables. On trouve, en effet, des moulinets équipés d’une multitude de roulements à bille (jusqu'à 15), d’un anti-retour infini, d’un système anti-vrillage,… Les matériaux qui les composent peuvent être sophistiqués, issus de la recherche aéronautique et spatial : magnésium, titanium, alliage nickel-titane, aluminium, duralium et/ou graphite. Bref beaucoup d’éléments dont la finalité est parfois subtile à comprendre, et l’efficacité peu significative. Néanmoins, le poids, la qualité de la bobine et des éléments de roulement, mais aussi la vitesse de récupération sont à prendre en compte.
Les moulinets à tambour fixe sont plus lourd que ceux à tambour tournant. Bien que la légèreté soit importante, ce qui importe en priorité c’est que l’ensemble canne/moulinet soit équilibré et homogène donc que le moulinet soit adapté à la canne. Lors des longues parties de pêche l’équilibre de l’équipement évitera une fatigue prématurée et donc une trop grande lassitude à effectuer des lancers sans cesse réitérés. Les bons modèles mi-lourds pèsent 350-400 grammes. Au delà, ils seront réservé aux pêches fortes, à ceux qui recherchent exclusivement les gros carnassiers tel que le silure.
Les éléments, que l’on pourrait qualifier de roulement, c’est-à-dire la bobine, le pick-up et son galet, l’axe du moulinet et son entraînement jusqu’à la poigné, sont l’objet de fortes contraintes, c’est pourquoi il faut s’y attarder. En effet, le pêcheur projète et ramène la ligne à de grandes reprises, parfois avec énergie, et c’est le moulinet qui subit le maximum de frictions tant au niveau de la bobine que des éléments internes. Ainsi, il vaut donc mieux privilégier un moulinet équipé d’un galet de pick-up possédant un roulement afin de limiter le vrillage et les frottements directs du fil dessus (le galet tourne au moment du rembobinage) et dans une matière résistante à l’abrasion. La lèvre de la bobine doit posséder les même qualités de dureté. En fait, ces points sont capitaux si le pêcheur emploie une tresse.
La capacité et la vitesse de récupération sont des éléments secondaires mais qui restent importants : 200 mètres de 30/100 sont largement suffisants et il est inutile de choisir des moulinets à la récupération ultra-rapide, cela ne sert à rien et au contraire, c’est même nuisible à l’animation des leurres. Entre 70 et 80 cm par tour de manivelle suffisent amplement.