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 l'histoire de la pêche à la mouche

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l'pekeu
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l'pekeu


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MessageSujet: Re: l'histoire de la pêche à la mouche   l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 EmptyMar 17 Nov 2009, 10:11

l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 49811 l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 49811 l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 49811
merci pour ce partagel'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 Icon_wink
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kim du 22


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MessageSujet: Re: l'histoire de la pêche à la mouche   l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 EmptyMer 18 Nov 2009, 07:15

Chapitre 9*

La truite gobe régulièrement en surface, les insectes en cours d'éclosions, entre deux eaux elle consomme des larves et sur le fond elle engloutit crustacés, vers, larves et petits poissons.
Opportuniste comme tous les poissons, la truite se nourrit essenssiellement en fonction des ressources alimentaires disponibles.
En été, les insectes et autres invertébrés constituent l'essentiel de son alimentation.
C'est, depuis toujours le poisson le plus recherché par le moucheur.

Les belles mouchetées.

1* Parce qu'elle vit dans les eaux vives, qu'elle a un corps allongé de forme quasi parfaite, une robe jaune plus ou moins foncé, mouchetée de points bruns et rouges, la truite a toujours fait rêver les pêcheurs à la mouche et les autres.
C'est à elle que s'adressent en priorité les moucheurs.
Les truites des torrents de montagne atteignent tout juste 2O centimètres et une centaine de grammes, elles sont combatives à souhait.
Celles des rivières de plaine mesurent 25 à 30 cm (250 à 300 grammes), mais certains sujets dépassent 60 centimètres pour un poids de 6 à 7 kilogrammes !

La truite se cantonne dans les eaux froides et courantes.
Solitaire, elle se positionne partout où le courant s'amortit: proximité d'un herbier, amont ou aval d'un bloc ou de tout autre obstacle, sous une berge creuse.
La truite consomme de nombreux invertébrés aquatiques (crustacés, mollusques, vers, insectes), des petits poissons.
Elle vit dans un milieu hostile et se montre opportuniste sur son alimentation, délaissant certaines proies lorsque d'autres deviennent abondantes (écosions d'insectes par expl).

L'art de la mouche sèche.

1* Du montage à la prise, en passant par le lancer, le posé, la dérive, la touche tout se déroule sous les yeux du pêcheur.
Les sensations sont automatiquement plus fortes qu'avec toute autre méthode.
La pêche à la mouche sèche se pratique exclusivement en présence d'éclosions. Celles-ci se produisent dès le mois de février (Baetis) jusqu'à tard dans la saison qui est en général annoncée par l'apparition de petits moucherons (Muticus, Ignita, Cleon).
La meilleure époque de la mouche sèche se situe en mai et juin sans oublier les soirs d'été (les fameux coups du soir)
La truite capte plus ou moins régulièrement les insectes terrestres tombés à l'eau.

Quelques imitations de type fourmie volante, par exemple sont souvent utiles. La truite consomme aussi les insectes qui pondent en surface ou qui, morts, dérivent en surface.
Pour pêcher efficassement, il faut donc pouvoir imiter les différentes phases de leur évolution.

La présentation doit être impeccable.
La mouche évolue naturellement, au gré du courant, sans jamais être bridé et sans draguer. Le posé s'effectue 2 ou 3 mètres en amont et la mouche dérive vers la truite qui n'a guère le temps de s'en rendre compte de la
supercherie.

Lorsqu'il n'y a aucune activité en surface, il faut "pêcher l'eau"".
Pour cella, le pêcheur remonte la rivière en son milieu en lançant vers tous les postes potentiels sans oublier les dessous des frondaisons d'où tombent des insectes terrestres.
Arrivant par l'arrière le pêcheur se trouve dissimuler à la vue des truites toujours situées tête au courant.
A la longueur préférez la précision du lancer et une dérive naturelle.
Quelques lancers sur chaque poste suffisent, la réussite dépend dans ce cas du nombre de poste prospectés.

La pêche à la mouche sèche se pratique avec une canne de 7 à 9 pieds, prévue pour lancer une soie de 4 à 6.
En petite rivière courante, un modèle de 7 pieds avec soie DT N° 4 suffit largement.
Dans ce cas, un bas de ligne court (1,5 à 2 mètres) diminue la longueur des lancers mais en accroît la précision.
Dans les cours d'eau larges et calmes, le bas de ligne est long 2 à 3 mètres) et se termine par une pointe plus ténue (10 à 14/100).
La précision est moins importante mais la technique du posé devient primordiale.
Une mouche sèche doit demeurer en surface; un produit hydrofuge présenté en aérosol, poudre, graisse ou liquide, destiné à faire flotter est indispensable.
Après quelques dérives, chaque mouche prend l'eau, il faut la sécher, dans de l'amadou par exemple.
Après chaque prise, pour redonner forme à artificielle, un nettoyage s'impose puis le séchage par des faux lancers, dans de l'amadou, avant de la graisser à nouveau.

TACTILE: la mouche noyée.

Bien qu'étant la plus ancienne de toutes les pêches à l'artificielle, la mouche noyée ne bénéficie pas de la même notoriété que la sèche.
Elle se pratique à toute époque de l'année, même lorsque les poissons semblent discrets.
En général on monte 3 mouches sur des potences courtes (5 à 10 centimètres), situées à 50 cm l'une de l'autre.
Celle de la pointe la plus lourde et la moins fournie, imite une larve, elle évolue le plus profondément;une intermédiaire se situe à proximité de la surface, elle est la plus fournie avec des hackles longs et souples; une sauteuse( émergeante) demeure en surface.
Il est également possible de pêcher avec une mouche noyée unique qui, dans ce cas- là évolue à proximité de la surface.
Les mouches sont montées sur des hameçons 8 à 14.

Le lancer s'effectue 3/4 aval (pêche en ""downstream"").
Grâce à leurs hackles, très souples qui ondulent sous la pression du courant, les mouches noyées rappellent les mouvements de larves qui tentent de rejoindre la surface.
Une fois la ligne lancer, le pêcheur accompagne la dérive, la pointe su scion basse.
Le courant amène les mouches vers les postes, de façon naturelle.
L'action se termine le long de la berge, le pêcheur relève alors la canne et récupère la ligne à la main.
Il descend de quelques mètres, lance à nouveau, suit le déplacement de la soie, récupère et ainsi de suite. Wink
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olivier91


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MessageSujet: Re: l'histoire de la pêche à la mouche   l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 EmptyMer 18 Nov 2009, 10:54

Merci kim de tous ces renseignements bien utile sur cet art qu'est la pêche à la mouche.

Y a plus qu'à s'y mettre !!!... ou sept mètres...l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 Icon_rolleyes on est pas à 1 mètre près!! l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 Lol
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MessageSujet: Re: l'histoire de la pêche à la mouche   l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 EmptyMer 18 Nov 2009, 12:14

olivier91 a écrit:
Merci kim de tous ces renseignements bien utile sur cet art qu'est la pêche à la mouche.

Y a plus qu'à s'y mettre !!!... ou sept mètres...l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 Icon_rolleyes on est pas à 1 mètre près!! l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 Lol

Salut Olivier Wink

Quel jeu de mots bien calculé lol!

kim
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MessageSujet: Re: l'histoire de la pêche à la mouche   l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 EmptyJeu 19 Nov 2009, 06:25

Bonjour Wink
Nous sommes le 19 11 09


suite: Pour tromper la truite il faut trouver une bonne mouche et lui présenter d'une façon irréprochable.
La fameuse mouche de mai, dans son stade imago (insecte parfait) se tient sur l'eau grâce à ses pattes, les ailes parfaitement dressées.
L'artificielle de qualité imite ce comportement: elle repose sur l'eau uniquement grâce à ses hackles et ses cerques.
En revanche, au stade subimago, la mouche de mai se trouve juste sous la surface (dans la pellicule), en se débarrassant de son exuvie, son corps est incliné (3/4), seules ses ailes encore imparfaites apparaissent à la surface.
La mouche artificielle qui imite ce stade s'appelle émergeante et laisse sur l'eau la même impression.

L'animation se pratique ainsi: après avoir lancé, toujours aval, le pêcheur redresse la canne au trois quarts et reprend la soie en l'enroulant dans la main.
Les mouches s'agitent et imitent les mouvements des insectes.
Souvent dixcrète, la touche se résume dans la majorité des cas,à une toute petite secousse qu'il faut immédiatement accompagner d'un ferrage.
Il n'est pas rare de constater que la truite a mordu sans que l'on ait ressenti quoi que ce soit ! Conservez une ligne en permanence bien tendue et réagir à la moindre anomalie apparaît primordial.
Certains jours les truites attaquent la sauteuse qui évolue en surface, d'autres fois, la mouche noyée en pointe a leur prédilection.
Généralement, il est en vain de glisser le train de mouches plusieurs fois au même endroit.
Le poisson attaque au premier passage ou pas du tout !

La cannne semi- parabolique, mesure 9 à 10 pieds.
La soie parallèle N° 5 ou 6 se termine par un bas de ligne long de 3 mètres environ dont le diamètre évolue entre 45 et 18/100.
Selon la profondeur,on utilise des soies flottantes ou peu plongeantes, seul le bas de ligne coule, ce qui est suffisant.
En rivière très profonde, une soie plus lourde s'impose.
Les mouches sont construites avec des hackles souples (de poule souvent) peu fournis, ils possèdent ou non des ailes.
Les coloris demeurent classiques (noir, roux, gris).
De la laine de couleur neutre, enroulée sur des hameçons assez forts (forme le corps).
L'ensemble assez lourd plonge facilement.

Passionnante: la pêche à la nymphe.

2* Certainement la plus difficile et la plus passionnante de toutes les pêches à la mouche, elle oblige à une technique parfaitement maîtrisée.
Les nymphes artificielles comme leur nom l'indique, imitent les insectes naturels au stade nymphal ou larvaire.
Cette technique est née à la fin du XIXe siècle grâce à un Anglais, G.E.M.Skues, qui a fait évoluer la pêche en noyée en lançant en amont et en modifiant l'aspect et la taille des mouches.
Une cinquantaine d'années plus tard sont apparues les premières nymphes lestées, pour pêcher à vue dans les eaux profondes, invention d'un autre Anglais Franck Sawyer. Sa ""Pheasant Tail"" a rapidement fait le tour du monde et demeure aujourd'hui un montage de référence.
Comme avec toutes les autres mouches artificielles, le bon choix, dépend du type d'insectes dont les poissons se nourrissent à ce moment-là .
La bonne imitation est celle d'un insecte qui dérive à la façon des nymphes qui se déplacent sur le fond du cours d'eau.
Le plus important étant peut-être d'en approcher la taille.

La pêche à la nymphe est surtout adaptée aux rivières larges aux eaux claires.
En règle générale, elle se pratique à vue.
Même si elle demeure possible tout au long de la saison, les meilleures périodes sont les mois d'été, lorsque les eaux basses et claires facilitent le repérage des poissons.Selon l'activité alimentaire de la truite convoitée.
La nymphe lui est présentée juste au-dessus du fond, entre deux eaux ou sous la surface.
Pour pouvoir faire face à toutes ces situations, il est indispensable de posséder des imitations plus ou moins lourdes (des modèles sans aucun lest), aux nymphes moulées en passant par celles où tout ou partie de la tige de l'hameçon est entourée d'un fil de plomb).

L'action consiste de lancer en amont de l'endroit où le poisson se trouve et à laisser dériver la nymphe naturellement dans le courant.
C'est bien là l'une des plus grandes difficultés de cette pêche car tout est compliqué: le bas de ligne est toujours long, voir très long, il faut lancer correctement, nettement en amont et réaliser une coulée longue sans le moindre dragage, avec un courant qui est rarement l'allié du pêcheur!
Misssion... possible avec un petit peu de théorie et beaucoup de pratique!
Le lancer type parachute est gage de discrétion.
Il permet une immersion immédiate de la mouche et de longues dérives.
L'artificielle doit tomber dans la bonne veine d'eau, celle qui l'amène directement devant la truite.
Le pêcheur doit donc tenter de reproduire le comportement de la nymphe qui nage plus ou moins rapidement, sans pour autant l'exagérer.
Attention au dragage ! L'animation s'opère essentiellement lorsque la mouche s'approche du poisson.
A quel moment précis faut-il ferrer ?
Voilà une nouvelle difficulté majeure de la pêche à la nymphe. Rares sont les tirées, les secousses qui indiquent la touche.
Très souvent c'est uniquement le comportement du poisson qui informe le pêcheur de la touche.
La bouche qui s'ouvre et laisse apparaître la fameuse tâche blanche , un écart à peine perceptible, à gauche ou à droite, une montée ou une descente chaque mouvement du poisson est accompagné d'un ferrage.
Dans cette pêche la discrètion est primordiale.
Le pêcheur pratique toujours en remontant la rivière, il avance à pas feutrés, tout bruit est synonime d'échec.
Savoir s'adapter à chaque poste, aux poissons, résoudre les difficultés d'approche, sont les clés de la réussite.
Celui qui réussit est certainement celui qui cherche constamment les meilleurs réglages, qui n'hésite pas à modifier son bas de ligne, qui recherche les meilleurs lancers, qui soigne son angle d'attaque, etc.
Une canne semi-parabolique, voire en action de pointe, de 8 à 9 pieds avec une soie N° 4 ou 5, WS (fuseau décentré) convient tout à fait.
Votre canne pour la mouche sèche peut également servir pour la nymphe.
Le bas de ligne long de 4 à 5 mètres, permet de lancer suffisamment en amont et laisse à la nymphe le temps de couler.
La pointe elle aussi est plus fine et plus longue qu'avec les autres techniques: 1 à 2 mètres en 10 à 14/100.

Les streamers pour les gros poissons.

3* Même si elle n'a véritablement connu la gloire que ces dernières décennies avec la création des réservoirs, la pêche au streamer dispose d'un long passé.
Ses origines remontent à l'époque ou l'homme ne connaissait guère le métal et construisait ses hameçons en os ou en corne.
Les pêcheurs de Nouvelle-Zélande, de au XIXe, pêchaient la truite et le saumon avec des "objets plumeux non identifiés"...
Ce pays figure encore aujourd'hui, avec les Etats-Unis, parmi ceux qui ont développé cette pêche.
C'est à eux que l'on doit l'emploi de la peau de lapin, le fameus streamer Matuka et beaucoup d'autres moins connus.
A partir d'un certain âge, la truite devient essentiellement carnassière et s'intéresse moins aux insectes.
Le streamers imitet un petit poisson , un alevin (vairon, chabot, ablette, goujon, etc.) ou des vers d'eau, des gros insectes aquatiques, en fait, tout animal, d'une taille supérieure à celle d'une mouche classique qui se déplace dans l'eau.
La pêche au streamer s'adresse au poisson de belle taille.
Cette pêche débute par le repérage d tous les postes susceptibles dabriter une belle truite.
Une fois le poste découvert, la prospection peut commencer, mais avec méthode ! Le lancer est classique (droit et 3/4 amont)
Dès que le streamer touche la surface de l'eau le ventre de la soie est éliminé de façon à positionner la mouche en amont.
Lorsqu'il atteint la profondeur souhaitée, le streamer dérive dans le courant.
Ligne tendue, canne basse, le scion au ras de l'eau, le pêcheur anime la mouche par une série de petites tirées irrégulières.
La fin de dérive est un moment crucial, l'attaque se produit le plus souvent à l'instant où le streamer"tourne".
La soie crée un arc de cercle, et laisse croire à la truite qui suit le leurre, quil va lui échapper.

En eaux lentes ou dormantes (réservoir), en raison de l'absence de courant, l' animation n'est plus facile.
Lente ou rapide, tout dépend de l'activité du poisson. La touche est très souvent violente, mais elle peut parfois se manifester par un simple arrêt dans la dérive, une lourdeur ,etc, le ferrage s'effectue à la main et en relevant la canne.
Ces leurres de taille importante impliquent l'emploi de canne puissante, de 9 à 10 pieds, prévue pour soie N° 7 ou 8.
En ivières peu profone, on utilise une soie flottante ou intermédiaire.
En eaux plus profondes, une soie flottante à tête plongeante ou une ligne coulante est préférable.
Les matériaux utilisés pour fabriquer les streamers sont très variés: peau de lapin,bucktail, tinsel,marabout, plumes, etc.
Ajoutons-y les nouveaux produits synthétiques et ceux issus de l'industrie chimique, la fameuse colle Epoxy qui permet de créer des leurres translucides.
La gamme est donc très large et le pêcheur n'a que l'embarras du choix.
Dans tous les cas il est conseillé de posséder plusieurs modèles, de tailles et couleur différentes, mais aussi plus ou moins lestés. Wink
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adrien


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MessageSujet: Re: l'histoire de la pêche à la mouche   l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 EmptyJeu 19 Nov 2009, 07:42

Tu démontres bien les étapes très importantes pour le pêcheur.
Un model que j'affectione beaucoup: La Royal Coachman
Elle imite aucun insecte en particulier,elle est cosidérée comme atractive seulement.
l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 41036805nov_2
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MessageSujet: Re: l'histoire de la pêche à la mouche   l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 EmptyVen 20 Nov 2009, 09:25

onjour à vous
Nous sommes le 20 11 09


Chapitre 10

L'ombre, le capricieux.

1* Capricieux,fantasque, énigmatique, l'ombre intrigue et passionne les pêcheurs.
Pas étonnant qu'ils soient de plus en plus nombreux à partir à sa recherche!
Rares sont ceux qui après l'avoir rencontré ne tombent amoureux de ce magnifique poisson à la robe de couleur irisée, rosée, violacée, bleuâtre au corps strié de noir, couvert d'écailles, impeccablement rangées surmonté d'une grande nageoire dorsale qui lui vaut son surnom de porte- étandard.
Sa chair au goût de thym lui ayant donné son nom latin de Thymallus.

2*Intraitable sur ses conditions de vie.

L'ombre est présent dans la partie basse des rivières à truites, dans la zone qui porte d'ailleurs son nom entre la zone à truite et celle du barbeau).
Peu de poisson, même la truite sont exigeants sur leur habitat que lui.
L'ombre fréquente naturellement les rivières larges, fraîches, à fond de graviers et demeure dans une gamme de températures précises, ni trop froides, ni trop tempérées.
Il ne s'en éloigne guère si bien que dans certains cours d'eau, il n'est présent que sur quelques milliers de mètres alors qu'ailleurs il se maintient sur plusieurs dizaines de kilomètres.
Là où il se plaît ses populations évoluent favorablement le plus souvent.
Les instroductions se soldent par des réussites spectaculaires si les conditions thermiques sont favorables et les frayères en état.
En revanche, si les températures ne sont pas propices, il disparaît rapidement.
Le colmatage des fonds rend la reproduction impossible, les ombres grossissent mais ne se reproduisent pas, dans ce cas ils se raréfient puis tendent à disparaître.
Seul un aménagement du milieu permet à l'ombre de s'installer définitivement, ses populations étant maintenues par des repeuplements à partir d'ombres.
Dans de nombreux cours d'eau les spécialistes ont constaté que l'ombre semble suivre un cycle de cinq années:deux bonnes, de mauvaises et une moyenne.
Mais les études scientifiques sont bien rares sur ce poisson de sport !

3. Un grand communiquant.

Les individus vivent en groupes dune même classe d'âge.
Lorsqu'ils sont atteints de frénésie alimentaire, tous sont mordeurs au même moment et le nombre de prises, sauf erreur fatale de la part du pêcheur, peut être spectaculaire.
L'ombre ne semble pas spécialement craintif.
Il vient parfois gober dans les pieds du pêcheur, même s'il a repéré sa présence.
Il ne change guère de place mais ignore superbement ses artificielles !
Ce n'est que lorsqu'une activité importante sur la rivière s'installe ou que la pression de pêche est vraiment très forte qu'il va se remiser dans un fond.

Les ombres semblent avoir la capacité de communiquer entre eux. La preuve?
Relachez une capture à l'endroit où elle a été réalisée,"le malin" alerte ses congénères et vous pouvez plier la canne.

Toujours présent, souvent actif, visible presque toute l'année, l'ombre est constamment en pleine eau, il ne disparaît qu'exceptionnellement.
Ce poisson à vriment tout pour se faire aimer !
Une hiérarchie s'instaure rapidement dans une population d'ombres: les plus gros occupent les meilleurs postes situés dans les secteurs les plus rapides et les plus profonds.
Les grandes gravières, les longs courants réguliers, etc.
Les moins forts et les jeunes sont repoussés ailleurs, ils se positionnnent la ou il reste de la place.
suite
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MessageSujet: Re: l'histoire de la pêche à la mouche   l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 EmptySam 21 Nov 2009, 13:07

Bonjour à vous Wink
Nous sommes le 21 11 09

suite:

Lors d'écloions, l'ombre quitte son poste, parfois sur plusieurs mètres, pour se nourrir.
Il change également de place lorsque le niveau et la température varient, ce qui rend sa pêche délicate sur certaines rivières soumises à des variations de débit, suite à des manoeuvres de barrages.

L'ombre semble toujours avoir faim, il cherche constamment une proie à se mettre sous la dent.
Sa vie en pleine eau l'amène à dépenser beaucoup d'énergie et avec sa petite bouche, il ne peut engloutir de grosses proies.
Il est un peu comme l'hirondelle qui avale des centaines de minuscules insectes chaque jour.
Proche de la surface, il guette la dérive des animalcules; entre deux eaux, il capte les nymphes prêtes à éclore, il fouille inlassablement le fond à la recherche des larves et nymphes les plus diverses.

4* Noyée, nymphe ou sèche.

Il est possible de pêcher l'ombre avec toutes les techniques: mouche sèche, noyée, nymphe, avec un matériel semblable à celui utilisé pour la truite.
Les principales différences se situent dans le comportement spécifique du poisson, dans ses tenues, dans sa façon de se nourrir.
L'approche par le pêcheur devient obligatoirement différente et particulière.

La patiece est de rigueur dans la pêche de l'ombre.
Car autant il est difficile voire impossible de l'attraper après avoir trahi notre présence par un dragage inattentif, autant quelques dizaines de minutes plus tard il peut attaquer comme si rien n'était, il semble avoir tout oublié!
Un refus, voire un décrochage n'est absolument pas catastrophique, pêchez un autre poisson et après une heure, revenez vers le premier, il aura eu tout le temps de se repositionner.

L'ombre ne pardonne aucune erreur.
Chaque détail compte.
Les raisons du refus sont toutes à mettre à votre passif: posé mal effectué, dérive anormale (trop rapide ou trop lente), dans une mauvaise veine d'eau, sillage, dragage, bas de ligne trop tendu, erreur dans la mouche (comportement anormal), taille inadaptée à celle de la pointe, manque d'apparence de vie, mauvais choix, etc).

Durant la période qui suit son frai, l'ombre est très vulnérable.
Il se nourrit énormément et se montre peu méfiant.
Ce n'est pas le moment de prélever une trop forte quantité de poissons!
La saison de l'ombre débute réellement, selon les régions, à partir du mois de mai et se prolonge jusqu'en novembre.
Les meilleures périodes se situent au début et en fin de saison.
L'été, lorsque les eaux sont très chaudes (+ de 18°C), il ralenti voire cesse totalement son activité alimentaire(dès 20 -22°C).
L'automne est souvent négligé par un bon nombre de pêcheurs qui très souvent plient définitivement leurs cannes à la fermeture de la pêche à la truite.
Dommage puisque l'ombre est à cette époque au top de sa forme et que sa pêche demeure possible dans les eaux françaises classées en seconde catégorie.

5* Présentation irréprochable, finesse et patience.

L'ombre possède-t-il une vue tellement développée qu'il est capable de reconnaître une vraie mouche d'une fausse ?
Peut-être car il semble très sélectif sur ses proies au point que lorsqu'il se nourrit d'un type d'insecte, il est inutile d'essayer de l'intéresser à un autre! Identifier les insectes du moment pour tenter de les imiter devient alors primordial.
La précision concerne également la présentation de la mouche qui doit tomber dans la bonne veine, celle qui l'amène directement au poisson.
Un lancer courbe en revers s'avère souvent le mieux adapter pour poser l'artificielle en toute discrétion.
En présence des gobages et en pêchant en sèche, il faut poser la mouche suffisamment en amont et contôler la dérive qui doit être, bien entendu,la plus naturelle possible sans le moindre dragage, synonyme de refus systématique, beaucoup de moucheurs pêchent l'ombre uniquement en aval, en fait trois-quarts aval.
En descendant vers chaque gobage, la mouche passe toujours la première et les risques de dragage demeurent limités.
Lorsqu'il faut pêcher l'eau, tout comme pour la truite, la bonne connaissance des postes est indispensable.
Tous les rochers et obstacles immergés doivent retenir l'attention.
L'observation des diverses veines d'eau constitue une source inépuisable d'informations.
Les différents écoulements en surface déterminent courants et calmes.
La cassure entre les veines constitue immanquablement un bon poste à ombre.
Les courants soutenus peuvent aussi cacher des poissons qui s'abritent derrière une simple pierre.
Prospectez en priorité les bordures et les têtes de courant.

Quelle que soit la technique utilisée, plus le courant est faible (zones de calme, lisses ), plus la finesse s'impose, un bas de ligne long et lent est de rigueur.
En revanche si vous pêchez les courants, il est plus rapide et sensiblement plus court.
La pointe est toujours fine 10 à 12/100, 14/100 au maximum pour le coup du soir.
Attention au gobage surprise et au ferrage réflexe qui sensuit!
Il intervient le plus souvent trop tôt, le poisson est alors raté.
Trop violent, il se termine par une casse, le ferrage doit être réfléchi et retardé, il doit se produire au moment où l'ombre plonge après avoir pris la mouche.
Mais que cette attente qui n'excède pas quelques dixièmes de secondes est longue!
Prenez tout votre temps lors du combat, à aucun moment ne perdez l'initiative car le poisson va vous opposer sa force et sa ruse.
Pour sauver sa vie, il va tout essayer; on ne peut lui en vouloir !
Très souvent l'ombre tente d'abord de gagner le fond, à vous de l'en empêcher, canne haute, en essayant de lapprocher de vous le plus vite possible..

6* Quelles mouches.

Le choix et la réalisation des mouches à ombre contitue des sujets inépuisables de discussions.
Existent les classiques construites selon les idées reçues petites, brillantes et il y a des exceptions, les originales, les fantaisistes, toutes aussi nombreuses et pas forcément moins prenantes.
Alors quels choix?
En règle générale, les mouches de tailles moyennes ou petites s'avèrent les plus efficaces (sur hameçon N° 16 ou 20 ).
A maintes reprises, il nous est arrivé de capturer des ombres avec des"monstres" montés sur hameçon N° 10;
Il vous faut donc posséder une gamme très large(et sans à priori) de mouches de toutes tailles.

Les émergeantes de toutes sortes, en cul de canard ou en matériaux synthétiques (plumet en tête) oreilles de lièvre, peutes,sedges,fourmis, imitations des moucherons font partie des mouches sèches les plus efficaces, ce qui ne veut pas dire que les autres modèles sont à rejeter car certains jours...
Parmi les mouches noyées, celles de type espagnol mais aussi les classiques avec hackles en plume de perdrix ou de poule donnent de bons résultats.
Les imitations d'éphémères, de gammares, de ver d'eau, de chenille, les nymphes à casque d'or, ou celles moulées à corps lisse, vernis et brillant sont aussi largement utilisées.
Toutes les couleurs classiques, efficaces pour la truite le sont également pour l'ombre qui semble tout de même montrer un intéret tout particulièrement pour le vert anis!
Les coloris pastel, rose, violet, bleu ciel, sont également très prenants.
Mais le jour où rien ne semble vouloir marcher essayez cette mouche qui semble faite pour orner les chapeaux, elle risque fort de vous surprendre.
Ainsi est fait l'ombre, fantasque, capricieux, bref un adversaire qui se mérite. KIM
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MessageSujet: Re: l'histoire de la pêche à la mouche   l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 EmptyDim 22 Nov 2009, 06:15

Bonjour à vous Wink
Nous sommes le 21 11 09

suite:

Lors d'écloions, l'ombre quitte son poste, parfois sur plusieurs mètres, pour se nourrir.
Il change également de place lorsque le niveau et la température varient, ce qui rend sa pêche délicate sur certaines rivières soumises à des variations de débit, suite à des manoeuvres de barrages.

L'ombre semble toujours avoir faim, il cherche constamment une proie à se mettre sous la dent.
Sa vie en pleine eau l'amène à dépenser beaucoup d'énergie et avec sa petite bouche, il ne peut engloutir de grosses proies.
Il est un peu comme l'hirondelle qui avale des centaines de minuscules insectes chaque jour.
Proche de la surface, il guette la dérive des animalcules; entre deux eaux, il capte les nymphes prêtes à éclore, il fouille inlassablement le fond à la recherche des larves et nymphes les plus diverses.

4* Noyée, nymphe ou sèche.

Il est possible de pêcher l'ombre avec toutes les techniques: mouche sèche, noyée, nymphe, avec un matériel semblable à celui utilisé pour la truite.
Les principales différences se situent dans le comportement spécifique du poisson, dans ses tenues, dans sa façon de se nourrir.
L'approche par le pêcheur devient obligatoirement différente et particulière.

La patiece est de rigueur dans la pêche de l'ombre.
Car autant il est difficile voire impossible de l'attraper après avoir trahi notre présence par un dragage inattentif, autant quelques dizaines de minutes plus tard il peut attaquer comme si rien n'était, il semble avoir tout oublié!
Un refus, voire un décrochage n'est absolument pas catastrophique, pêchez un autre poisson et après une heure, revenez vers le premier, il aura eu tout le temps de se repositionner.

L'ombre ne pardonne aucune erreur.
Chaque détail compte.
Les raisons du refus sont toutes à mettre à votre passif: posé mal effectué, dérive anormale (trop rapide ou trop lente), dans une mauvaise veine d'eau, sillage, dragage, bas de ligne trop tendu, erreur dans la mouche (comportement anormal), taille inadaptée à celle de la pointe, manque d'apparence de vie, mauvais choix, etc).

Durant la période qui suit son frai, l'ombre est très vulnérable.
Il se nourrit énormément et se montre peu méfiant.
Ce n'est pas le moment de prélever une trop forte quantité de poissons!
La saison de l'ombre débute réellement, selon les régions, à partir du mois de mai et se prolonge jusqu'en novembre.
Les meilleures périodes se situent au début et en fin de saison.
L'été, lorsque les eaux sont très chaudes (+ de 18°C), il ralenti voire cesse totalement son activité alimentaire(dès 20 -22°C).
L'automne est souvent négligé par un bon nombre de pêcheurs qui très souvent plient définitivement leurs cannes à la fermeture de la pêche à la truite.
Dommage puisque l'ombre est à cette époque au top de sa forme et que sa pêche demeure possible dans les eaux françaises classées en seconde catégorie.

5* Présentation irréprochable, finesse et patience.

L'ombre possède-t-il une vue tellement développée qu'il est capable de reconnaître une vraie mouche d'une fausse ?
Peut-être car il semble très sélectif sur ses proies au point que lorsqu'il se nourrit d'un type d'insecte, il est inutile d'essayer de l'intéresser à un autre! Identifier les insectes du moment pour tenter de les imiter devient alors primordial.
La précision concerne également la présentation de la mouche qui doit tomber dans la bonne veine, celle qui l'amène directement au poisson.
Un lancer courbe en revers s'avère souvent le mieux adapter pour poser l'artificielle en toute discrétion.
En présence des gobages et en pêchant en sèche, il faut poser la mouche suffisamment en amont et contôler la dérive qui doit être, bien entendu,la plus naturelle possible sans le moindre dragage, synonyme de refus systématique, beaucoup de moucheurs pêchent l'ombre uniquement en aval, en fait trois-quarts aval.
En descendant vers chaque gobage, la mouche passe toujours la première et les risques de dragage demeurent limités.
Lorsqu'il faut pêcher l'eau, tout comme pour la truite, la bonne connaissance des postes est indispensable.
Tous les rochers et obstacles immergés doivent retenir l'attention.
L'observation des diverses veines d'eau constitue une source inépuisable d'informations.
Les différents écoulements en surface déterminent courants et calmes.
La cassure entre les veines constitue immanquablement un bon poste à ombre.
Les courants soutenus peuvent aussi cacher des poissons qui s'abritent derrière une simple pierre.
Prospectez en priorité les bordures et les têtes de courant.

Quelle que soit la technique utilisée, plus le courant est faible (zones de calme, lisses ), plus la finesse s'impose, un bas de ligne long et lent est de rigueur.
En revanche si vous pêchez les courants, il est plus rapide et sensiblement plus court.
La pointe est toujours fine 10 à 12/100, 14/100 au maximum pour le coup du soir.
Attention au gobage surprise et au ferrage réflexe qui sensuit!
Il intervient le plus souvent trop tôt, le poisson est alors raté.
Trop violent, il se termine par une casse, le ferrage doit être réfléchi et retardé, il doit se produire au moment où l'ombre plonge après avoir pris la mouche.
Mais que cette attente qui n'excède pas quelques dixièmes de secondes est longue!
Prenez tout votre temps lors du combat, à aucun moment ne perdez l'initiative car le poisson va vous opposer sa force et sa ruse.
Pour sauver sa vie, il va tout essayer; on ne peut lui en vouloir !
Très souvent l'ombre tente d'abord de gagner le fond, à vous de l'en empêcher, canne haute, en essayant de lapprocher de vous le plus vite possible..

6* Quelles mouches.

Le choix et la réalisation des mouches à ombre contitue des sujets inépuisables de discussions.
Existent les classiques construites selon les idées reçues petites, brillantes et il y a des exceptions, les originales, les fantaisistes, toutes aussi nombreuses et pas forcément moins prenantes.
Alors quels choix?
En règle générale, les mouches de tailles moyennes ou petites s'avèrent les plus efficaces (sur hameçon N° 16 ou 20 ).
A maintes reprises, il nous est arrivé de capturer des ombres avec des"monstres" montés sur hameçon N° 10;
Il vous faut donc posséder une gamme très large(et sans à priori) de mouches de toutes tailles.

Les émergeantes de toutes sortes, en cul de canard ou en matériaux synthétiques (plumet en tête) oreilles de lièvre, peutes,sedges,fourmis, imitations des moucherons font partie des mouches sèches les plus efficaces, ce qui ne veut pas dire que les autres modèles sont à rejeter car certains jours...
Parmi les mouches noyées, celles de type espagnol mais aussi les classiques avec hackles en plume de perdrix ou de poule donnent de bons résultats.
Les imitations d'éphémères, de gammares, de ver d'eau, de chenille, les nymphes à casque d'or, ou celles moulées à corps lisse, vernis et brillant sont aussi largement utilisées.
Toutes les couleurs classiques, efficaces pour la truite le sont également pour l'ombre qui semble tout de même montrer un intéret tout particulièrement pour le vert anis!
Les coloris pastel, rose, violet, bleu ciel, sont également très prenants.
Mais le jour où rien ne semble vouloir marcher essayez cette mouche qui semble faite pour orner les chapeaux, elle risque fort de vous surprendre.
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MessageSujet: Re: l'histoire de la pêche à la mouche   l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 EmptyLun 23 Nov 2009, 09:42

Bonjour à vous Wink
Nous sommes le 23 11 09

Je sais que pour certains, mes chapitres sont parfois long à lire.
Merci quand même à vous Wink



Chapitre 11

1* LES GRANDS VOYAGEURS.

Le saumon, la truite de mer et les aloses sont tous des migrateurs anadromes: ils naissent en rivière, grandissent en mer et reviennent dans leur cours d'eau d'origine pour se reproduire.
Les migrateurs ne semblent être mus que par un seul et unique but: assurer leur descendance.
Lorsqu'ils quittent les eaux marines ils cessent de s'alimenter.
Alors comment peut-on les inciter à mordre ?
Réflexe d'agressivité, défense d'un territoire ?

LE ROI SAUMON.

La saison du saumon commence dès le mois de janvier (Ecosse, Irlande)
et s'étale jusqu'au mois de novembre.
Selon l'époque de la remontée, on distingue les saumons d'hiver ou de printemps (entre janvier et mai) et ceux d'été (juin à novembre), avec lesquels migre la truite de mer.
Les poissons hivernaus qui ont séjourné 3 ou 4 ans en mer, sont plus gros,
les autres plus petits, n'ont demeuré que 1 ou 2 ans en milieu marin.
Certains coins du monde (Islande, Norvège, Irlande, Ecosse? Amérique du Nord, Sibérie, etc.) se sont taillés de belles réputations .
La pression de pêche y est nettement plus faible qu'en France, et pourtant
nos rivières ne souffrent pas vraiment de la comparaison par la quantité de poissons.

Durant sa remontée, le saumon s'arrête à maintes reprises pour se reposer.
C'est sur ces sites, appelés également "postes d'attente", qu'il faut le rechercher.
Il s'agit souvent de lieux bien marqués que chaque pêcheur un peu expérimenté, peut facilement identifier: confluences, rencontre des deux courants, virages aval des obstacles, celui des rapides, calmes au milieu des courants violents, pool à fond de cailloux et de graviers, etc.

Le saumon se pêche principalement en mouche noyée, le choix du matériel dépend du type de rivière.
Une canne à deux mains de 12 à 14 pieds, prévue pour des soies de 9 ou 10, suffit pour les rivières moyennes, une canne à deux mains de 15 à 16 pieds adaptée à des soies de 10 à 12 s'impose pour la pêche des grandes rivières au courant puissant.
Le moulinet est toujours solide, fiable et doit pouvoir contenir en plus de la soie, 150 à 200 mètres de backing.
Une soie flottante DT convient pour la prospection des rivières étroites et peu profondes.
Dans les rivières plus larges, une soie plongeante ( plus ou moins rapide)
est mieux adaptée.
Le bas de ligne a une longueur moyenne de 3 mètres (il est plus long si on utilise une soie flottante).
La pointe est en 26 ou 50/100 selon la taille de la mouche et celle des poissons.

Le choix de la mouche dépend de nombreux paramètres: couleur des eaux, luminosité, vitesse du courant, profondeur de pêche.
Dans les secteurs profonds (pools) la mouche sera plus lourde et plus volumineuse N° 1 à 3/0 que dans les zones de calme.
En règle générale, plus la température de l'eau augmente, plus le volume
de la mouche diminue.
Chaque rivière à "ses" mouches.
Les renseignements locaux obtenus auprès des boutiques d'articles de pêche permettent d'acquérir plusieurs modèles adaptés.
Au fur et à mesure de vos déplacements et de vos voyages, vous allez vous constituer une large gamme de mouches.

La pêche du saumon ressemble à celle de la truite au streamer.
Les lancers s'effectuent en travers du courant ou légèrement aval, le plus loin possible ce qui permet de prospecter une surface très large.
La mouche dérive en décrivant un arc de cercle.
Le courant et les séries de tirées et relâchés, l'animent.
Plus les eaux sont froides, plus l'animation doit être lente.
La réussite dépend aussi du rythme de la dérive.
Pour modifier la vitesse avec laquelle la mouche évolue on a recours au
"mending" . Ce geste s'effectue par un mouvement ample de la canne vers
l'amont ou l'aval.
Amont, il sert à éliminer le ventre que la ligne crée sur l'eau ce qui ralentit la dérive de la mouche.
Pratiqué aval, le "mending" augmente le ventre et accélère la dérive du leurre. L'attaque se produit souvent ou la mouche change de comportement, ralentit ou accélère son évolution.

La canne à deux mains s'impose dans des rivières puissantes, de fort calibre.
Certes, elle est plus facle à manier qu'une cannne classique, mais en raison de sa longueur, son action est beaucoup plus lente.
Il faut réduire les faux lancers au minimum.
Le lancer verticale s'utilise classiquement lorsqu'il y a suffisamment de place derrière pour déplier la soie.
Pour pêcher les postes restreints et les rivières étroites, le lancer rouler s'impose.

ARGENTEE: La truite de mer.

Cette truite est de la même espèce que la truite fario et jusqu'à aujourd'hui personne n'est arrivée à expliquer pourquoi l'une demeure toute sa vie en eau douce et l'autre part grandir en mer.

La truite de mer, contrairement au saumon, demeure en générale proche du plateau continental durant un à deux ans.
Ses remontées débutent avec l'arrivée des beaux jours (mai) et se terminent en décembre.
La truite de mer est un poisson nocturne, par conséquent les meilleurs moments pour sa pêche se situent très tôt le matin et très tard le soir, voire la nuit dans les endroits (le plus souvent à l'étranger) ou cette pratique est autorisée.
En rivière, elle occupe les mêmes postes que la fario.
Peu active durant la journée, la truite de mer se réfugie dans les profonds.

Une canne de 9 pieds suffit pour pêcher les petits cours d'eau avec une soie flottante N° 6 à 8 .
Pour les plus grandes et les poissons de belle taille, vous pouvez choisir une canne de 12 à 14 pieds et une soie DT N° 10-11 .
Le bas de ligne ne dépasse pas 3 mètres, la pointe est ,selon les cours d'eau minimum comprise entre 20 et 30/100.

Comme le saumon, la truite de mer se pêche presque exclusivement en mouche noyée.
La gamme des modèles est extrêmement large et dépend des conditions de pêche.
Chaque rivière semble avoir "ses mouches" .
Quelques règles simples méritent cependant d'être observées: une mouche claire convient par temps ensoleillé et eaux claires et un modèle sombre par temps couvert et eaux teintées.
La taille moyenne évolue entre le N° 6 et le 10.
Pêcher la truite de mer ne demande pas de savoir- faire particulier.
La technique de la truite à la mouche noyée s'applique parfaitement.
Après le lancer aval, la mouche emportée par le courant dérive en créant un arc de cercle et est animée par le pêcheur.
Attention au virage en fin de coulée !
L'attaque intervient le plus souvent à ce moment là.

Les bancs serrés des aloses.

Les aloses sont des migrateurs beaucoup moins connus et moins prestigieux que le saumon ou la truite de mer, mais non dépourvus d'intérêt.
La feinte dépasse rarement les 7 à 800 grammes alors que la grande alose atteint 2 à 3 kilos.
Les aloses remontent massivement au mois de mai et il est parfois très difficile de trouver une place libre au bord de la Garonne, la Dordogne ou la Charente.
Il faut bien connaître les lieux de ponte, car en dehors de ces grandes concentrations de poissons vous risquez fort de rentrer bredouille !

L'alose se pêche avec une canne classique de 9 à 11 pieds prévue pour une soie N° 7 à 9 pointe plongeante.
Le bas de ligne long d'environ 2 mètres se termine par une pointe dans un diamètre de 20 à 26/100.
Les mouches à aloses sont généralement montées sur des hameçons N° 6 à 8 ;
Il s'agit d'imitation de larves, des plus réalistes aux plus fantaisistes en pssant par des mini- streamers très colorés et très brillants.
Les plus connues sont des nymphes lestées à l'aide du fil de plomb ou de cuivre, de couleurs très vives, rouge, orange, jaune, etc .
Ces poissons provoquent toujours des touches violentes.
Le ferrage instantaé s'obstient en relevant vivement la canne.

Le combat avec le poisson roi est exceptionnel.
Une fois la touche repérée, le ferrage s'effectue en redressant la canne jusqu'à la verticale.
La ligne demeure tendue en permanence, le frein bien réglé permet, si nécessaire, de rendre du fil.
Tant que le saumon est dans l'eau, tout peut arriver, même lorsqu'il donne
des signes de fatigue.
Rappelons qu'il ne faut jamais essayer de lui faire remonter le courant.
C'est le pêcheur qui doit suivre les déplacements du poisson.
Concentration maximale et patience sont de rigueur tant qu'il n'est pas au sec. Wink
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MessageSujet: Re: l'histoire de la pêche à la mouche   l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 EmptyMar 24 Nov 2009, 08:33

Bonjour à vous Wink
Nous sommes le 24 11 09


Chapitre 12 *

Les cyprinidés rusés. Tous les poissons blancs qui se nourrissent d'insectes aquatiques en phase d'éclosion ou terrestres chutant à l'eau, peuvent être pêchés à la mouche.
Parmi ceux qui montent le plus le plus volontiers sur une artificielle bien présentée sont le chevaine, la vandoise, l'ablette et le rotengle.

1* Les blancs : où et quand ?

Les poissons blancs peuvent se pêcher à la mouche partout et tout au long de l'année. Quelle aubaine pour les moucheurs !
Pourtant rares sont ceux qui les recherchent d'une façon systématique.
Très souvent il s'agit de poissons auxquels on s'intéresse quand rien d'autre ne marche ou lorsque la pêche à la truite fait l'objet de toutes les attentions est fermée.
Dommage, car non seulement c'est une bonne école pour apprendre ou reapprendre la technique mais ces poissons ont des comportements particuliers et variés qui rendent leur recherche particulièrement attractive
d' autant que les prises peuvent être nombreuses.
Alors pourquoi s'en priver ?

Dans les zones dites à ombre ou barbeaux, certains poissons comme le chevaine, la vandoise, le blageon partagent l'habitat avec les truites et les ombres.Vous les rechercherez également dans les petites et grandes rivières, canaux, étangs, lacs classés en seconde catégorie.

C'est le chevaine qui mérite le plus d'attention, par sa taille, par sa combativité, par sa méfiance légendaire, par son comportement unique, par sa ruse.
Quand à la vandoise, l'ablette, le rotengle, ils vivent et se déplacent en groupe. Lorsqu'ils sont en actvité, tout devient possible.
Les premiers réagissent très vivment, captent la mouche en un éclair et la rejettent plus vite encore.
Quand au rotengle en eau calme, il prend tout son temps, et même plus
pour engamer l'artificielle.

Les meilleurs moments pour pêcher les poissons blancs à la mouche coïncident avec la période des grandes éclosions, du mois de mai, jusqu'à l'arrivée des premiers froids.
Contrairement à la truite, à la belle époque ces poissons se nourrissent activement tout au long de la journée, même en plein soleil !
Mais eux aussi, tout comme les salmonidés, perdent raison et méfiance lors des impressionnants éclosions du soir.

En rivière deux autres poissons sont pêchables à la mouche, mais de façon plus marginale.
L'aspe, le seul poisson blanc carnassier, n'est présent que dans le Rhin
L'autre est le barbeau qui se pêche essentiellement à la vue on apperçoit
les éclats argentés ou dorés de ses flancs) et à la nymphe, dans les rivières moyennes, assez courantes.
Si vous avez la chance d'en piquer un, vous vous souviendrez longtemps
de la bagarre !

Pour pêcher les poissons, blancs, pas besoin d'un matériel spécifique, votre panoplie habituelle pour la truite convient parfaitement:
canne de 8 à 9 pieds et une soie N° 5 , flottante.
Le bas de ligne, est identique à celui de la truite, sauf pour l'ablette avec laquelle il faut employer un bas de ligne plus court (une fois et demi la longueur de la canne) afin d'assurer le contact permanent avec la mouchhe et pouvoir ferrer rapidement.
Même s'il est tout à fait possible de pêcher ces poissons en noyée ou à la
nymphe, c'est la sèche qui se montre la plus efficace et la plus agréable à
pratiquer.

Le chevaine en rivière.

Vous cherchiez un adversaire de taille, un véritable partenaire de pêche ?
Vous l'avez trouvé !
Vous vous appercevrez très vite qu'avec ce poisson rien n'est jamais gagné d'avance. Il mettra vos nerfs à de rudes épreuves et, très souvent, c'est lui qui sera le plus malin !
A l'époque où l'on parle beaucoup du no kill et du respect du poisson, on se demande vraiment ce que les pêcheurs peuvent bien lui reprocher.
Et parce qu'un jour un auteur a écrit qu'il se défendait comme une loque et qu'il était tout juste bon à donner au chat.
De nombreux pêcheurs l'ont considéré comme sans intérêt;
Quel erreur !
Ce valeureux combattant est présent dans presque tous les types d'eau, actif 365 jours par an, toujours prêt à la bagarre.

Le chevaine apprécie particulièrement les endroits situés à l'ombre, le long des berges, sous les frondaisons, dans toutes les zones calmes, remous mais toujours à proximité du courant nourricier.
Les arrivées d'eaux fraîches et donc bien oxygénées sont pour lui synonyme de bien être, il les apprécie.
Lorsqu'il est en surface, on le repère facilement au trait noir qui marque sa queue.

Comme pour les salmonidés, la nature dicte le choix des mouches.
Observez et observez encore afin d'imiter le plus possible les insectes présents sur l'eau: voilà la règle !
Ces poissons cohabitent avec les salmonidés, ils se nourrissent des mêmes insectes; toutes vos mouches pour la truite et l'ombre conviennent
Nous décernerons une mention spéciale à la Red Tag (corps épais en herls de paon,collerette peu fournie, hackle de coq, queue en laine rouge)
pour un chevaine, mais n'oublions pas que les fourmis, des petits coléoptères et bien d'autres insectes tombent régulièrement à l'eau.
Les chevaines s'en nourrisent ! Les imitations de fourmis ailées, de moucherons noirs sont souvent efficaces sous les branches.

En eau courante le lancer s'effectue en amont du poisson ou du gobage repéré en veillant à poser la mouche dans la bonne veine d'eau.
La dérive de la mouche doit être irréprochable, elle est amenée naturellement par la seule force du courant, le moindre dragage est à proscrire.
Tout cela n'est pas bien original mais la moindre anomalie fait plonger le poisson visé et le reste du banc à sa suite.
Le premier transmet-il un signal du danger à ses congénères ?
On pourrait le croire !

En eau calme, pour le chevaine, l'effet de surprise payant.
Posez l'artificielle toujours derrière le poisson, le dernier de la bande de préférence. Le bruit attire son attention aiguise sa curiosité.
En général, il se retourne immédiatement et prend ''sans réfléchir''.

Dans cette pêche, les surprises ne manqueront pas !
La concentration de tous vos sens et la patience sont de rigueur.
Un beau chevaine se rapproche lentement de l'imitation et l'examine longtemps, très longtemps parfois, la touchant parfois même du museau..
Il la prend ou non ? Parfois c'est non, parfois, il se contente de pincer les plumes et de la faire couler, vous laissant ferrer dans le vide, d'autres fois
il la happe et plonge avec.. Attention au ferrage: ferme mais souple sinon
c'est la rupture.
à suivre:
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MessageSujet: Re: l'histoire de la pêche à la mouche   l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 EmptyMer 25 Nov 2009, 09:15

Bonjour à vous Wink
Nous sommes le 25 11 09

suite:

L'ablette plus rapide que son ombre.

Surprenante est la rapidité avec laquelle l'ablette s'empare de la mouche mais plus extraordinaire encore la vitesse avec laquelle elle la recrache !
Il n'existe pas de meilleure école pour apprendre à ferrer vite.
Et comme l'ablette vit en bandes en surface, en queue de courant, le plus
souvent, parfois à proximité du bord, la séance d'entraînement ne peut qu'être fructueuse !
Les mouches à ablette sont bien sûr de petite taille (20 à 24) et imitent des moucherons noirs, des fourmis ailées, voire des pucerons.
Le lancer s'effectue à proximité des gobages.

Le rotengle en eaux calmes.

Vous ferrez souvent trop vite ?
Alors essayez le rotengle en étang. Il va vous falloir attendre plusieurs secondes avant que le poisson aux nageoires rouges se décide à prendre
la mouche en surface.
Durant les belles journées d'été, le rotengle se ballade volontier en surface
de l'étang où il vient cueillir quelques insectes tombés à l'eau ou des végétaux.
En étant suffisamment discret, on le repère facilement, surtout si le vent est faible ou nul.
Le lancer s'effectue de façon à poser la mouche à une trentaine de centimètres du poisson.
Lentement il se déplace vers le leurre, monte en faisant onduler ses nageoires et lentement ouvre sa bouche et la referme sur l'hameçon avant
de descendre à nouveau.
C'est à ce moment- là qu'il faut ferrer et pas avant !
Les secondes sont longues comme l'éternité ...
Les bas de ligne sur ces eaux calmes sont assez longs de manière à éviter
le sillage surtout si une légère brise fait friser la surface.

Vif - argent: la vandoise.

Les vandoises vivent en groupes plus ou moins compacts et occupent des
courants soutenus.
Elles se postent pour gober les insectes en bordure de remous, en queue
de rapides, le long des herbiers.
Les mouches sont en montage parachute avec petite boule de polystyrène
en tête sur hameçon N° 16 à 20.
Elles flottent parfaitement. D'autres imitent sur des hameçons 18 ou 20
des fourmis rousses ou noires. Les artificelles sont montées sur une pointe
fine, un 8/100 qui suffit.
La pêche se pratique 3/4 amont. La mouche est lancée vers le banc.
Déjà une vandoise a mordu. Ferrez vite car elle va recracher rapidement !
Ce vif-argent va vous permettre d'aiguiser vos reflexes et de vous amusez.
Les débutants y trouveront de quoi parfaire leur apprentissage. Smile

kim
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MessageSujet: Re: l'histoire de la pêche à la mouche   l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 EmptyJeu 26 Nov 2009, 07:39

onjour à vous Wink
Nous sommes le 26 11 09

voilà, je vous mets le préface (pêche à la mouche) que j'ai oublié de vous mettre au début.

Ne dirait-on pas, une sorte de poésie, qui nous ressemble tous et toutes lorsque nous sommes au bord de l'eau Wink

chapitre: 13

Préface.

La surface du lac irlandais ressemble à un miroir.
Sous ce miroir il y a la vie.
Les oiseaux ont conquis les airs, les poissons l'eau, mais sur le fond du plan d'eau, dans le sédiment grouillent des créatures vivantes que chacun a oubliées. Le corps enfoui dans le sable, se déplaçant avec une gande difficulté, ces larves vivent comme collées sur le fond.
Se cacher pour elles est vital !
Les poissons auraient tôt fait de repérer leurs évolutions et de les avaler.
Elles vont ainsi,le plus discrètement du monde, vivre durant deux ou trois ans puis un jour, "ces petites bêtes" comme les nomment les pêcheurs, débutent le voyage de tous les risques au terme duquel, délaissant leurs dépouilles pesantes elles deviennent aériennes.
Métamorphose fabuleuse, la larve vermiforme au corps velu va en quelques secondes devenir un insecte aérien aux ailes hyalines et au vol fantasque.

Ce soir, la larve gigote dans la vase, une force invisible la pousse vers la surface.
L'éphémère qui vivait recluse dans le noir des profondeurs aquatiques, va s'envoler vers la liberté et les grands espaces.
Les multiples facettes de ses yeux ne seront pas de trop pour lui faire découvrir ce monde nouveau inconnu et infini .
La grande éphémère, la mouche de mai , vient d'éclore.
En traversant la surface de l'eau, elle vit une nouvelle naissance.
Au travers de ce miroir apparaît une image virtuelle qui, petit à petit, devient une image réelle, idéale, imago ou insecte parfait.
La lumière reçue, l'éphémère quitte le monde des ténèbres pour découvrir les grands espaces.
Hier l'insecte rampait, aujourd'hui il vole, hier il vivait dans l'obscurité, il est maintenant en pleine lumière.
Cette nouvelle naissance est une réelle éclosion.

L'insecte ivre de lumière ignore que sa vie est trop brève.
De renoncule en nénuphar, la mouche de mai vole, se repose sur la surface de l'eau, oubliant les dangers qui la faisaient se cacher dans la vase.
Un remous discret, un arc rose qui se referme et l'insecte est à nouveau englouti vers les ténèbres, au fond du gosier d'une truite.
Les insectes ont envahi les airs et forment de véritables nuages au sein desquels ils dansent.
Ils vivront l'euphorie la plus complète d'un accouplement bientôt suivi d'une ponte.
Bientôt, ivres de vivre, les mouches de mai se laissent tomber d'épuisement à la surface abandonnant leur tuniques superbes, elles ne laissent que des cadavres dont se gavent les poissons qui eux aussi quittent les fonds.
En devenant " insecte parfait" , l'animal a signé sa mort.
Ainsi va la vie.
La courte vie des éphémères devient éternité en se répétant indéfiniment.

L'homme en cette fin de printemps a rendez-vous avec la truite et la nature.
Des plumes de coq claires, un corps en fil de soie, blanc ou jaune.
La mouche est prête et déjà posée sur l'eau .
Il faut maintenant attendre l'arc rose que la truite, venue d'on ne sait quelle lointaine cache, ne manquera pas de provoquer en surface.
Silencieux toujours attentif, l'espoir chevillé au corps, le pêcheur attend le moment où le leurre disparaîtra sous les eaux.
Suivront quelques instants longs comme l'éternité.
Un ferrage d'une main sûre et la truite est bientôt mise au sec.
Pour atteindre cet art, le débutant doit d'abord apprendre la patience; ensuite il ferrera le poisson; mais la prise n'est l'affaire que d'une main sûre,celle du moucheur aguerri.
Les ratés, tout en nous apprenant l'humilité, nous obligent et nous permettent de nous remettre en cause.
La pêche est toujours un dialogue entre le poisson et le pêcheur...Wink

kim
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MessageSujet: Re: l'histoire de la pêche à la mouche   l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 EmptyVen 19 Mar 2010, 18:59

:tbr: merci quelle beau partage je viens de finir de lire
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MessageSujet: Re: l'histoire de la pêche à la mouche   l'histoire de la pêche à la mouche - Page 2 Empty

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