Poésies

L'Estate



Forse nel guizzo argento della trota controcorrente

torni anche tu al mio piede fanciulla morta aretusa .

Ecco l'omero acceso , la pepita travolta al sole ,

la cavolaia folle , il filo teso del ragno su la spuma che

ribolle e qualcosa che va tropp'altro che non passero la cruna ...


Occorrono troppe vite per farne una .



Lacustris , 2009

En Français ca donne quoi ?

Poësie, ok ... mais si c'est pour mettre des trucs que personne ne comprend, je ne vois pas trop l'intérêt !

Une des règles du forum : on s'exprime en français !

L'été


La truite monte à contre-courant gaiement saute en miroitant

une lumière argentée déesse Aréthuse toi aussi reviens à la vie

retourne à côté de moi .



Les cimes ouvrent leurs bras , lingots d'or sous le soleil

brillent scintillants les papillons multicolores voltigent ,

l'araignée sur l'écume qui bouillonne tisse sa toile .


Dans le monde une chose grandit mais combien

de choses ne peuvent pas franchir la passe ...



Une multitude de vies arrive à peine à en faire une .






Lacustris ,novembre 2009

Bravo l'ami, tu as un vrai talent pour saisir ces fugaces instants qui nous transportent prés de l'onde



Et en italien, c'est vraiment trés bien aussi

Merci à toi Marco

Mais de rien l'ami. In scriptura veritas (dans l'écrit, la vérité, ndlr )

Là au moins j'ai compris !

Merci pour ces quelques instants de douceur dans ce monde de brutes !

Comme la rivière je saigne

Aux dernières feuilles de l’automne
Quand le ciel chagrin, monotone
Noie la plaine de ses peines
Comme la rivière mon coeur saigne.
*
Se viennent à moi me la soulager
Les instants doux que firent l’été
Où se vit naître au fil de l’eau
Des souvenirs que je garde beaux
*
Aux dernières nuits courtes des l’année
Lorsque le vent mauvais, fâché
Hurle dans la plaine toutes ses peines
Comme la rivière mon cœur saigne
*
Je garde pour me réchauffer
Ces songes doux, printaniers
Où dans un souffle renaît la vie
Oubliant loin derrière le gris.

La Sorgue

Rivière trop tôt partie, d'une traite, sans compagnon,

Donne aux enfants de mon pays le visage de ta passion.

Rivière où l'éclair finit et où commence ma maison,

Qui roule aux marches d'oubli la rocaille de ma raison.

Rivière, en toi terre est frisson, soleil anxiété.

Que chaque pauvre dans sa nuit fasse son pain de ta moisson.

Rivière souvent punie, rivière à l'abandon.

Rivière des apprentis à la calleuse condition,

Il n'est vent qui ne fléchisse à la crête de tes sillons.

Rivière de l'âme vide, de la guenille et du soupçon,

Du vieux malheur qui se dévide, de l'ormeau, de la compassion.

Rivière des farfelus, des fiévreux, des équarrisseurs,

Du soleil lâchant sa charrue pour s'acoquiner au menteur.

Rivière des meilleurs que soi, rivière des brouillards éclos,

De la lampe qui désaltère l'angoisse autour de son chapeau.

Rivière des égards au songe, rivière qui rouille le fer,

Où les étoiles ont cette ombre qu'elles refusent à la mer.

Rivière des pouvoirs transmis et du cri embouquant les eaux,

De l'ouragan qui mord la vigne et annonce le vin nouveau.

Rivière au coeur jamais détruit dans ce monde fou de prison,

Garde-nous violent et ami des abeilles de l'horizon.

Tu es le chantre (pas le chancre ) de nos écrans l'ami

trés jolie !...
j adore !...

Bonsoir Steve

http://bleuvague.com/bleuvague/index.php/fr/poesies/36-comme-la-riviere-je-saigne

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Esox17 a écrit:

Bonsoir Steve

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Superbe Jean

lacustris a écrit:

Esox17 a écrit:

Bonsoir Steve

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Superbe Jean

Bonsoir Steve, la poésie fait aussi partie de mes passions.
Je visite beaucoup de sites,le but,le rêve..