Comme chaque année, rendez vous était donné dans un chalet des
Pyrénées avec 5 copains pêcheurs(Benoit, PJ, Basto Yann et Eric) pour un
weekend de pêche et de recherche de champignons.
J'étais d'autant
plus impatient que j'avais du "sécher" les deux derniers rendez vous des
années précedentes.
A peine arrivé le vendredi, avec le Basto qui m'a emmené que les
collègues déjà présents depuis la veille me mettent le feu, ils viennent
tout juste de trouver des morilles à coté du chalet.
Malgré la nuit
tombante, le sac à peine posé et je part galoper dans la montagne, mais
malheureusement rien, je n'y voyais rien, partie remise pour le
lendemain...
En attendant on a pu s'expliquer avec une raclette
gargantuesque au coin du feu.
Le Samedi fut une journée plus que mémorable...
6h00, debout le premier, mes pas "legers " réveillent tous les
occupants du chalet.et dés 7h30 avec le Yann on s'est motivés à aller
aux champignons, le temps que les autres finissent de se préparer.
Il
faut savoir que je n'ai jamais ramasser de morilles, j'avais donc des
fourmis dans les jambes...
On fait quelques centaines de mètres et on tombe déjà sur des places à
morillons, le coeur s'emballe:
Encore quelques mètres, le Yann m'appelle," il y en a , il y en a "
JE
parcoure les 20 metres de dénivelés nous séparant, moitié sur les
pieds, moitié sur les fesses, et pan dans les yeux, ma première
morilles, et une blonde!!
On en trouve 4 ou 5 dans le secteur, la jouréne commence comme dans
un rêve!!
On traverse un prés en longeant une haie, et encore une fois, pan
dans les yeux, on n'y croit à peine!
Une mousseronière!
Deux
nouveaux champignons pour moi, et pas des moindres, et dans la même
heure:
On en ramasse une bonne quinzaine, quand on voit une mémé descendre
le versant de l'autre coté du torrent.
On se dit qu'on allait lui
demander la confirmation de l'identification des mousserons...
On se
dirige donc vers elle, j'étais devant...
A quelques mètres: "Bonjour
madame"
Et la, on amis quelques dixiémes de secondes à comprendre
tellement on a été surpris...
Aucun mots n'est sortis de sa bouche à
moins de 110 décibels, elle n'a pas pris le temps de répondre à mon
bonjour:
"Dégagez de chez moi, je veux pas vous voir etc..." je fais
l'impasse sur la fin
Confiant, je réitère mon bonjour, calmement,
mais le tsunami était trop fort, on tourne les talons et on rentre
(quand même un peu mort de rire hihihi
Arrivé au chalet, on montre
nos trouvailles, à peine un peu fier, puis c'est le départ à la pêche.
Avec Basto on décide de se rendre sur un petit torrent de montagne à
une demi heure de la, non loin de l'Espagne, avec comme objectifs:
truite et morille, une place ayant été découvert l'an dernier dans le
secteur. Les autres pêcheurs vont plus près du chalet.
Une fois sur place, avant de deplier les gaules , on en prend plein
les mirettes, le cadre est magnifique, le soleil brille et surtout, on a
la montagne pour nous seuls!
Décidement cette journée restera dans
nos mémoires, et il n'est que 9h30 du matin!
Le cadre:
Il y a pire...et l'eau était limpide!
Vu l'altitude et la taille du torrent, la maille est à 18 cm, et on
avait quand même très peu d'espoir d'en faire une de cette taille.
Impression vérifié très rapidement, après 5 minutes de pêche ,
premier poisson quasiment en même temps pour Basto et moi, une truitelle
de 10 cm environ.
Ce sera la taille moyenne des prises de la
matinée.
Le Basto au loin:
Action de pêche:
On pêche souvent non loin de l'autre, notamment pour ne pas se perdre
de vue, vu les crapahutages à faire, on peut rapidement de casser la
figure sur les rochers.
Un doublé simultané:
L'heure avance, mais on est vraiment trop bien, on se décid à
redescendre au moment ou, voulant faire une derniere coulée, je'escalade
le rocher suivant:
Seul petit ombre la journée, un mauvais appuis me fais un peu perdre
l'équilibre, sans gravité, sauf que , pour me rattraper, j'ai utilisé
les deux mains, donc notamment celle qui tenait ma canne...Cette
derniere n'a pas trop apprécié de se retrouver coincé entre ma main et
un rocher...crac.
Pas encore cassée en deux, mais il ne faut pas que
je tombe sur un gros poisson...
Dernière action de pêche, bien en retrait pour ne pas se montrer:
Bilan de la matinée, 16 truites!!! (9 pour le Guit et 7 pour Basto) ,
aucune ne faisait lamaille, mais peu importe.
On retourne au chalet pour casser la croute, il est déjà trois
heures.
A notre arrivée Eric et BEnoit sont aux morilles, et
reviennent quelques minutes après...la table se remplit de manière
impressionante!!
Rien de tel de donner le feu à tout le monde!!
On repart donc tous ensemble dans la montagne, surmotivés!
Il n'a pas fallu 5 minutes pour que j'entende, "Par ici, Par ici"!!
Et la incroyable, une nouvelle fois, une place à morille, dans
l'herbe on les voyait à des kilometres!!
Chacun part un peu dans tous les sens, je trouve une morille, des
morillons, je ne fais pas trop attention à l'heure , mais au bout d'un
moment, je me retrouve seul dans la montagne, haut, très haut!!
Voulant
retourner à la peche, je redescend donc vers le chalet, et la en
tournant la tête, encore pan dans les yeux, des mousserons!!
Mais quelle journée, quelle journée
Et voila étalé devant la cheminée de le bilan de la journée!
Mais il fait encore jour, je veux repêcher, direction le torrent du
coin avec le Basto.
Le soleil brille toujours autant.
Et au détour d'un virage, je laisse ma teigne voguer à son envie dans
le courant et bing, la grosse touche.
Je ferre, et craaaaaac, la canne se casse en deux, je le savais bien
qu'il ne fallait pas un gros!
Je voisla truite, elle est belle , mais
je pêche avec le moulit et un seul anneau, elle peut donc tout me
casser ou se décrocher à cause du scion qui tape sur la ligne.
Mais
gros coup de chance, je la sort, la dixiéme de la journée!! et elle fait
largement la maille: 28 cm
Bon par contre je n'ai plus de canne, je galope donc chercher mon
lancer pour essayer de les débusquer à la cuiller, mais sans résultat.
On
retourne au chalet et pendant la soirée on se raconte cette journée, on
rigole encore du sketch de la mémé , les trouvailles ect...
Mais la journée a été longue, on ne compte pas les heures de marche à
flan de montagne ect...ça a ronflé dur cette nuit
Le lendemain matin, c'est déjà l'heure de ranger le chalet, tiens
voila à quoi il ressemble, perché d'un coté du torrent, on ne peut s'y
rendre qu'à pied, un petit paradis
On a rangé le chalet , mais le weekend n'est pas fini, on retourne à
la peche.
Benoit en tape une belle, et la remet à l'eau délicatement juste à
coté de moi, joli geste:
De mon coté, Pierre Jean m'a gentiment prêté une de ses cannes, et
j'en fais bon usage!
JE sors 4 truites pendant cette partie de pêche,
dont une de 27 cm!
Il est déjà bientôt l'heure de partir au lieu de rendez vous pour le
casse croute du midi, derniere étape avant le retour à la maison.
"Innocemment", je longe un bois, avec de vieux fruitiers sauvages, et
au dernier bosquet, à quelques mètres du ruisseau, des mousserons,
encore!! et pas qu'un peu, une bonne trentaine m'attendaient gentiment!
Et ensuite casse croute et retour à la maison.
Et pour le repas du soir, on a pas à chercher bien loin...
Ma fille a littéralement englouti une truite entière (sans les arêtes
quand même) et en voulait encore!
C'est vrai que c'est délicieux. Il faudra y
retourner, rien pour nourrir sa famille correctement!
Voila pour ce weekend d'anthologie, je crois que je m'en souviendrais
longtemps, très longtemps...